SATAN ; Master DEVIL ▬ Master Of Puppets
▌Nombre de messages : 784 ▌Fireflies : 0 ▌Date d'inscription : 17/08/2009 ▌Age : 34 ▌Age du Personnage : Plus vieux que le monde. ▌Playlist : The Rolling Stones - SYMPATHY FOR THE DEVIL
| Sujet: INTRIGUE n°1-1 ~ Search & Destroy Dim 3 Jan - 19:34 | |
| Talk about a Hell
Search and Destroy...
Banlieue résidentielle, quelque part dans une ville Australienne encore intacte.Il l’a toujours envié. A toujours voulu savoir ce que ça pouvait faire que de vivre une vie parfaite. Il l’avait regardé partir ce matin, comme tous les autres matins, embrassant sa femme, caressant la tête de son chien, avant de monter dans sa voiture. Il en avait éprouvé de la douleur, spasme violent qui déchira ses entrailles quand il la vit rentrer, seule dans cette grande maison. Il avait fermé les rideaux et était resté dans le noir un long moment, cherchant, espérant trouver un moyen de rendre réelle sa douloureuse obsession…
Envie. Il était rentré comme chaque soir. Il fut surpris de constater que toutes les fenêtres étaient plongées dans l’obscurité. Son collègue fut le premier à voir la boîte, à l’ouvrir tandis que l’autre parcourait la maison, son arme à la main. Ereinté par cette journée au poste, il n’avait rêvé que d’une chose retrouver sa femme, s’installer avec elle dans ce sofa qui était à présent éventré pour regarder la télévision. Comme le ferait n’importe quel couple. Il se crispa quand son partenaire lui intima de rester calme, de ne pas chercher à savoir ce qui se trouvait dans le paquet. Sans comprendre pourquoi son regard se posa sur ce voisin mielleux qui semblait ravi et qui venait d’arriver sur le porche.
« - Je vous admire. Je vous Envie. Je voulais juste savoir.. Savoir ce que ça fait que de vivre une vie normale... Votre vie. Avec votre épouse, dans votre maison. Je voulais savoir ce que ça fait d’apprendre qu’on va être papa… » Sauf qu’il n’avait jamais su qu’il serait papa. Il ne le saurait jamais, et cette rage sourde qui lui brisait les côtes l’empêchait de le réaliser. Une partie de sa femme gisait dans cette boîte en carton, son secret cruellement gardé par cet ami qui avait mentit. Le coup de feu partit tout seul. L’envieux s’effondra à terre, satisfait d’avoir vécu cette vie qui lui était si chère, pendant une seule seconde, avant de se faire rejeter comme à chaque fois….
Colère. New York, au même momentMal d’une nouvelle génération, maladie incurable que personne ne veut vraiment soigner. Il en avait été victime et s’y perdait un peu plus chaque jour, devenant incapable de se mouvoir, trouvant juste la force nécessaire pour se rendre dans la cuisine. Il était resté dans cette pièce pendant deux jours, forcé de rester assis sur sa chaise, ployant sous le poids d’ordres qu’il n’entendait pas vraiment. Il avait mangé, mangé à en avoir mal au ventre comme souvent. Il savait que cette jolie demoiselle était gentille, qu’elle s’occupait de lui parce que personne ne le voulait. Il avait commencé à s’inquiéter quand il avait réalisé qu’il ne pouvait pas se lever. Il avait finit par comprendre son erreur quand son nez heurta son assiette, noyant sa face bouffie dans le gras de sa sauce. Manger plus que nécessaire, une habitude chez lui. Manger plus que de raison ? Une nouveauté qu’il n’aurait pas l’occasion d’essayer à nouveau…
Gourmandise. Tôkyô, le lendemainElle voulait être la plus belle. Son visage sur les magasines ne lui suffisait plus, elle voulait que le monde entier l’aime. Il lui avait dit qu’elle était magnifique, la plus belle de toutes, qu’elle méritait de la reconnaissance. Elle l’avait cru, avait bu ses paroles comme on boit le plus mortel des arsenics. Elle avait eu confiance en lui, lui qui était si beau et pourtant elle avait hurlé, c’était débattu quand il s’en était pris à son beau visage. Il l’avait frappé, brisé, mutilé et l’avait laissé là, dans cette chambre d’hôtel. Elle avait le choix, il lui avait dit avant de partir. Soit, elle se servait du téléphone pour appeler à l'aide. Soit, elle pouvait se servir des calmants qu’elle avait dans sa valise. Cruel dilemme qui s’offrit à elle. Malgré la douleur, la peine qu’elle éprouvait, elle n’hésita pas un seul instant. "Vanité des vanités, tout est vanité." Elle ferma les yeux, cette citation dans la tête, bien qu’elle ignore d’où elle venait, et qu’elle sens elle pouvait avoir. Dans ses derniers songes, elle rêvait de sa gloire, et revoyait ce jeune homme lui dire à quel point elle était belle…
Orgueil. Hyperion, bureau du MaireLa jeune femme jubilait, satisfaite du travail de ses pairs. Le but était simple, se distraire, briser cette morne ritournelle qui s’était installée depuis quelques temps. Animer cette triste vie qui n’avait en rien les couleurs que leur avait promis Satan en les libérant. Ils avaient fait de leur mieux pour laisser des traces, pour qu’on comprenne que les vulgaires démons n’étaient pas les seuls à fouler cette terre. Sept Vertus, Sept Péchés. Ils avaient voulu s’amuser, rire de la stupidité des êtres humains qui se signaient déjà et se terraient dans leurs petites maisons dans l’espoir de ne pas mourir comme ces quatre pauvres fous. Victimes choisies au hasard, assassinées par leurs propres fautes. Il n’en restait plus que trois, et tout serait parfait. Ces Anciens, seraient enfin connus de tous, leur identité restant bien dissimulée cependant. Elle attendait son heure, dominant cette ville qu’elle dirigeait si bien. Elle savait que ces petites tueries ne seraient pas suffisantes, qu’il en faudrait bien plus pour être pleinement satisfait de ce jeu dangereux auquel ils aimaient tant jouer. Luxure.. Elle était déjà en route, préparait les pions de la sombre partie qu’elle allait bientôt entamer. Paresse… Cela faisait un an qu’il avait mis en marche la machine infernale de sa folie silencieuse. La vérité éclaterait bientôt au grand jour, et son œuvre serait affichée aux yeux de tous. Avarice… Les derniers détails venaient s’ajouter aux autres pièces, les dernières finitions pour rendre l’esquisse parfaite. Dead Gardens, Hyperion Il avait couru après ce vampire toute la nuit, et savourait sa victoire, imaginant les supplices supplémentaires qu’il pourrait lui faire subir. Il les détestait, ces sangsues écœurantes, les anciennes comme les nouvelles. Ses doigts ensanglantés serraient la gorge pâle du vampire, la meurtrissant avec délice. Qu’elle fut sa surprise quand son jouet vola en fumée, consumé par des flammes qui étaient sortie de nulle part. Le démon recula, énervé d’avoir perdu sa proie, d’avoir laissé un autre la détruire. Sa surprise augmenta un peu plus quand il la vit arriver, poupée de porcelaine fragile au sourire enfantin. Oublié le vampire, oubliées les envies de meurtres. Une soudaine envie plus perfide glissa dans ses veines, grisant ses sens soudainement meurtrit. Deux flagrances, et pourtant il ne voyait qu’une seule personne. Dominé par ces impérieuses sensations, l’imbécile se perdit un instant dans les prunelles de la créature malsaine qui s’était approché de lui. Douleurs, cris, agonie.. Une forte odeur de sang emplie l’air, se déversant en lui comme s’il en était la source. Sa souffrance se répercuta sur les murs miteux, emplissant son cœur, faisant vibrer son âme démoniaque qui cherchait à quitter ce nouvel Enfer. Sa vie prit fin dans un cri, un hurlement qui submergea toute la ville à l’instant même où il disparaissait, brûlé, comme le vulgaire vampire… Hyperion Les voiles tombèrent, les masques volèrent en éclats. Les Ténèbres dévorèrent ces prunelles si humaines l’espace d’un instant. La douleur de celui qui venait de périr, la torture qui lui avait été infligé, ils l’avaient tous ressentit. Ils avaient tous souffert sans connaître la cause d’un tel mal, cessant leurs sombres activités pendant une fraction de seconde. Elle avait brisé les carreaux de la fenêtre devant laquelle elle était restée. Elle avait hurlé en même tant que son comparse. Plus ancienne, plus sage, l’écho de cette souffrance avait été plus intense pour elle. Haletante, elle fixa l’horizon sans le voir, appelant silencieusement les six autres, comprenant que quelque chose de mauvais se tramait, pour eux comme pour les Autres.
Le Virus n’était qu’une mise en bouche. Une scène de cette sombre tragédie qui vient d’entamer son deuxième acte. Ils se croyaient les Maîtres de ce monde décadent. Démons, Vampires, Elus, Sorciers… Ils ont tous compris que quelque chose n’allait pas et qu’ils étaient tous menacés. Dissimulé derrière ce doux désordre, l’ennemi guette, comble les failles de son plan. La tension monte et les meurtres continuent de plus belle. Les Démons ont été les premiers touchés, leur effectif diminue un peu plus chaque jour, les Vampires commencent à ressentir les effets de cette douce folie. Trahis, ils le sont tous et brûlent de trouver celui qui ose décimer sa propre race sans remord.
Notre survie dépend de nos choix. Faire les bons, et ne pas regarder en arrière voilà ce qu’il reste à faire. On ne sait jamais qui peut nous pourchasser. Les masques ont été forgés dans les cendres et la douleur, et dissimulent la noirceur de chacun. Impliqué ou non, concerné ou non, n’oubliez jamais que la menace est toujours présente, qu’elle risque de vous tomber dessus à n’importe quel moment…
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