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 ☾ may it be, when darkness falls (soledad)

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Duncan J. Thunder
Duncan J. Thunder

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▌Date d'inscription : 16/01/2012
▌Age : 31
▌Age du Personnage : 24 ans d'apparence mais 229 ans en vérité.
▌Métier : il n'en a plus vraiment besoin.
▌Force & Pouvoir : être débarrassé de son âme et de tous les ressentiments qu'elle créé.
▌Faiblesses : ces vieux souvenirs qui le hantent, cette voix paternelle qui l'envahit trop souvent.
▌Playlist : BEN HARPER ♦ AMEN, OMEN. THE HOLLIES ♦ I'M ALIVE. DEPECHE MODE ♦ PERSONAL JESUS. QUEEN ♦ BOHEMIAN RHAPSODY. AEROSMITH ♦ BACK IN THE SADDLE. PLACEBO ♦ BLUE POST. PLACEBO ♦ MEDS. ACDC ♦ SHOOK ME ALL NIGHT LONG. ANYA MARINA ♦ ALL THE SAME TO ME. HURTS ♦ DEVOTION.
▌Citation : Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d’être un Homme.



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MessageSujet: ☾ may it be, when darkness falls (soledad)   ☾ may it be, when darkness falls (soledad) EmptyJeu 9 Aoû - 17:38


sounds like the silence of a grave
there is none awake.

soledad m. menendez & duncan j. thunder
WE REALIZE IT'S EASY, TOURISTS AND ME. FILL THE MOUTAINS, THIS ECHOES, ECHOES IN OUR HEADS. THERE IS A DEAD CALM. YET THE NOBLE BELIEVE, PEOPLE MAY SHOW HOPE. THROUGH THE FLAMES I SEE, NOW A DARK BOAT WONDER INTO THE HOPE. THE MORNING RAIN. ALL ITS CALM RIPPLES IN PLACE, ALL THE SEAGULL ATTACKS IN, AND THE SEAGULL BREAKS INTO THE DEAD CALM.
Le crépuscule mourait dans le noir, l’encre teintant d’une lueur de jais le ciel aux voiles tendues. L’heure avançait, palpable, en un battement au creux de son bras, frôlant avec indélicatesse son épiderme sensible. Chaque seconde s’avérait être une torture à même d’égrainer sa folie, être sensible qu’il était, mis au supplice par chaque indélicatesse caressant son grain de peau, lui arrachant quelques déraisons, marquant avec gravité l’existence qui s’envolait. Dure punition, dont la justification pourtant, s’imposait avec force à son esprit : c’était peut-être bien, l’ordre naturel des choses. Le cycle implacable d’une subsistance dont l’essence s’évaporait sous la froideur de son bras, sous chaque signe de vie qu’il avait le malheur d’esquisser. Le poison de l’immortalité, qu’il avait si souvent détesté, fui, en ces temps troublés s’était à présent changé en un revers de fortune misérable. A même de lui faire regretter ses infidèles croyances, ces combats qu’il avait pu mener, desquels il s’était déjà avoué vaincu ; contre elle, contre lui, contre ces grisants picotements, sursauts de conscience, sombres inconsciences, meurtrissures indicibles, qui avaient blessé le puits sans âme de son esprit. A chaque flottement, crissement contre sa peau, l’astre solaire mourait sur l’horizon, vainement compensé par les lumières de la ville tentant de survivre, éclats blafards, blanchâtres dont l’orée grisait les rues. Dans un espoir fou, ses prunelles azurées, si sombres dans le noir alentour, vrillèrent son bras laiteux, en admirant les dessins sinueux de ses veines emplies de sang, mais c’était la sépia marquant sa peau qui, imperturbable, ne se détourna aucunement de sa chute implacable malgré le passage glacé du doigt du vampire. Qu’importe. C’était une clairvoyance d’un autre genre qui, en cette nuit tombante, lui faisait accepter la sentence qui enchaînait sa survie à de futiles années. La fin d’un martyr. Le subtil toucher mourut, et l’ambre apportant un vague éclair coloré à la scène, disparut dans le fond de la gorge du vampire, l’âpre sensation faisant gronder une faim indicible au fond de ses tripes. L’instinct reprenait le dessus, le poussant à machinalement couvrir du tissu sombre de son habit, l’éclat blanc de son bras, ne laissant le loisir plus qu’à sa peau de sentir l’éclatement de sa vie s’accentuer, de seconde en seconde.

Oubliés ces instants gravés sur sa peau, dans le froid nocturne et morbide de Salvation, c’était le papillonnement frivole de la chasse qui reprenait ses droits. Excitation indicible, invisible, aussi puissante pourtant qu’une vague s’écrasant contre les roches noires d’un gouffre de torpeur, sursaut de vie, là où la silhouette cadavérique de la mort semblait être son seul allié, en ces défilements certains qui fracturaient son bras. Ce n’était en rien douloureux, pas même sensible en quoique ce soit, si ce n’est dans cette sensation mordante d’un roulement chatouilleux sur ses muscles, tissu glissant sur sa peau avec trop d’insistance, comme l’eau coulerait sur les roches érodées d’un ruisseau ignoré. Quelques éclats de voix l’accrochèrent à la réalité, fracturant l’écran d’irréalisme qui l’englobait jusqu’alors, sondant tous ses instincts jusqu’à éveiller l’animal, la bête. Dont chaque parcelle d’être vibrait avec ardeur, les sens en éveil. En quelques pulsions voraces, en quelques rues traversées à la manière d’un chasseur à l’affut, sa proie était cernée, une silhouette sinueuse, quelques cheveux tombant en cascade dans son dos, l’ignorant gibier imprudent, solitaire, était désormais prêt à sombrer. L’imprudence des humains éveillait constamment une part d’amusement, un intérêt curieux, maladif, dramatique en quelques sortes. Quelle vaine lutte, quels tristes desseins. Indicible menace, fantôme à sa réalité d’aveugle, il s’engouffra à sa suite, se substituant à son ombre perdue dans le noir, mimant ses gestes avec une facilité déconcertante, ancrant chacun de ses pas dans les siens. La menace, pauvre chose qu’elle était, elle l’ignorait, de longues secondes durant, jusqu’à disparaître dans les travers d’une solitude lourde. Dans ces silences épais qui furent à peine brisés par la plainte gémissante de sa surprise, alors qu’il l’écrasait contre un mur de toute sa force, son poids musculeux la plaquant face à l’inévitable de sa condition. Les sévices qui allaient la briser, la violence qu’il ne saurait maîtriser, en un flot intuitif qui guidait chacun de ses gestes. La pathétique blonde se débattait vainement, ses bras tentant de le repousser, les envolées cardiaques de son palpitant ne faisant qu’exacerber l’excitation de la sangsue.

Ses luttes intestines, elle le savait, irradiaient son appétit, agressant ses certitudes, en des gestes implacables, qui brisèrent à l’humaine un bras, avant de l’abattre face contre la froideur du mur. A la sanguinolente plaie qui ouvrit son front, un imperceptible sursaut accrocha son regard, lui faisant dénuder le bras de son gibier pour y découvrir les mêmes marques que les siennes. Faites, elles, de futiles heures qui s’égrenaient plus vite encore, à mesure que ses forces la quittaient, que le sang s’évadait de son corps. A présent que ses luttes n’étaient réduites qu’à des supplications dont il n’avait que faire, le temps de l’humaine était suspendu, accroché au bon vouloir de son bourreau, en une horloge de vie qui s’affolait dangereusement. La mort, indiscutablement, était sa prochaine étape d’existence. C’est un salut servile qu’il lui offrit, s’accrochant à son cou avec hargne, plantant ses crocs assassins dans sa chair pour lui ôter les derniers espoirs qu’elle pouvait avoir ; une récompense quelconque, dont elle ignorait la bienfaisance, nourrissant dans ses derniers soupirs, un être à la destinée bien moindre que la sienne. Dont l’exception, il le savait, lui donnait au moins le droit de vivre plus longtemps qu’elle. Vidée de sa substance, c’est le sol qu’elle retrouva, misérable tas de chairs dont il ne se fourvoyait guère à présent, au combien il aurait pu lui attacher un intérêt quelconque à un instant. L’abandonnant là, c’est au bout de quelques pas, un tout autre instinct qui le traversa. En un éclair ricochant contre chaque partie de son être. Si familier, si détestable. Si… indispensable, un éclat de vie, diamant pur d’existence qu’il avait cru avoir laissé partir. Qu’il avait cru avoir perdu probablement, sous les mains tortionnaires de son ennemi juré. Ce parfum, reconnaissable entre mille, essence d’une vie tout à fait particulière. D’un gibier aux saveurs à même de le réduire en une servitude qui ne lui ressemblait guère. C’est vers ce signe venant d’elle qu’il guida ses pas, pressés soudainement, avant qu’il ne retrouve la raison, l’implacable disposition insoumise de son être ; l’étalon qu’elle ne parviendrait jamais à dompter. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il franchissait chaque pas comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort ? La revoir, ne serait-ce que de loin, fruit défendu, péché aux paroles meurtrières, dont les relents mensongers polluaient encore son esprit. Quand bien même. Qu’importait, c’était la folie qui était son guide ce soir. Ange salvateur, qui, pourtant, l’amena en ces quartiers aux êtres pollués, aux mauvaises réputations. Ces rues abritant des junkies, quelques commerçants avisés, de ces âmes perdues desquels il préférait garder ses distances, le sang, distillé dans le détestable, perdant de sa saveur.

Et pourtant, c’était bien là qu’elle était, son éclat de voix vrillant les tympans du vampire, l’amenant à la naissance d’une rue dans laquelle il devinait sa silhouette, aux prises avec une autre, dans un violent corps à corps, histoires sinistres des drogues qu’il n’avait que trop souvent senties dans l’aura de l’humaine. Une fraction de seconde plus tard, elle s’effondrait contre le mur, chancelante, détruite un peu plus. La silhouette ployée, l’esprit brisé. Vivante, malgré tout. L’autre avait déjà fui, et bien peu importait, alors que c’était vers elle qu’il guidait ses pas, s’accroupissant devant elle, cette âme qui sombrait dans les méandres d’une noirceur imperceptible. Si ce n’est dans son regard, le vide, le vague qu’il y lut, dénué de ces lueurs vivaces qui faisaient d’elle la sorcière aux charmes précieux, à même de le dérouter. « Qu’est-ce que tu as fait ? » Son souffle le trahit, tendu par une certaine inquiétude de la voir si faible. Si vulnérable en ces endroits peu recommandables, lieux de chasse de bien nombre de ces congénères. Proie si facile pour son ennemi juré. C’est avec sévérité, qu’il avait attrapé son menton pour l’examiner, tenter de soutenir son regard qui faiblissait, ses paupières qui se fermaient inlassablement. En ces instincts, il vrilla les alentours de son regard, prudent et animal à nouveau, avant de l’aider à se relever avec toute sa poigne. Mais les muscles de l’humaine étaient vraisemblablement déconnectés de son esprit, mous et fendus d’inconscience. C’est ainsi, sans s’opposer à la moindre résistance de la part de l’humaine à demi consciente qu’il la fit basculer dans ses bras puissants, disparaissant dans la pénombre avec sa précieuse trouvaille. Et c’est vers chez lui, dans ces murs familiers, épais et protecteurs que les instincts de Thunder le guidèrent, la ramenant presque inconsciente en cet endroit, lieu de bon nombre de leurs spectacles en tout genre, leurs joutes interminables, lieu qu’elle fuirait sûrement une fois ses esprits revenus : qu’il en soit ainsi, si tant est qu’elle demeure en vie malgré ces passages lugubres d’existence. Allongée sur les draps soyeux de son lit, faible créature offerte à ses yeux, il laissa son regard la sonder un long instant. Détailler son visage, pourtant ô combien gravé dans son esprit, dans le moindre détail sinueux, l’imperceptible défaut qui faisait d’elle ce qu’elle était. Dans toute son unicité, en une quelconque clairvoyance s’arrachant à son esprit silencieux. Nul geste imprudent ne vint le trahir, bien que personne ne puisse y assister ouvertement, quel que soit le misérable spectacle qu’il puisse offrir, en l’inquiétude trahissant ses traits, le trahissant lui plus encore. Debout, silhouette inanimée dans l’ombre alentours, à côté du grand lit si souvent vide de sens, il reprit vie à nouveau, attrapant le poignet de l’humaine avec une certaine douceur. Nulle surprise que de voir quelques traces de piqure, à même de la trahir tout autant que son état misérable.

Subsistaient les mêmes traces que lui sur son avant-bras, aux secondes pourtant bien plus futiles que les siennes, s’envolant, lascives, en quelques fractions d’instant. Sa vie, tout autant qu’elle pouvait parfois sembler y tenir, elle s’en destituait ce soir, dans le semi coma dont elle était victime. Non désireux de connaître l’instinct qui le traversa de toute part, pourtant, il s’empara de la main de l’humaine, bien peu chaude en comparaison à ses souvenirs, abandonnant quelques éclats de sa vie restante à lui pour les lui donner à elle. Des heures, des jours, des semaines, mois, une année finalement. Un bien précieux dont le don le laissa hagard, subitement rageur contre ces pulsions indescriptibles. Mais déjà, elle reprenait quelques couleurs, la vie la rattrapant au lieu de la fuir, en un présent duquel il aurait préféré ne pas être l’auteur, qu’importe, elle ne semblait pas encore s’en rendre compte dans l’agitation qu’elle pouvait parfois vaguement montrer. Il prit la fuite à nouveau, jusqu’à une des fenêtres de la grande chambre, par laquelle filtrait quelques éclats de lune. Le silence, tendu, transpercé par quelques signes de l’humaine, qui cherchait à redevenir maîtresse de ses gestes, gouvernante de sa conscience, ou prête à sombrer plus profondément encore. Mais au combien il se faisait précieux en ce moment, c’était uniquement le temps, qui pourrait mettre fin à ses tourments silencieux. Enfant capricieuse qu’elle était, c’était toujours ce qu’elle ne pouvait avoir qu’elle désirait. Une vie plus longue, dont la durée presque inouïe en ces temps troubles, était due à une quelconque générosité incongrue venant du buveur de sang. Une mort sans sursaut, sans douleur, punition du fait de vivre à laquelle personne ne pouvait échapper à présent, en un courroux qui s’abattrait, frapperait. Un amour, dont son cœur était à présent totalement asséché, le moindre sentiment ayant été drainé de sa personne le temps passant, l’éternité fusant. Celle à laquelle il n’avait plus accès à présent. Ce bien qui lui échappait, sans pour autant qu’il n’ait encore cédé à l’irascible folie qui l’englobait trop souvent. Quelques plaisirs, quelques rêveries dans l’Enfer de Salvation, dans un substitut d’existence. Soledad… plus vraiment humaine, trop brisée pour l’être. Elle, pour sûr, elle avait cédé à une folie sans nom.
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Soledad M. Menendez
Soledad M. Menendez

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▌Faiblesses : Sa dépendance à la drogue
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▌Citation : " Je ressens de violentes pulsions, j'ai l'impression de glisser vers le fond. Si j'ignore d'où vient ce fléau, j'adore l'avoir dans la peau. Envoutée par des idées folles, soudain mes envies s'envolent. Le désir devient ma prison à en perdre la raison."



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MessageSujet: Re: ☾ may it be, when darkness falls (soledad)   ☾ may it be, when darkness falls (soledad) EmptySam 11 Aoû - 10:16

Il y avait un point. Ce point où le cerveau dit stop, et se met lui même en arrêt. Tout pourrait arriver à ce point, le conscient endormi, la personne ne s'en rendrait même pas compte. Alors, cette personne marche. Elle ne fait pas attention où elle va, ses seules préoccupations résidaient à se protéger. Se protéger des éléments extérieurs. Non physiquement, mais mentalement. Alors, elle sourit. Elle marche et elle sourit. Parfois, elle change de rue. Cette personne a mal, si mal que la douleur a anesthésié toute sensation. Comme le tison brûlant sa chair, il y a quelques heures. Une jeune femme. Non, une ombre. Elle a du mal à réfléchir. Elle se demande qui elle est. Pourquoi dit-elle "elle" justement ?

Passant une main sur mon front humide, je lâchais un long soupire. Même mes pensées étaient désordonnées. Relevant la tête, je me rendis compte du lieu où je me trouvais. Je savais exactement pourquoi mes pas m'avaient conduis dans cette rue. Haussant les épaules, au point où j'en étais, hein. Alors, je m'enfonçais dans ces rues sombres et malfamées, réservée aux humains, étant donné que les vampires ne trouvent aucun intérêt à la drogue. La drogue. Un bien joli mot. Engouffrée dans une ruelle, je me dirigeai de suite vers Lena, ma dealeuse. Je lui souris, et elle répondit à cette attention. Je ne savais que choisir.

-Toutes.

Alors, je sorti l'argent, et elle la marchandise. De la Kétamine. Je fus assez surprise que Lena soit en possession de ce genre de drogues encore très rares et peu connues. Je lui fis signe de la main et m'éloignais, m'installant sur le capot d'une voiture, je débutais par la Kétamine. En centres hospitaliers, la substance était utilisée comme anesthésiant. C'était exactement ce qu'il me fallait ! D'autres personnes vinrent m'entourer, et cocaïne et Kétamine se mêlèrent afin de créer une poudre unique aux effets encore inconnus pour nous. L'ambiance était détendue, ce qui m'aida à me mettre en confiance et à en prendre plus, toujours plus. Il y avait deux sortes de groupes de drogués. Il y avait les groupes égoïstes ou chaque gramme était compté, et les groupes plus "sympathiques" dirons nous, où tout est partagé sans problème. Et ce soir, j'étais tombée sur la deuxième catégorie. Du coup, la marchandise passait de main en main, de nez en nez, de veine en veine. Les brûlures commencèrent à se faire sentir, m'incitant à me refermer peu à peu sur moi même. Toujours sur ce capot, je laissais les autres se charger de l'ambiance tandis que moi, je jouais avec mes doigts. De petites flammes vinrent les lécher, les réchauffant, les engourdissant. Il arrivait souvent que mon don se retourne contre moi, dans ces moments là. Une fois droguée, mon pouvoir n'avait plus de limite. Inquiétés par la jeune femme assise à leurs côtés qui riait le regard figé sur ses mains, les autres drogués finirent par se disperser. Et je me retrouvais seule, avec mon feu au bout des doigts. Ou presque. Une autre fille était restée avec moi.

-Y te reste quoi ? persiffla t-elle.

J'haussais les épaules, l'entendant à peine, toujours focalisée sur mes doigts qui avaient cessé de brûler mais qui me semblaient à présent tout engourdis. Fronçant les sourcils, je fus alors prise d'une énergie débordante. Souriant, je portai enfin un peu d'attention à la blonde face à moi, qui s'avançait dangereusement, une main levée en ma direction.

-Hé, tu me touches pas, grognai-je.

Un rire m'échappa ensuite, ce qui parut excéder la jeune femme qui me poussa. Perdant l'équilibre, je tombais à terre sans mal. En revanche, me relever me parut plus compliqué. Profitant d'être déjà sur le sol, je me laissais tomber de tout mon long, appréciant le contact de ma peau sur le macadam. J'eu encore quelques éclats de rire, avant de me sentir partir. Le mélange de toute ces drogues avait un effet étonnant ! C'était... Comme si je planais, au dessus de mon corps. Témoin de ce qui se passait autour de moi sans pouvoir y réagir, je fus estomaquée par l'apparition. Je me croyais être Lauren de Et si c'était vrai de Marc Levy. Je voyais tout, je sentais tout, j'entendais tout. Mais je n'avais aucun contrôle sur mon corps. Le vampire s'agenouilla face à moi, empoignant mon visage, l'air soucieux. J'aurai été apte, j'aurai mis ma main dans sa figure, à celui là. J'eu envie de rire, mais ne put même pas esquisser un sourire. Mon esprit volant au dessus de mon corps, je le regardais m'embarquer. Salop. Lâche moi ! J'hurlais de toutes mes forces, mais rien ne se produisit. Je pouvais presque sentir sa peau froide sous mes doigts. Il fila à toute vitesse, si bien que j'eu l'impression d'avoir la nausée. Ou peut être était-ce la drogue. Peut être. Je reconnu sans mal l'endroit où il m’emmenait. Salop. Double salop. Un nouvel éclat de rire fit vibrer mon esprit. Une nouvelle fois, une énergie me percuta du plein fouet, et j'avais tout à coup envie de refaire le monde. En passant dans les couloirs de son grand manoir, quelques détails par ci par là ne me plaisaient pas. J'avais envie de refaire son salon. Oui, pourquoi pas. Nouvel éclat de rire, qui ne souleva même pas mon corps toujours aussi dépourvu de toute force vitale. Ce meuble, là, il manque de couleurs, non ? Nan, en fait il est bien, en noir. Et si je devais m'installer ici, où rangerais-je ma petite garde robe ? Ah, non, c'est vrai. Duncan est un salop, et je ne veux plus vivre avec lui. Je ne l'ai jamais voulu. Arg, et ces yeux qui me brûlent. "Tu pourrais pas faire quelque chose, toi ?" pensais-je rageusement.

Et puis, il me déposa doucement sur son lit. Ouais, essais de te rattraper ! Je ne savais pas ce qui était le plus douloureux. Les effets de la drogue sur mon corps affaibli ou le contact avec la peau de Duncan. Plusieurs envies se battaient en duel afin de gagner ma raison. L'envie de lui sourire, celle de lui mettre ma main dans sa figure, ou encore cette putain d'envie de vomir. A l'aide. Une fois sur le lit, je tentai désespérément de retrouver l'usage de mon corps, mais en vain. Je ne parvenais qu'à plier de quelques centimètres mes doigts, sans plus. Arg. Duncan s'intéressa alors à mon poignet. Qu'est-ce qu'il à, mon poignet ? T'en as pas assez de l'avoir déjà malmené ? Puis, il s'éloigna, laissant son regard vagabonder à la recherche d'un refuse à travers la fenêtre. Arg. Serrer la main, la desserrer. C'est n'importe quoi ça, je pouvais sentir toutes les douleurs que subissaient mon corps mais ne pouvais absolument pas le contrôler. Merde. Pourquoi avais-je pris de la drogue, déjà ? Ah, ouais, par sa faute. Crétin. Alors, je tentai de battre des paupières. Aucun résultat, mis à part que je pu sentir qu'elles avaient gonflé. Super.

Ecartant les bras, je soupirais un bon coup. Je m'étirai de tout mon long, avant d'ouvrir les yeux, tout doucement. J'eu alors un frisson, mais où étais-je ? Me redressant trop rapidement sans doute, je gémissais. Ma tête me faisait un mal de chien. Alors, cherchant des réponses à mes questions, je parcouru la pièce du regard avant de tomber nez à nez avec Duncan. Quelques brides de souvenirs me revinrent à l'esprit. Je me souvins alors de la drogue, puis de ses bras forts. Je fis la moue, comprenant que je venais de vendre ma faiblesse au vampire, il savait, à présent. Ou peut-être s'en doutait-il déjà avant ? Je soupirai à nouveau, avant de lui sourire faiblement. Son regard me transperçait de toute part, l'air grave. J'avais l'impression d'être la petite fille qui devait rendre des comptes à ses parents. Je m'éclaircis la gorge, tentant de retrouver un minimum de dignité.

-Hm. J'ai... dormi longtemps ?

Je fis la moue. Prenant une bonne inspiration, je me levai. Mauvaise idée. N'ayant pas vraiment retrouvé mon équilibre, je me laissais retomber sur le lit. Je passais une main dans mes cheveux encore humides de ma transpiration, nerveuse. Je pinçai mes lèvres entre mes dents avant de reprendre la parole. Enfin, se fut plus un souffle que des paroles bien articulées.

-Est-ce que... je peux emprunter ta salle de bain ? demandais-je, me faisant toute petite.

Mon regard se déplaça alors sur mon corps, déjà apeurée par ce que je pourrai y voir. J'ouvris de gros yeux lorsque je vis ces traces sur mon bras. Je me maudissais intérieurement, j'avais du vraiment abuser de la drogue, car je n'avais encore jamais été jusqu'à me faire faire un tatouage. Mince alors.
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Duncan J. Thunder
Duncan J. Thunder

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MessageSujet: Re: ☾ may it be, when darkness falls (soledad)   ☾ may it be, when darkness falls (soledad) EmptyMer 22 Aoû - 18:05


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WE REALIZE IT'S EASY, TOURISTS AND ME. FILL THE MOUTAINS, THIS ECHOES, ECHOES IN OUR HEADS. THERE IS A DEAD CALM. YET THE NOBLE BELIEVE, PEOPLE MAY SHOW HOPE. THROUGH THE FLAMES I SEE, NOW A DARK BOAT WONDER INTO THE HOPE. THE MORNING RAIN. ALL ITS CALM RIPPLES IN PLACE, ALL THE SEAGULL ATTACKS IN, AND THE SEAGULL BREAKS INTO THE DEAD CALM.
Silencieusement, distraitement, l’orée de la nuit avait laissé place à ses teintes profondes. La noirceur avait tout envahi, dévorant chaque parcelle de couleur, de ces ombres absorbant la vie, propices à l’existence des vermines. A la sienne, dont chaque seconde s’égrenait en une pulsation, en un frôlement sensible et discret. C’était ses restants d’âme, ou quelque consistance que ce soit en lui qui s’amenuisait à mesure que le temps filait. Le temps. Eternel animal qu’il avait été, longtemps, il s’était bercé de l’illusion que même celui-ci, n’avait plus aucune prise sur lui. Misérable erreur, de laquelle il ne pourrait expier ses péchés, si ce n’est dans l’aboutissement de son éternité. Dans ces souffles de vie qui s’évanouissaient, il ne savait guère quelle main tendue il avait décidé de lancer en direction de l’humaine illusion qui ensorcelait ses jours. Ses souvenirs, en les quelques mots qu’elle avait eu l’audace de prononcer, cette colère sourde qui rongeait ses tripes dans le flot d’incompréhension qu’il ne désirait pas dompter. Elle mentait, ou tout au pire, se berçait de folies sans nom, sans fond. Même la plus infâmes des ordures n’avait pas trouvé assez de consistance en lui à aimer, à chérir en quelque forme que ce soit, si ce n’est sa naïveté, dont elle s’était jouée avec sournoiserie. Alors pourquoi elle, humaine si différente, si contradictoire avec les règles implacables qui régissaient son règne à lui, en ces temps perturbés ? Parce qu’elle était toute aussi déchue que lui ? Poupée de chiffon, perdue, effondrée dans une rue, elle avait semblé si vulnérable, en proie à tous les dangers de la nature, des dures lois instinctives qui semaient sang et mort dans les rues de Salvation. La destituer des derniers soupçons de vie dont elle recelait aurait été si facile, elle n’y aurait opposé la moindre résistance, et avec elle, serait morte la folie qui le rongeait. Et pourquoi ne l’avait-il pas fait ? Quelle était cette poigne sainte qui l’avait conduit dans une clémence incontrôlable à la ramener vers le semblant de vie misérable qu’elle menait ? Ces affres, teintés de questionnements sans fin, il tentait vainement d’y échapper, ne pas se questionner de la sorte. Quitte à vriller de quelques gorgées d’alcool ses pensées. Au clair de lune transperçant les carreaux de la fenêtre, c’était dans cette fuite sans fin qu’il se perdait à corps perdus, dans le lourd silence de l’immensité du vide. L’immensité de l’endroit, dont il commençait à peine à mesurer l’importance.

Corps à la vie pantelante, oscillant entre néant et clairvoyance, l’humaine qu’il avait sauvée semblait plongée dans un sommeil sans fin. Fait de ses propres démons, créés par ses propres songes, parsemés au gré des années de souffrances qu’elle s’était infligés. Pauvre petite chose, si fragile, si sensible. Si stupide, bercée par l’espoir de pouvoir duper la sagesse de l’éternel. Ou bercée par l’espoir d’arracher au sans-âme, un quelconque ressentiment. Une moindre sensiblerie, là où ses songes tourmentés ne le rendaient que plus bestial encore. Dans le silence de la nuit, elle émit quelques gestes, quelques paroles marmonnées dans ses cauchemars, vagues signes de vie auxquels il n’offrit guère d’intérêt : elle était perdue dans sa traversée du désert. A lutter avec elle-même, avec ses vieux esprits qui rodaient encore en son esprit. Ceux qu’il avait fui, de son côté, en même temps que son humanité misérable. Indifférent. Et pourtant soigneux, d’instincts restés gravés dans sa peau, il ne bougea pas, de longues heures durant, fiché devant cette même fenêtre, cette observation sempiternelle qu’il connaissait par cœur. Mais dont, d’apparences, il ne semblait guère se lasser. Une infinité de vie qu’il perdit à patienter, dans l’immobilité, l’inutilité. Jusqu’à ce qu’elle revienne à la raison, au semblant de clairvoyance dont elle était dotée. Peu, trop peu. Persuadée d’être invincible, d’être indomptable, d’être inatteignable, ses maux les plus douloureux étaient pourtant ceux qu’elle s’infligeait à elle-même. Alors qu’elle reprenait vie, qu’elle s’éveillait à la réalité, il n’émit aucun signe en sa direction, aucun geste ne serait-ce que pour lui octroyer le luxe d’un regard. C’était une attention qu’elle ne méritait guère. Une vision qu’il n’avait peut-être bien pas le droit de s’offrir ; bafouée comme elle l’avait été en ces murs, il ne serait pas surpris de la voir disparaître en quelques secondes après avoir retrouvé le cycle de ses idées. Son sang, il le sentait, s’était peu à peu débarrassé de la pollution qui le détruisait, mais son esprit rien qu’à deviner ses gestes, restait plongé dans un brouillard grisant. Ce n’est qu’alors qu’il daigna lui accorder un regard, l’éclat de ses azurs reflétant les rayons de lune qui se posaient sur sa peau, lui donnant un aspect plus fantomatique encore que la mort elle-même. C’était la marque de l’éternel, le sceau d’un bond dans le vide tortueux de la mort qui s’affichait sur sa peau, la rendant laiteuse, blanchâtre. Jusqu’à ce qu’il quitte sa demeure de longtemps, pour s’approcher du chevet de son lit, examinant l’humaine. A son sourire, il n’émit aucun signe quelconque, si ce n’est un regard entendu, sévère sur sa petite personne. En son esprit, elle s’était peut-être déjà servie tous les prétextes qui soient pour accepter sa condition.

« Plusieurs heures. » Répondit-il simplement au questionnement de l’humaine, peu désireux de lui offrir plus de détails : ses souvenirs, tout autant qu’ils étaient flous et indicibles, restaient présents. Et dans ceux-ci, déjà, elle devait savoir que son interlocuteur nocturne n’avait rien de l’être le plus bavard qui soit. Plus encore, depuis que le tison de sa dernière trahison restait fiché dans les entrailles de Thunder. Cette façon obséquieuse qu’elle avait eu de vouloir lui arracher quelque confession, ces paroles assassines tout autant que mielleuses dont elle avait usées. Ces sentiments, dont elle avait usé, qui ne pouvaient pas être. Pas ici, pas maintenant. Pas entre eux. Et pourtant, dont il n’avait que trop souvent été la cible, rendu plus misérable encore par ces ressentis infiniment humains. Puissants et destructeurs à la fois. Silencieux, distant à souhait, silhouette impénétrable dans la pénombre de la chambre, il lui tendit un verre : celui dans lequel il avait passé ces heures à siroter son fameux alcool ambré. Une gorgée, qui sait, pourrait suffire à lui rendre toute sa tête, ou un semblant de contenance. A sa tentative de se relever, il n’esquissa aucun geste pour la retenir. Et à sa nouvelle question, il n’émit aucune réponse, plusieurs secondes durant, alors qu’il l’examinait, presque soucieux. Masquant pourtant au possible cette tension le rattrapant, affichée avec discrétion par l’unique froncement de sourcils qui électrisa son visage. C’était, il semblait, la première fois qu’elle daignait découvrir la malédiction qui s’était gravée sur sa peau, avec toute l’imprudence dont elle recelait, pauvre petite chose, toujours aussi naïve. Ça avait dû lui sembler si facile, bien plus facile que la vie elle-même que de s’offrir à des substances meurtrières, stupide chose qu’elle était, lorsqu’elle croyait qu’elle était capable de se dresser contre la vie elle-même. « Ce n’est pas un tatouage. » C’est teintés d’une indifférence lourde, voire moqueuse, que ces paroles avaient franchi ses lèvres : au combien elle avait dû se perdre ces derniers jours durant pour ne pas remarquer que sa vie se perdait à toute allure ? Ne lui laissant guère l’occasion d’émettre une réponse, il souleva sa manche, découvrant son avant-bras avec dédain. « Tu serais morte dans cette rue. Je t’ai donné des jours en plus. Fais en bon usage. » Des instants d’existence qu’il avait volés à d’autre, qu’il lui avait donné, dans un instant d’inconscience. De folie sans nom. De grisante impression ravageant ses entrailles, dans ces instincts qu’il ne maîtrisait jamais, et qui l’avaient si souvent détruit. « Tu connais le chemin, pour la salle de bain. » Il ne serait pas l’attentif samaritain qui porterait assistance à ce martyr affiché. Du moins, l’espérait-il encore alors qu’il sondait l’humaine du regard, la chose déchue qu’elle était devenue, incapable de se lever sans tituber, lui qui croyait qu’elle était dotée d’une force de caractère.
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Soledad M. Menendez
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MessageSujet: Re: ☾ may it be, when darkness falls (soledad)   ☾ may it be, when darkness falls (soledad) EmptyLun 27 Aoû - 15:00

J'avais quelques mots de ventre, mais ceux ci restaient su supportables. Ce qui l'était moins en revanche, était le regard du vampire. Je n'aurai pas été dans cette situation que je le lui aurai rendu volontier, mais étant en mauvaise posture, je ne relevais pas. Je fini même par détourner le regard. Arg, que je détestai être en position de faiblesse. Boudeuse, j'ouvris de gros yeux lorsqu'il me tendit un verre d'alcool. Lui, ou il n'y connaissait rien à la drogue, ou il souhaitait ma mort. Sans un mot, j'écartai son bras tendu vers moi comme signe de refus. J'allais y vomir le peu de vie qu'il me restait. Il dévoila alors son bras, où des signes semblables aux miens étaient gravés. Je ne pu retenir mes gestes: je saisi son poignet. Pas un tatouage, disait-il. Et il est vrai que ça ne pouvait en être un: les chiffres inscrits défilaient, changeaient. A y regarder de plus près, cela ressemblait à une montre incrustée dans la peau. Regardant à nouveau mon bras, je remarquai que je n'avais pas les mêmes chiffres que Duncan. Ce n'était donc pas une montre, ce n'était pas universel. Chacun avait le sien. Je fronçais les sourcils avant de relever un regard interrogateur vers mon interlocuteur.

-C'est toi qui m'a fait ça ?

Car après tout, il était étrange que je découvre ceci en même temps que je le découvre sur lui. A ma connaissance, nous étions les seuls à avoir ces traces. Et je ne les avais pas avant ma venue ici. Mon regard se chargea d'intensité, et la colère monta. Cependant, ce n'était pas le moment de faire un scandale, moi qui ne tenais toujours pas debout. Il finit par m'avouer m'avoir donné du temps. Du temps ? Du temps pour quoi ? pour vivre ?

-Comme l'horloge de notre vie, soufflais-je pour moi même.

Alors, de qui venait-ce, si se n'était lui qui me l'avait gravé sur le bras ? Qui se riait de nous, de notre temps de vie. J'eu un sourire amusé. Je retins quelques remarques cinglantes, alors que j'avais envie de rire du fait que Duncan avait 'du temps à perdre'. Un vampire dont le temps est compté. Ha ha. Mais je baissai la tête afin de ne pas attiser la tension déjà palpable de la situation. Duncan finit par m'autoriser à aller dans la salle de bain. Très bien. Je me laissais glisser sur le drap du lit, jusqu'à ce que mon fessier ne touche le sol. J'étais pitoyable. Je restai ainsi quelques minutes, avant de me relever d'un bond, sans sourciller, sans vaciller. Un sourire fière et satisfait étira mes lèvres dans un air de défis. La concentration, il n'y avait rien de tel pour parer aux effets de la drogue, mais ça demandait quelques années d'exercice et une volonter de fer.

-Bien, je ne m'attarderai pas, de toute façon, lui soufflais-je en prenant la direction de la salle de bain.

J'avais assez montré de faiblesse pour la journée, il fallait que je disparaisse. De sa vie, de toute vie à Salvation. Je me retrouvai entre des représailles de plus d'un siècle, et lorsque je demandai des explications, ça semblait inimaginable. Alors quoi, je me fais tabasser tranquillement sans demander mon reste ? Bien, alors je ne demanderai plus rien. La douche ne dura pas plus de six minutes durant lesquelles je calmai les spasmes de mon estomac, lavais mon corps et mes cheveux. J'empruntai une serviette de bain au vampire avant de me rhabiller et de quitter la pièce, bien décidée à quitter la demeure toute entière une bonne fois pour toute. Sourire aux lèvres, je fourrai la serviette de bain dans les bras de Duncan avant de me retourner, prête à descendre les escalier.

-Bonne journée.
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