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 « Love is not enough » Orphée

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« Love is not enough » Orphée Empty
MessageSujet: « Love is not enough » Orphée   « Love is not enough » Orphée EmptyDim 27 Mai - 1:15

« Love is not enough » Orphée 958258tumblrllrekfQtY11qfq6uq
« If I tell you you're mine »


    Dès ici-bas, il existe une vie bienheureuse. Le jour des obsèques de mon frère, le soleil brillait. Un soleil ardent qui faisait oublier que l'on était au début d'avril. Les jonquilles balançaient doucement leurs coroles dans la brise légère. Tout se préparait à la grande fête du printemps, une fête que mon frère aurait plus que quiconque aimé vivre. Mon frère... son sourire lumineux éclatait sur la photographie que je gardais sur ma table de chevet. Il était rieur, fantasque... son souvenir me poursuivait. Au fond, cette photographie était une image figée dans le temps, une image superficielle qui renvoyait le plus beau côté de mon frère à celui qui la contemplait. En réalité il n'était pas si amusant que cela. Néanmoins, son visage apparaissait derrière moi dès que je me regardais dans un miroir, me hantait comme une ombre, se superposait à celui de n'importe quel jeune homme rencontré dans un coin de rue. Et pourtant, je savais que je n'avais pas joué un rôle particulier, unique, dans la vie de mon frère, à part le fait qu'à ses yeux j'étais et je resterais le meurtrier de notre mère. J'avais dû faire face non seulement à mon propre chagrin et au choc que j'avais subi, mais encore aux regards curieux et à une sorte de pitié malsaine. Même pendant l'enterrement, je me souviens que je m'étais senti étranger. Mais personne n'avait voulu prêter attention au jeune homme qui se tenait en retrait, à l'écart de la foule. J'étais arrivé le premier, j'étais parti le dernier après avoir jeté une poignée de terre sur le cercueil que les employés se hâtaient d'enfouir avant de rentrer chez eux prendre leur thé. Aujourd'hui j'étais seul, je n'avais plus de famille et je ne m'en plaignais pas. Ces souvenirs remontaient à la surface dès qu'ils le pouvaient mais je m'étais juré que jamais ils m'atteindraient au point de m'abattre. Je m'efforçais d'oublier le passé, j'aurais tout donné pour effacer de ma mémoire ces meurtriers souvenirs. Ils me rendaient misérable, me tracassaient et me suivaient partout où j'allais. Le repos n'était pas permis, c'était un vrai calvaire que de supporter toutes ces images dans mon crâne, ne sachant comment les disperser. Ne sachant comment les faire sortir. Inutile d'essayer, elles resteront là à tout jamais. Elles sont encrées en moi, dans ma peau, dans ma tête, dans ma vie. On ne peut pas revenir en arrière, il est désormais trop tard. La sentence est tombée, je suis coincé, partagé entre deux mondes. Celui de l'extérieur et celui de l'intérieur qui prends une place trop imposante dans ma vie. Je suis construit à partir de deux facettes, deux personnages que tout oppose. Je sens ces deux personalités qui se battent à l'intérieur de ma personne guettant la moindre fissure pour prendre le dessus. La nuit je m'endors dans mon lit, le matin je me réveille dans une ruelle. Plus rien ne tourne rond, des murs se créent autour de moi et ils retrécissent, inutile d'essayer d'échapper, ce serait une perte de temps. Alors je souffre en silence, un nouveau code de silence et de mensonges. Une carapace enveloppe mon être et n'y laisse entrer personne.

    La méfiance me contrôle, cette double personalité me tient loin de tout signe de vie, du moins dès que j'en ai l'occasion. Ma démarche semble irrégulière, je me mets à boire de plus en plus pour oublier tous les malheurs vécus durant ma misérable existence. Je ne suis plus moi-même, ce corps ne m'appartient plus. Je ne trouve pas le moyen de me faire guérir, je ne sais comment m'y prendre. Je fais fuir tout être vivant. Il faut que je cesse d'avoir mon air gentil, c'est un air trompeur. Pas que j'en épprouve l'envie, mais cet être ou cette chose ou je ne sais quoi fait de moi ce qu'il en a envie. Je suis réduit à une petite marionette dont les ficelles risquent d'être brûlées. Mais pour l'instant, elles étaient bien maniables... car Arès y prenait un malin plaisir à s'en occuper personnellement.

    Quartier aisé, rue déserte dont les ombres de silhouettes anonymes réalisaient des danses macabres. Danses dont le but était d'effrayer les plus peureux, les plus naïfs. Lumières tamisées éclairant à peine un bout de chemin, laissant entrevoir des images qui n'étaient pas réelles. Créatures nauséabondes laissant leur dîner dans des ruelles dont même les plus aventuriers n'osaient pas y mettre les pieds. Paradoxe, m'offrant un soleil fascinant aux rayons chauds et éclatants, me rapellant la beauté de tes cheveux soyeux. Boucle d'or aux yeux espiègles, au sourire malicieux. Mèches parfaites se baladant au rythme du vent, mine boudeuse à l'apparence craquante. Pensées niaises limite effrayantes pour un Dieu de la guerre. Journée qui commence, mon hôte déjà bien caché au plus profond de lui me laissant pour la toute première fois admirer la belle lumière d'une journée de printemps. Croisant de belles créatures aux longues jambes, je remercie le Dieu suprême de bien avoir fait son travail. Beauté superficielle ne pouvant remplacer celle de ma Déesse. Aphrodite même la femme que tu as choisis, ne peut oser prétendre être à la hauteur. Tu es parfaite. Tu es là, face à moi. Telle une enfant qui a su me surprendre, tu es arrivée par surprise. Imprévisibilité à laquelle je ne m'y étais pas attendu. Souhaitant qu'en cet instant tu sois la meneuse de ce corps désirable. Prenant le risque de vérifier.

    « C'était définitivement improbable que la seule lumière du soleil puisse illuminer tout un quartier. »
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Orphée A. Highness
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MessageSujet: Re: « Love is not enough » Orphée   « Love is not enough » Orphée EmptyVen 1 Juin - 0:57


    Dégoût, mépris, répulsion, écœurement,… Des choses bien trop familière pour qu’elle m’atteigne. Trop de petites choses sans intérêt, mortelle et sinueuse. Ecoutez l’une d’elle et vous les écoutez toutes. Insatiable travers de l’homme de que répugner ce qu’il ne connaît. L’homme ne saura se connaitre que lorsque qu’il acceptera de voir plus loin que son propre horizon. Peu de choses sont accepté, bien peu de choses encore sont aimées, alors à quoi bon innover ? A quoi bon chercher à être soit quand tout vous dispose à être autre chose.
    Malaise, gêne, … Petits détails auxquels il ne faut plus prêter attention, avancer et ne pas regarder. Ni en arrière ni en avant. Se frayer son chemin, ne pensant qu’à son propre bien être et à son but. Tout est dans l’objectif. Ne pas se détourner et ne pas douter. Tous paraîtrons alors, vide, fluet, leur avis ne compterons plus et alors en avançant tranquillement la tête haute plus rien de sera impossible… ou presque. Leurs ressentiments ne seront rien.
    Le scepticisme, la peur, la mort… Dernier recours quand on ne comprend pas, quand on ne maitrise pas, anéantissement total. La fuite ou le combat, pour son âme… pour son corps. L’envie de survivre, l’envie de vivre outre leurs idées obtuses d’hommes basiques, aux pensées basiques, aux instincts basiques ne souhaitant pas comprendre l’évolution possible de nouvelles idéologies… J’avais tenté de voir plus loin, d’essayer de comprendre, de tenter, de me battre et j’avais réussi… Eux qui me traitaient de faible, n’était en réalité que jaloux cette volonté et de cette réussi, certes peut-être pas à première vue, mais au plus profond de leur cœur. La déception de se sentir faible à son tour.
    Tout est dans l’objectif. Malgré tout ce que l’on dira il me faudra continuer quoi qu’ils ressentent et quoi qu’ils veuillent. Je ne transigerais pas sur mon être et sur moi-même, ils n’ont pas eu ma vie, n’ont pas vécut mes épreuves, n’ont pas dépassé mes obstacles et mes envie… Ils n’ont pas vécut ma vie. Je savais ce que j’avais fait et pourquoi je l’avais fait. Ils n’enlèveront rien à cela, à sa valeur et à ses répercutions. Ce que j’étais peu d’entre eux pouvait le devenir. Des idées préconçues, des pêchés qui contrôle tout, une prétention et un orgueil hors de toute mesure.

    2 mois, 2 mois d’une nouvelle vie, 2 mois de nouveauté, de moi de beauté, de nouvelles rencontres, d’étrangeté aussi. Le calme revenait doucement, doux parfum qui tente de retrouver sa place dans ce monde de puanteur. Rien n’était moins facile que de trouver la tranquillité. Heureusement il y avait les animaux, merveilleux échappatoires à la bêtise humaine. Il ne voit pas la laideur, il s’en fiche même royalement ! Ils ne perçoivent que l’amour, la tendresse et les délicates intentions. On peut dire qu’ils ne sont « que » des animaux mais la plupart sont bien plus humain que beaucoup d’Homme.
    Je suis fatiguée, toujours plus fatiguée… J’en ai marre de devoir me battra contre moi-même. Je le sens ça me guette de l’intérieur. Mais quoi ? Qu’est-ce que je raconte ! Tu délire ma pauvre amie, une chose qui te guetterait de l’intérieur et puis quoi encore ! Et pourtant… Je ne parvenais pas à me convaincre réellement, il me semblait jouer un jeu, tentais d’échapper à quelque chose d’invisible, d’invincible. Mais après tout qui pourrait s’intéresser à moi, faible humaine défigurée à qui on aurait bien voulu rendre sa beauté ! Oh oui immense, fabuleuse beauté mais avait-elle réellement un sens ? Rien n’était moins sur… Je pensais à Peter… Lui m’avait donné un sens, mais il semblait s’y perdre lui-même de plus en plus intensément et sans ce point de repère je sombrerai à mon tour. Je n’avais pas le droit, je le savais, il fallait me battre, toujours plus, il ne fallait pas que je pense tout cela où je perdrai tout espoir.
    Mais pour l’instant j’étais juste fatigué. Je marchais dans la rue, et quelle rue ? Je n’en avais pas la moindre idée, quelqu’un d’autre semblait guider mes pas. J’avais un but à atteindre, mais lequel ? Une bien grande question que voilà. Encore cette fatigue, elle me prenait telle une chaleur qui vous enveloppe avec délicatesse, elle voulait que je m’endorme, elle voulait que je lui laisse ma place… Mais non je ne voulais pas laisser ma place ! Qui était-elle ? Etais-je en train de devenir folle ? J’espérais de tout cœur que ce n’était pas le cas ! Je tenais trop à ma liberté pour me retrouver enfermé entre quatre murs ! Mes yeux se fermaient, je les rouvrais ! Mes muscles lui laissaient le contrôle, je tentais malgré tout de garder les commandes ! L’objectif approchait, je le sentais !! Pourquoi devais-je partir ? Il fallait que je reste moi-même ! Pour la première fois je voulais garder le contrôle, pour la première fois je voulais rester !

    Le voilà, je le vois enfin… Mon objectif. Il semble s’épanouir dans ce lieu sombre et en effet il y trouve parfaitement sa place ! Des dizaines de sentiments se bousculent en moi, je ne sais comment réagir ! Castiel… Tu sembles attirer mon corps à toi comme un aimant ! Je te vois te rapprocher, trop lentement à mon goût, j’ai envie de courir te rejoindre et de te nommer. Mais pas Castiel, non un autre nom qui ne veux pas sortir… Néanmoins, je te déteste, tu n’es rien à mes yeux, tu n’as toujours été qu’un puceron pour moi, haïr c’est la seule chose que j’ai toujours pu faire avec toi, te haïr ! Je ne souhaite qu’une chose, m’enfuir d’ici à grandes enjambés, être loin de toi le plus rapidement possible !
    Mais mes jambes ne me répondent plus, mon besoin d’être près de toi est trop grand, je ne peux plus faire marche arrière ! Tu es là à quelques pas de moi, tu me regarde et je ne peux quitter des yeux ! Qui que je sois, je ne peux nier ta beauté, ta prestance. On en oublierait tout ce qui nous entoure… Alors que je t’observais, admiration mêlait de dégoût, voilà que tu prends la parole. Ta voix n’est pas habituelle, elle est plus puissante, plus envoutante. Elle m’incite à m’endormir, à laisser ma place… Gardant les yeux bien ouverts je tente de t’écouter.

    CASTIEL : « C'était définitivement improbable que la seule lumière du soleil puisse illuminer tout un quartier. »

    Ces paroles me semblent tellement déplacés vu le contexte actuel ! Je n’ai qu’une envie lui cracher à la figure et partir de ce lieu en courant. Cependant ma réaction ne se fait pas aussi agressive, et si j’arrive à contrôler mes paroles, je ne parviens néanmoins pas à mettre le ton voulu

    ORPHEE : « Castiel, te voilà observateur maintenant ! Tu remarqueras cependant que ta présence obscurcis tout le quartier ! Les minables comme toi ne trouvent leur place nulle part ! Même dans des quartiers tombant dans une telle désuétude ! »

    Laissant ma voix retomba tout en douceur, presque aimante alors que je n’avais qu’un souhait y mettre tout mon dégoût possible ! Mais alors que je reprenais tout doucement mes esprits, une vague de pouvoir se déversa en moi, me paralysant de l’intérieur et me forçant à lâcher prise comme jamais auparavant et alors que je sombrais rapidement dans les profondeurs abyssal de mon inconscient j’entendis ma voix prononcer, coulante d’amour

    APHRODITE : « Arès, mon doux Arès… Si seulement le soleil y était pour quelque chose ! Je suis enchanté de te revoir très cher compagnon. »

    Ravie d’être la nouvelle maîtresse de ce splendide corps, je laissai fleurir un immense sourire sur mes lèvres. Le jeune homme devant moi resplendissait de grâce et de grandeur ! Arès, puissant Dieu de la guerre et mon tendre amant ! Tant d’eau avait coulé sous les ponts depuis notre dernière rencontre… J’étais heureuse d’avoir envoyé valser la petite humaine pour pouvoir apprécier à sa juste valeur le moment à venir.
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