Chapitre 1 ▬ if everyone loved, nobody lied

Vendredi 13 juillet 1993. Avez-vous déjà entendu parler de cette légende disant que les vendredi treize portaient malheurs. Oui, vous en avez entendu parler. Mais qu'en est-il si on nait ce jour-là ? Cela porte-t-il bonheur ou malheur ? Jaymia Hemingway pourrait peut-être nous donner cette réponse.

« Jaymia ? Jaymia où es-tu ? ». Une jeune femme âgée de trente ans environ parcourait la petite maison du centre-ville de Salvation. Cette dernière avait une peau halée, des cheveux noirs de geai et des yeux en amande. Elle était à la recherche de sa fille âgée de six ans à l'époque. Cela faisait une heure qu'elle était à sa recherche, elle tentait de l'appeler, sans réponse. Elle commençait à croire que c'était peine perdue de retrouver sa petite fille jusqu'à ce qu'elle entende des pas provenant du grenier. Rose montait les escaliers et lorsqu'elle poussa la porte, elle découvrit Jaymia, ses cheveux noirs étaient attachés en une longue natte, elle avait deux barrettes roses de chaque côté de la tête. « Jaymia, qu'est-ce que tu fais ? ». Pas de réponse. La petite fille semblait avoir le regard vide, concentrée sur ce qu'elle dessinait sur son archet. « Jaymia, tu m'entends ? ». Soudain, deux yeux fixèrent Rose. Ils avaient beau appartenir à Jaymia, elle ne les reconnaissait pas, c'était comme si la petite fille avait une autre fille, les sourcils froncés, un rictus sur le coin des lèvres. Ce n'était pas sa fille. « Je ne m'appelle pas Jaymia ». La voix ne semblait pas être celle d'une petite fille de six ans, mais d'une femme, une femme dangereuse. Elle était plus grave, plus malfaisante. Si différente de la voix chantante de sa fille. Rose tentait de contourner ce regard sournois, elle se retrouvait derrière la petite fille. Ses yeux s'exorbitèrent lorsqu'elle vit le dessin de Jaymia. Des flammes, des corps calcinés, hurlant au milieu des flemmes, on sentait la souffrance depuis là. « Qui es-tu ? » lançais la mère. Alors, Jaymia tourna la tête, elle avait perdu ses traits durs, on ne voyait plus que le grand sourire chaleureux d'une petite fille « Qu'est-ce que tu dit maman ? Je t'ai pas entendue arriver ». Rose resta bouche-bée devant ce changement, ne comprenant pas la situation. Il y avait quelque chose qui clochait chez sa fille, c'était certain.« Je... Rien ma puce... Je me demandais où tu étais... ». La jeune femme prit la direction de la porte, jetant des petits coups d’œil à sa fille qui lui souriait d'un air enfantin. Une seule idée s'emparait d'elle, sortir de cette pièce, le plus vite possible. « Dis maman » la voix de Jaymia rompit le silence. Tremblante, Rose se retournait « Oui ma chérie ? ». Jaymia lui lançais un regard tendre « Je t'aime ». Rose grelottait, étais-ce le froid ? Elle ne savait pas « Moi aussi ma puce ». Et elle s'en allait.

Rose vivait seule avec sa fille. A vrai dire, le père de Jaymia est partie bien avant que la petite ne vienne au monde. Ainsi, Rose se débrouillait depuis le début avec une petite fille. Depuis l'incident du grenier, Rose était effrayée par sa fille, la seule image qu'elle avait d'elle était ce rictus mauvais qu'elle lui avait lancé. Quelque chose clochait chez Jaymia. La petite fille ne s'en rendait pas compte, il lui arrivait d'avoir des absences, cependant, elle pensait que c'était parce qu'elle était concentrée dans ce qu'elle entreprenait, surtout lorsqu'elle dessinait. Elle sentait que sa mère la regardait autrement, elle n'en connaissait pas la raison. Elle se disait que sa maman lui en parlerait peut-être un jour. En attendant, elle s'occupait moins de sa fille, Jaymia se sentait seule et abandonnée. Cependant, elle préférait se dire qu'elle était fatiguée et apeurée par le monde dans lequel elle vivait.

Chapitre 2 ▬ No one will ever change this animal I have become

L'air était froid. Jaymia fourrait son nez dans la doublure de son manteau, sans trop savoir où aller. Il faisait nuit. Ce n'était pas une bonne idée pour une jeune fille de dix-sept ans de traîner dans les rues de Salvation en pleine nuit. Je ne vous parlait pas des violeurs, mais de tout ce qui grouillait dans la ville ces derniers temps. La nuit était devenue synonyme de danger, il valait mieux se cloitrer chez soi et ne plus sortir. De plus, Jaymia n'était pas armée. Elle restait trop positive, se disant que les accidents n'arrivaient qu'aux autres, elle se pensait invincible, comme on se le croyait à dix-sept ans. A vrai dire, elle était perdue, elle ne savait pas où ses pieds l'emmenaient. Elle ne pouvait plus rentrer chez elle. Elle n'était pas la bienvenue, sa mère le lui avait fait comprendre. Sans que la jeune fille ne comprenne, Rose s'était mise à crier après la jeune fille, lui disant qu'elle ne voulait plus d'elle ici, que cela faisait onze ans qu'elle supportait cela. Mais que supportait-elle ? Jaymia ne comprenait pas. Elle était pourtant une petite fille modèle, elle apportait des bonne notes, faisait attention à ses fréquentations et restait souriante. Elle ne comprenait pas ce que sa mère lui reprocher. Mais elle ne pouvait pas retourner chez elle, elle allait devoir trouver un endroit où crécher.

Elle trouva une vieille maison abandonnée. Il ne faisait pas plus chaud, mais peut-être pourrait-elle se mettre à l'abri pendant quelques temps. Elle était prête à s'endormir lorsque des pas l'interpellèrent. Son coeur fit un bond, se recroquevillant dans l'ombre afin de ne pas être repérée. « C'est bon Steve, tu peux sortir la cam ». Jaymia retint son souffle. Elle tentait de voir la scène. Trois hommes et deux femmes plaçaient des bougies autour d'eux et l'un sortit un paquet de sa poche alors que l'autre sortait des bouteilles. « On a de quoi passer la soirée avec ça » soufflais un autre homme « Il parait que ça t'envoie dans un autre monde comme tu veux ce truc ». De quoi parlaient-ils ? La jeune fille tendait l'oreille pour comprendre, cependant, elle glissait et s'étendait de tout son long. « Tiens tiens regardez ce qu'on trouve les gars ». Les deux filles étaient affalées dans un fauteuil moisi et ricanaient bêtement alors que le troisième homme s'avançait vers l'adolescente. Jaymia eu le réflexe de se reculer « Allons poupée, n'ai pas peur, on n'est pas méchant » il tendait une main rugueuse que Jaymia attrapa. « Je... Désolé, je cherchais un endroit... Je suis perdue ». Un ricanement s'échappa de la bouche de l'inconnu en face de Jay « On cherche tous un refuge, viens là ma belle, on a quelque chose pour toi, tu voyages sans même bouger, c'est géant ! ». Elle suivait ce dernier, s'installant timidement vers les deux femmes. On lui tendit une paille. Jaymia arquait un sourcil, cette dernière était coupée, qu'allait-elle faire avec ça. « Tu sais comment on fait ça poupée ? ». Jaymia fit non de la tête. Un nouveau rire perça le silence gêné. Un autre homme préparait plusieurs lignées de poudre blanche. Un mot vint dans la tête de la jeune fille : Cocaïne. Elle imitait alors les autres. On lui tendait une bouteille, du rhum apparemment. Le liquide brûla la gorge de la jeune fille. Et alors, tout devint noir.

La sirène de police ramenait Jaymia à elle. Elle était là, au milieu de la route. Elle ne se sentait pas elle-même, comme si elle était dans un état second. Une ambulance passait. La jeune fille ne comprenait pas tout. Il y a deux secondes, elle était avec ces clochards et là, la maison abandonnée était en feu. Où étaient les autres. Alors, elle eut des brides de souvenirs. L’un des garçons tentant de la séduire, elle le repoussant, des cris, de la souffrance, du feu pourtant, il n’était pas physique. Jaymia essayait de se souvenir de la suite, elle n’y arrivait pas. Elle tanguait légèrement, tentant de partir de l’autre côté. Ce fut à nouveau le noir complet.

Elle ne savait pas ce qui lui arrivait. Qu’est-ce que c’était que ces absences ? Elle entendit un bruit de sucions. Elle se retrouvait à présent dans une ruelle sombre. Elle mit du temps à se rendre compte qu’elle regardait le spectacle le plus sensuel qu’elle n’ait jamais vu. Un homme suçait le cou d’une femme, celle-ci penchant la tête en arrière, tenue par le vampire. Jaymia restait un instant à les regarder. Elle trouvait cette façon de se nourrir si sensuelle, elle ne voyait pas le mal. Elle voulait lui crier de venir la mordre aussi, désirant sentir ces lèvres chaudes dans son cou. Elle le désirait tellement. Cela la fascinait, elle voulait connaître le phénomène. Cependant, une voix dans sa tête lui soufflait de partir.

Depuis cette nuit. Jaymia n'est plus la même. Quelque chose à changer en elle. Elle n'en a jamais su l'origine. Cependant, sa nouvelle vie ne la dérangeait pas. En effet, elle passait ses journées à peindre. Les tableaux étaient toujours très sombres, montrant de la souffrance, des flammes. Mais cela plaît à une certaine clientèle. Cela lui sert à payer son appartement, mais surtout la boisson et la cocaïne. Jaymia s'est plongée dans ces substances depuis cette nuit-là, elle avait aimé cette sensation de ne plus être elle-même, de partir loin. Loin de ce qui grouillait à Salvation. Sa vision devenait plus positive, elle avait ce discours qui déstabilisait. Comme quoi cette situation était bonne, qu'il fallait arrêter de voir le mal partout. De plus, son caractère n'est plus le même. Au revoir la Jaymia adorable et timide. Bonjour Jaymia manipulatrice et têtue. On ne sait pas ce qui l'a fait changer ainsi, peut-être le sentiment de liberté qu'elle ressentait à vivre seule ? Elle ne cherche pas non plus à comprendre ses absences, elle se sent bien ainsi. Elle préfère croquer la vie à pleine dent, au cas où elle viendrait à mourir le lendemain. Rien n'était sûr à Salvation, les jours à vivre pouvaient se compter sur les doigts de la main.

Votre pseudo et/ou prénom Lovergirl - Clumsy/Charline
Age 17 ans
Région/Pays Franche Comté/France
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Que pensez-vous du forum globalement? Eh bien, en arrivant pour la première fois sur DT, j'étais tombée amoureuse du contexte. En faisant un second perso, il s'est passé des choses depuis et je suis toujours autant amoureuse de ce perso. Le peu de personnes que je connais me sont très sympathique et les membres sont toujours aussi accueillant, ça fais chaud au cœur.
Que pensez-vous du design? Le nouveau est tout simplement magnifique, rien a redire là dessus
Commentaires, Suggestions: Aucun, juste, continuez comme ça les administrateurs, parce que j'adore - moi faire de la lèche ? C'est pas vrai
Où avez-vous connu le forum? C'était Vixy qui m'avait envoyé le lien - elle n'est plus des notre unfortunatly
Pourquoi ne pas avoir pris un scénario ? Tout d'abord, parce que mon DC est un scénario. Et puis, je voulais vraiment faire Perséphone *o*
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