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 Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]

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Akkarin S. Hilfiger
Akkarin S. Hilfiger

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▌Métier : Professeur d'histoire et littérature
▌Force & Pouvoir : La culture et le savoir aussi varié qu'insatiable dont il est victime lui permettent une maîtrise parfaite de ses pouvoirs de vampire.
▌Faiblesses : Les souvenirs de ces regards de pitié et de rejet.
▌Playlist : Queen ~ Chopin ~ L.N.D. ~ AC/DC ~ Deep Purple ~ C. Aznavour ~ The Beatles ~ J. Brel ~ Two Door Cinema Club ~ Charlie Winston ~ ...
▌Citation : « Souffrir passe. Avoir souffert ne passe pas. » M-L. De France



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MessageSujet: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptySam 16 Juin - 14:07

Does that make me Crazy ? Possibly.






&
Vêtu d’un short couleur terre et d’un tee shirt blanc avec un col V, comme ils disent, j’ai toujours trop chaud. Mes basket sont le seul vêtement qui ne me procure ni chaleur ni froid quel que soit la saison. Mais pour le reste c’en est énervant, je me baladerais bien nu mais je crains de me faire arrêter, pourtant ça serait tellement rafraichissant. C’est décidé après je vais aller faire un bain de minuit d’après-midi. Mais avant direction la librairie de Salvation.

Il est triste de se dire que c’est surement le dernier lieu où la culture vaut quelque chose, aussi infime soit-elle. Qui plus est pour un lieu si peu fourni, cependant je ne nie pas adorer cet endroit, l’odeur des vieux livres, les étagères oppressantes menaçant de vous ensevelir vivant et cette atmosphère jugée étouffante par les uns et libératrice par moi. Il n’est de lieu similaire en Salvation, où mon esprit se vide, que mes idées s’éclaircissent au point où je me sentirais presque à nouveau mortel. J’ai bien dis presque, car plus jamais je ne ressentirais les souffrances du passé, si on peut appeler ça souffrance, car après tout ce n’était que de l’ignorance extrême qui se manifestait par une incompréhension totale du monde et de ce qui m’entoure. Mais j’ai la chance de ne plus les vivre depuis que je suis maitre de mon destin, ce qui n’est pas le cas de Loreleï. Et dire que ce n’est pas sa cécité qui lui cause le plus de problème mais bel et bien son attachement à son bourreau. Je ne peux pas comprendre ce désir de souffrir perpétuel, une sorte de syndrome de Stockholm en somme. Moi qui ne demande qu’à la voir heureuse et bien portante, tout ce que je n’ai pas été humain. Mon attachement à elle est surement du à son handicap, je dois avouer me revoir en elle. Améliorer son quotidien me rend heureux, comme j’aurais aimé qu’on le fasse pour moi. Cette petite sœur rousse à la langue trop pendue, comme elle serait belle libre et heureuse. Je devrais cesser de m’en faire pour elle et les gens en général, mais me poser des questions est ma nature, comme voir les gens dans cette librairie me pousse à m’imaginer leurs vies.
Cet homme par exemple, il vient de se faire violence pour ne pas reluquer les fesses d’une jolie brune, il doit être en couple, car aucun homme ne s’arrêterait de regarder alors que la voix est libre. La conscience masculine est fort mal faite. Quand il trompe, l’homme ne ressent aucun poids, mais quand il s’agit d’observer cela devient mission impossible pour être discret. Ah et il est un fait aussi, aucun homme n’admet avoir observé une autre femme. Comme c’est drôle de voir à quel point il est enchainé et conscient d’une erreur minime.
On pourrait croire que je pense comme une femme, mais je pense comme quelqu’un prenant du recul simplement. La vie est beaucoup plus drôle quand on sait devenir spectateur quand il faut.
Il n’y a pas beaucoup de monde aujourd’hui. Le temps clair et ensoleillé doit y être pour beaucoup. Les gens entrent, prennent quelque chose et reparte. Tout ceci en une dizaine de minutes.
Je prends un vieux traité de philosophe inconnu et entreprends de m’assoir entre deux rayons déserts. Et quoi de mieux comme rayon désert que les rayons philosophiques ? Car après tout il faut soit s’ennuyer atrocement, soit adorer la philosophie pour en lire de soi-même. Pour ma part j’ai besoin de vérifier une idéologie avant de l’aborder lundi prochain face à mes abrutis. Ma curiosité à quand même certaines limites concevables.
Arrivant en mon antre de lecture je me rends compte que la place est prise par une femme.

Femme ? Le mot est faible, ce doit être une déesse. Il semblerait que les rayons du soleil fassent constamment la cour à ses cheveux qui à chaque mouvement illumine la pièce. Elle est plongée dans sa lecture et c’est tant mieux, je peux l’observer et me remettre de l’émotion qui me submerge.
Elle est d’une beauté incroyable, la peau à peine dorée d’un beige chaleureux qui me démange les doigts, assises les genoux relevés et concentrées. Habillée comme n’importe quelle femme en été, j’entends son corps m’hurler de la toucher. Bon sang cela fait donc si longtemps que je n’ai plus eu de relations physiques ? Mais ce qui est étrange par-dessus tout c’est que je ne veux pas uniquement le faire mienne, bien que ça soit incontestable. Elle m’intrigue au-delà de toute espérance, comme si elle constituait en elle-même le plus grand mystère de l’univers. Découvrir chaque parcelle de son caractère, les changements de forme de son visage en fonction de ses émotions. Je me demande qui elle est. Il est improbable qu’elle soit humaine, du moins je l’espère. Trop troublé pour la quitter des yeux il m’est impossible de me concentrer afin de deviner son essence par son aura.
Mais plus étrange encore, elle est imparfaite, je peux clairement voir certains défauts et ça ne me gêne pas. C’est intriguant, lorsqu’un homme est attiré par une femme il ne voit que la beauté qu’elle constitue, je distingue clairement la forme arqué de ses lèvres trop fines s’élargissant surement trop. Mais c’en est touchant. Bon sang deviendrais je niais ? Reprend toi Akkarin, elle a l’air aussi démoniaque qu’angélique. Car sans s’arrêter à son physique digne de Prométhée, la fille de dieux qui séduit le dieu des enfers, cette blondeur légendaire et ses yeux couleur jade cachent quelque chose de sombre.
Comme si derrière cette façade une âme de guerrière meurtrie demeurait. Le mystère s’assombrit quand on l’observe correctement, elle est belle mais absolument pas pure. Ce qui n’est que plus excitant, elle éveille ma curiosité. Elle vient de remarquer ma présence et lève les yeux vers moi … « Se noyer dans les yeux de quelqu’un » j’avais lu cette expression plusieurs fois mais qu’elle était dénué de sens avant de croiser ce regard. L’océan n’est que trop petit face à ça. Que cache-t-elle ?
Elle m’intéresse comme mystère et bien sûr comme femme, mais est-ce vraiment tout ? Bien sûr. Je ne suis pas homme à expérimenter l’amour. Je n’en connais rien, quand bien même Loreleï daignerait m’expliquer, je suis bien trop loin de cela. J’envie ceux vivant ça avant que ça ne tourne mal. Mais personne n’aurait la patience de m’expliquer clairement de quoi il retourne. J’ai la forte impression de me mentir à moi-même mais soit, en vérité je ne suis que jaloux de ne pas connaitre cela.
Je devrais dire quelque chose car bouche bée comme je suis elle va me croire mort. J’aimerais lui parler, entendre sa voix et appréhender ce qu’elle cache, jaugé qui elle est. Etouffer ce que je ressens en le rangeant dans la boîte « Incompréhensible » me parait parfait, car la personne en ayant la clé n’est pas moi bel et n’existe peut-être pas. Mais si c’est elle je dois vite enfermer ma boîte de Pandore loin de sa vue. Reprenant constance mais avec toujours curiosité et amusement sur le visage, je décide de prendre la parole après m’être assis, les jambes légèrement repliées, sur le sol comme elle.

« Bonjour. Il semblerait que vous ayez eu la même idée que moi en venant ici, mais l’un de nous est de trop non ? A moins que vous ne soyez du genre à partager, dans ce cas si vous avez à boire aussi je ne dirais pas non. » Dis-je d’un sourire tout ce qu’il y a de plus sincère. J’exagère à tout de suite quémandé à boire mais c’est sorti tout seul. Donc ce n’est pas ma faute. « Oh et je m’appelle Akkarin. » J’ai manqué à la politesse élémentaire … Pitoyable, je suis vraiment irrattrapable. 232 ans et toujours pas de présentation correcte, au moins certaines choses ne changent pas. Qu’en est-il de ma compagne de tapis ?
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptySam 16 Juin - 18:42

L'été arrive. Le soleil, le ciel bleu limpide, dénué de tout nuage, les filles en bikini, les mecs en bermuda. La chaleur, la sueur, la vapeur qui s'évacue des rares endroits où le sol est encore humide. Ambiance chaude et flirt. Fêtes sur la plage peut-être ? Ou peut-être pas. A Salvation, rien n'est similaire aux autres parties du globe terrestre. Même avec un tel climat la ville pue la désolation. La peur et la lassitude. Quelques minettes sont heureuses de pouvoir enfin exhiber leurs nibards sous les regards avides des chiens en chaleur qui courent les rues. Même les catins ont plus de considération pour leurs corps. Bien que Lena ne vaut pas bien mieux, à offrir son corps à qui le veut contre un peu de came. Quelquefois elle se cache derrière ce prétexte pour sentir les bras sécurisant d'un bel Apollon le temps d'une nuit. La drogue n'est de plus en plus souvent qu'une bonus. Mais c'est la seule chose qui lui permettait de s'évader de ce trou à rats jusqu'à présent. Emploi de l'imparfait, puisqu'elle s'est trouvée une nouvelle occupation ces derniers temps. Elle en oublie même son manque parfois. Blondie qui n'a jamais excellé dans les études mais qui pourtant, cache son intelligence et sa curiosité derrière ses airs moroses et provocateurs. Aux yeux de tous, petite blondasse sans intérêt qu'une bonne partie des hommes de son quartier ont pu se taper. Une barmaid à qui rien ne sourit parce qu'elle est trop conne pour aller plus loin. Stupidité feinte. Elle dissimule bien plus derrière sa chevelure blonde.

Elle n'agit que très rarement sans réfléchir. Comme avec Azael, ce jour où la pluie s'était abattue sur Salvation et où les mains de l'ordure avait fait de même sur son visage. La misérable séquelle qu'elle en a gardé au menton, imperceptible sauf attention extrême en est la preuve. Mais elle avait su lui rendre la pareil. Et certes, il n'avait pas apprécié et risquait sans doute de ne plus faire appel à ses services, mais qu'il aille se faire foutre. Elle arrondira ses fins de mois d'une autre manière. Pas besoin de faire le larbin de Kingkane bien qu'il ait toujours été généreux sur les billets verts. En tout cas, c'est elle qui place les pièces de l'échiquier comme elle l'entend. Personne n'arrivera jamais à influer sur son petit manège. Elle manipule comme elle respire. Lena Nelson a commencé à se faire un nom dans le coin. Quartier malfamé, je vous l'accorde, mais elle a pu se trouver quelques sbires à envoyer faire quelques sales besognes lorsqu'elle en a besoin. Ici, personne ne la touche, personne ne l'approche, sous risque de finir au fond de l'eau souillée du port et de laisser des orphelins derrière soi. C'est comme au bon vieux temps, dans son lycée. Période lointaine couverte de la brume de l'oubli progressif. L'envie surtout d'oublier. Le besoin. Ses parents, Adèle et Mikael, Sam, Daniel,... Rebecca, sa mère adoptive, qui a tant pris soin d'elle malgré ses frasques. Elle s'en veut au fond d'être partie sans même lui avoir dit merci. Lena n'est pas sans cœur, elle a juste du mal à s'en servir quand il le faut. Mais elle sait qu'il bat quelque part sous ses décolletés affriolants. Il faut juste le chercher.

« Eh ! Jock ! T'as fini oui, descends p'tite boule de poils ! »

De la bave plein le visage, le son cristallin de son rire retentit face au petit monstre qui saute sur son lit et lui lèche le visage à chaque passage. Elle a l'impression que ces derniers temps, la solitude pèse moins depuis que le chiot est entré dans sa vie. Elle a plus ou moins de mal à assumer les frais avec la drogue qu'elle se procure encore, mais elle ne peut plus se passer de ce rayon de bonheur qui a passé le pas de sa porte. Il a l'apparence d'un husky mais sans doute pas le pedigree. Elle se souvient le premier jour où elle a vu le cabot en attente d'adoption au foyer de l'association qu'elle a rejoint récemment. Elle a su dès ce jour qu'elle l'emmènerait chez elle quand elle le pourrait. Chose faite, elle ne regrette absolument pas. Elle n'a jamais autant apprécié la compagnie d'un aussi petit être. Contrairement aux hommes, un chien est fidèle. Et celui-ci lui apporte un peu de gaieté dans sa vie merdique depuis qu'elle a atterrit à Salvation. Puisque quand on y entre, on ne peut plus en sortir.

De bonne humeur, Lena décide de sortir pour s'aérer un peu l'esprit. Ce week end, elle ne travaille pas. Un instant de faiblesse et de bonté du fourbe mais non-repoussant patron du Let's Have Drink. Elle ne va pas s'en plaindre. Soupirant et s'étirant, la jeune femme prend dans son armoire ce qui lui tombe sous la main. Tenue absolument adéquat en vue de la chaleur qu'il fait dehors. Un short en jeans avec l'illusion d'être déchiré à la base et une chemise à carreaux rouge dont elle laisse les boutons du haut ouvert, laissant ainsi le loisir de plonger son regard autre part que dans l'azure des yeux de la jeune blonde. Qui sait, d'humeur séductrice, elle trouvera peut-être un clampin avec qui flirter un peu. Passer la nuit peut-être. Les hommes sont si prévisibles et si faciles à faire tomber dans le filet. Enfin. Des êtres faibles tout simplement. Lena coiffe un peu sa crinière de blé et se maquille légèrement. Crayon noir et mascara. Elle enfile pour finir des spartiates à talons hauts et donne une dernière caresse à son petit Jock.

Une fois arrivée dans la rue, la chaleur de l'après-midi lui offre la sensation agréable d'être entrée dans un fourneau. Les hommes alentours la reluquent déjà. Un sourire provocateur figé sur ses lèvres carmines, elle avance avec assurance, pouce levé. Ni une ni deux, quelqu'un s'arrête déjà sur le bas côté. Satisfaite, elle monte dans la voiture déglinguée et indique le chemin à son chauffeur. Arrivés au nord de Salvation, il propose de lui offrir un verre, ce qu'elle ne refuse jamais évidemment. Mais le pauvre type est tellement ennuyeux à mourir qu'elle part vers la librairie au bout d'une demi-heure de calvaire. Tant pis pour la nuit en duo. Ce ne sera pas pour aujourd'hui et au fond, ce n'est pas plus mal. Un soupire de soulagement et d'aisance lui échappe quand elle s'engouffre dans ce cimetière de savoirs. La poussière imprègne l'atmosphère, caractéristique des bibliothèques. Elle tousse un peu et se dirige vers le rayon où personne n'ose mettre les pieds. La dialectique est trop effrayante à qui refuse la réflexion et l'introspection. Les questions existentielles et les réponses énigmatiques. La jeune femme semble faire tâche en ce lieu empli de connaissances. Tous ces livres qu'elle n'effleure bien souvent que de ses yeux céruléens. Quelques uns seulement ont su attirer son attention. Blondie pose son doigt sur la tranche du livre qu'elle a déjà lu trop de fois et qu'elle connaît presque par cœur. Assise à même le sol, légèrement recroquevillée, qu'elle se plonge déjà dans sa lecture. C'est lorsqu'elle arrive à cette fameuse phrase, « l'enfer c'est les autres », qu'elle remarque enfin la présence du bellâtre qui la dévisage non loin. Elle ne sait pas depuis combien de temps il est planté là, mais elle devine qu'il n'a pas l'intention de faire demi-tour. Troublante apparition. Intriguée par cet inconnu, elle n'hésite pas à soutenir son regard. Insolence et provocation. Il n'a pas l'air de s'en soucier vraiment. A son tour elle examine l'Adonis. Un bel homme c'est indéniable. Le genre qui la fait craquer, brun et ténébreux. Il doit avoir quelques années de plus qu'elle mais n'en perd en rien son charme. Une beauté inaccessible après laquelle beaucoup de femmes courent sans nul doute. Un sourire aguicheur se pose sur les lèvres de la jeune femme alors qu'il s'assied à son tour et engage la conversation. Elle ne sait pas si elle a affaire à un séducteur de bas étage ou s'il cherche simplement sa compagnie intellectuelle. Elle ne se montre pas réticente.

Akkarin. Si peu courant comme prénom. Ancien sans doute. Elle n'en a jamais entendu de pareil. Lena finit par poser son livre et, toujours en plongeant son regard dans le sien, elle lui répond sur le ton de l'amusement.

« D'ordinaire ce sont les hommes qui me proposent un verre, ce n'est pas moi qui leur offre. En tout cas, vous me voyez enchantée.. Akkarin. Je me présenterais bien aussi, mais un tel renseignement ça se gagne. »

La blondine sourit, taquine. S'il la veut dans ses draps, il ne l'aura pas si facilement. Elle avance déjà ses pions soigneusement, avec tactique. A lui de jouer.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptySam 16 Juin - 20:30

Elle me répond et je vois qu'une phrase a suffi. Une femme libre usant son de corps à loisir et parfaitement en accord avec cette manière de vivre. C’est extrêmement triste qu’une beauté en soit réduite à ça. Mais après tout peut être l’a-t-elle décidé ? Il est dommage qu’aucune élégance ne dépeigne de ce physique enchanteur. Mais à bien l’observer on peut remarquer certaines choses, la vie ne l’a pas épargné. Elle semble s’être déjà battue, et maintenant que je suis suffisamment proche d’elle je peux sans l’ombre d’un doute lui accorder qu’elle est d’essence démoniaque. Son teint est et son cœur signifie d’un organisme fonctionnant. Serait-elle une simple porteuse ? Si tel est le cas, j’adorerais en apprendre plus. Je n’ai jamais étudié de porteur de si près, connaitre les sensations, la vie en étant porteur. Ca expliquerait d’ailleurs son mode de vie qui semble débraillé. Après tout quand on peut mourir d’une minute à l’autre, plus rien n’a d’importance, seul profiter de l’instant présent. Une forte d’odeur me chatouille les narines, sans m’être jamais drogué et n’ayant des connaissances que théoriques des substances illicites. Je peux affirmer que son milieu est en contact avec pareils produits. Elle n’en a pas pris récemment mais tout du moins ses vêtements ne mentent pas.
Tiens parlons-en de ses vêtements. Est-il nécessaire de provoquer n’importe quel homme en exhibant pareille poitrine. Sans été provoquante en taille elle l’est par l’habileté à la mettre en avant. Un soutien-gorge push up si je me souviens bien, c’est bien l’arme permettant d’arborer une poitrine alléchante et ce sans inconvénients. Ce décolleté qui n’est rien de plus qu’une énorme déchirure me provoque le regard également. Me comporter en gentlemen en ne regardant pas serait une attitude convenable, seulement. Personne n’a jamais dit que je l’étais. Et j’apprécie la vue avec aisance, un regard sur ses yeux ensuite signifie mon appréciation de la vue. Cependant, si je m’excitais d’une simple poitrine je n’aurais pas deux cents ans au compteur. Son corps est courbé où il faut et semble gémir à chaque friction de vêtement provoqué par ses mouvements. Est-elle consciente que ce qui m’attire le plus en cette femme n’est absolument ce qu’elle laisse voir au détour d’une rue mal famée. Mais bel et bien ce qu’elle cache, les choses que l’esprit devinent et qui à chaque autre image n’en est que plus troublé. Après rapide observation de son visage sans doute trop mince je constate non pas une imperfection mais un symbole du passé. Une cicatrice que le temps a tenté vainement d’effacer entaille son délicat menton, c’en est extrêmement touchant, la fissure du géant. Aussi sure d’elle-même soit elle, elle reste une femme. Et une femme a besoin de protection. Ce n’est en rien macho que de penser cela, il faut arriver à la juste limite entre la protection et la liberté. Quoi qu’il en soit elle semble déborder de confiance en elle, du moins en apparence. Le reste est plus mystérieux et ne se découvre qu’avec patience et tact. Il est temps de lui répondre, seulement je crains de ne pas être le nouveau monsieur d’un soir, en effet il est hors de question que je la laisse mener la danse. Il est visible que la bousculer lui ferait du bien, il est difficile de se laisser mener n’est-ce pas ? Mais ne t’inquiète pas, je tacherais de rendre ça plaisant.

« Un verre tout de suite ? Que d’idées mal placées, moi qui me serais contenté d’une platonique brique de jus. Et si votre phrase ne constitue pas en elle-même une invitation que je sois châtié, il est bien impudent d’être si aventureuse sans savoir à qui on s’adresse. » Je souris de toutes mes dents sans forcer, cette fille est pleine de vie et d’autant plus intéressante et distrayante. Car oui à mes yeux elle n’est plus une femme mais une fille, j’avoue ne guère apprécier son impunité et son caractère lubrique. Mais j’ai appris il y a longtemps que ce genre de femme une fois révélé se révèle être les plus gracieuses et distinguées. Bref.
« Quand à votre nom, je ne le demandais pas. Et je n’ai absolument aucune raison de tenter à le gagner, quand il vous plaira de me le dire vous le ferez. En attendant je vais vous appeler Prométhée vu que vous avez la langue trop bien pendue, je suppose que vous ne me laisserais pas avoir le dernier mot n’est-ce pas ? »
Je lui prend doucement le livre qu’elle lit des mains de telle sorte à lui laisser la possibilité de me le reprendre et s’en aller. Elle doit fermement s’ennuyer vu qu’elle reste, ma compagnie est donc supérieur à la solitude ? Comme c’est étonnant.

Huit clos, ce livre me rappelle tant de choses, je l’ai dévoré comme tant d’autres. Mais celui-ci étrangement me reste en mémoire, peut-être est-ce dû à la morale finale. En effet une pièce se déroulant en enfer mettant en jeu trois personnages différents mais irrémédiablement liés.
Une folle ne vivant que pour voir le malheur des autres, comme sa drogue en sorte, qui voue une haine féroce à la gente masculine.
Une autre pour qui seule compte sa beauté, addiction à l’attention d’autrui et qui tua son propre enfant pour qu’elle lui revienne.
Et un homme dont la honte est d’être traité de lâche. Qui fuit ce mot comme la peste et tente ce qu’il peut pour prouver le contraire, en vain bien évidemment.
Ces trois personnages ensemble enfermés, chacun sur un canapé, les deux femmes ensemble, l’une se complaisant dans le regard de l’autre. Et l’homme seul qui réfléchit. Chacun jouant un rôle destructeur pour l’un et salvateur pour l’autre. Si bien qu’ils sont liés. Voici la logique tout faite de Huit clos s’achevant par une phrase si révélatrice que c’en est maléfique. "L’enfer c’est les autres."
N’y a-t-il pas de vérité énoncé si clairement ? Elle en paraitrait pour peu enfantine.
Cette femme n’est donc pas si inculte que son aspect au premier abord montre.

« L’enfer c’est les autres hein ? Mais paradoxalement, sans les autres il n’y a pas de paradis non plus. Peu importe. » Je vais tenter la franchise brute afin de discerner la douceur en cette femme, qui je suis sûr en déborde caché derrière cette apparence rebelle.
« Tu es affreusement désirable, mais tes vêtements sont indécents. Je suis sûr que vêtue classiquement tu serais à tomber. Ou même nue. Oui je sais ça ne me regarde pas, j’aime donner mon avis, et le mien est que tu as besoin de compagnie qui ne couchera pas avec toi. Enfin si tu me sautes dessus je dirais difficilement non mais sinon tu as envie de parler Lena. » Et oui je connais ton prénom maintenant que j’ai vu un des bijoux que tu portais sur lequel c’est écrit. Et je m’avance en faits dont je suis plus qu’incertain, mais être aventureux et risquer ses plumes apporte grand le plus souvent. Cette femme me perturbe et je tiens à percer le mystère qu’elle forme.
« Ou alors attends tu un homme ? Dans ce cas je peux m’éclipser. »Tu parles, même si ils étaient mille à venir je ne partirais pas. « Alors Lena tu ne dis plus rien ? Serais-je trop bavard pour toi ? » J’espère qu’elle va réagir comme quelqu’un de posé et de suffisamment intelligent pour répondre pertinemment. Mes suppositions seraient alors exactes, et derrière ce minois se cacheraient bon nombre de choses plus profondes.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptySam 16 Juin - 22:00

Indécente est le maître mot qui la caractérise. Depuis son adolescence, Lena a mis un point d'honneur à son look provocateur. Ses formes se dessinaient tout juste qu'elle portait déjà des jupes trop courtes et des débardeurs trop moulants. Jamais avec classe, toujours avec pour seul but de faire baver la gent masculine sur son passage. Leur montrer ce qu'ils n'auront jamais. Sulfureuse, elle ne s'est cependant jamais donnée sans raison. Telles les catins qui bordent les trottoirs avec le besoin de sentir bruisser les billets en contre-partie d'échanges charnels. Elle les respecte d'autant plus qu'elle les comprend et agit un peu comme elles. D'ailleurs la jeune femme en connaît plusieurs dont l'une qui lui est particulièrement proche. Une femme que rien ne peut atteindre. Que rien ne peut abattre. Elle a la force de ces donzelles qui ont tout subi dans leur vie mais s'en sont toujours relevées. L'expérience et la désillusion peinte sur le visage. A cette allure, Lena ne se donne pas quelques années pour en être réduite à la même catégorie. Un vécu qui l'enfoncera dans les bas fonds de Salvation. Et personne pour la sauver. Elle observe chaque jour un peu plus sa chute comme on assiste à celle d'un oisillon trop faible pour pouvoir déjà s'envoler. Elle attend l'impact, bon ou mauvais. Ecrasée sur le bitume ou rattraper par un buisson. Avancer, s'en sortir. Ou dépérir. Peu importe. Ses airs arrogants et capricieux ne leurrent personne. Difficile de dissimuler le déclin qui la gagne. Elle ne sait pas vraiment à quoi elle se raccroche si ce n'est la vengeance. Celle qu'elle n'a jamais vraiment pu assouvir. Cette haine qu'elle couve envers Daniel. Rien n'a pu l'en distraire jusqu'à aujourd'hui. Ni Louve Gordon, avec qui elle a bien failli mourir dans la forêt sous les griffes acérées de Cerbère. Ni Aidan Greenwood, son patron. Ni Azael Kingkane. Ni tous ces hommes qui ne veulent qu'une chose, pouvoir profiter de la chair fraîche sous ses vêtements.

C'est ce qu'elle pensait qu'Akkarin était. Rien de plus qu'un autre dragueur de pacotille. Un vautour qui la veut dans son lit et la jettera au petit matin. Beau à s'en damner, Lena ne refuserait sans doute pas. Pour oublier, encore. Oublier toujours. Dans les bras protecteurs et sous les baisers brûlants. Elle pourrait imaginer une fois de plus qu'on l'apprécie vraiment derrière ces plaisirs primitifs. Et la routine ferait à nouveau surface. Etendue dans les draps inconnus, on la renverrait chez elle. Ou elle se faufilerait discrètement avant l'éveil du rapace repus. La jeune porteuse voit très bien qu'il ne reste pas indifférent face à ses charmes. Seul son regard se promène sur elle, presque sans retenu. Cependant, elle aime ça. Elle aime lire le désir dans les yeux sombres du bellâtre. Un brasier qu'elle se ferait le plaisir d'attiser jusqu'à le rendre incontrôlable. Il la jauge et elle se sent fondre sous son regard curieux. Elle décèle plus que la promesse d'une nuit derrière ses yeux obscurs. Peut-être ce dont elle a besoin. Néanmoins, elle ne l'avouera jamais. Les hommes ont été à ses yeux au cours de sa jeune vie la source de bien des désillusions. Elle a bien vite appris que le Prince Charmant n'existe pas. Que seul son corps importe au détriment de son esprit pourtant aiguisé. Il sait très bien ce qu'elle a pu sous-entendre dans ses précédentes paroles et visiblement, il n'entre pas dans le jeu. Ou tout du moins, dans le sien. Il préfère jouer sur un autre terrain. Nul doute que cet homme est cultivé. Elle le voit bien dans sa façon de s'exprimer. Il détonne dans cette ville emplie de charretiers.

Quand il l'assimile à Prométhée, elle laisse échapper un rire bref. Comme un carillon de bonne humeur parmi l'obscurité que leur offre les étagères qui croulent sous les bouquins. Contrairement à ce qu'il peut penser, elle ne rétorque pas. Elle préfère l'écouter. Sa voix grave vibre agréablement à ses oreilles. Elle le laisse prendre le livre sans broncher. Elle adore Sartre et l'admire. Mal vu, mal lu. Trop souvent laissé pour compte face à de grands esprits comme Platon ou Kant. Lena, anti-conformiste de choix. Au lycée, lorsque leur professeur de lettres leur disait de lire Maupassant, elle préférait lire Zweig ou les sœurs Brontë. Si blondie apprécie autant la lecture de ce qu'elle considère comme un chef d'oeuvre, c'est parce qu'elle se retrouve dans chaque personnage au fond. Un mélange malsain au sein d'une post-adolescente.

Akkarin la gratifie toujours du son de sa voix après son inspection du livre qu'elle lisait quelques minutes auparavant. Le paradis. Elle ne le connaît que de nom. Cet Eden qu'elle a si souvent entendu décrit de la bouche de sa mère adoptive. Rebecca est très croyante. Lena se demande en cet instant si elle prie pour elle en ce moment même. Si elle demande à Dieu de la sauver et de la protéger où qu'elle soit. Mais ce petit homme là-haut l'a laissé tomber depuis belle lurette. Elle ne lui veut plus rien. Il n'existe pas. Elle préfère encore croire en Vito Corleone. En outre, sa vie n'a été qu'un interminable manquement aux dix commandements. Excusez-moi mon Père, j'ai péché. Une longue liste pourrait s'en suivre. Droguée, alcoolique à ses heures perdues, prostituée, meurtrière, souillée, manipulation, insolente, insultante. Impie. « Tu es affreusement désirable ». Sortie de la brume de ses songes, elle sourit aux paroles qu'il lui assène. Trop provocante n'est-ce pas. On lui a bien souvent dit que même vêtue d'un sac à pommes de terre, elle serait attirante à s'en brûler les pupilles. Cette pensée allonge d'autant plus son sourire. Au son familier de son prénom, elle pose son regard sur sa gourmette. Observateur en plus de ça. Intéressant. Akkarin a titillé son intérêt. Il doit être le seul homme à repousser l'idée de l'allonger ici et maintenant. Et il est le seul à vouloir.. Parler. Tout simplement. En tout bien tout honneur. Lena reste hésitante face à cette attention, pour une fois, non portée sur son corps de jeune femme. Nerveuse, elle place une mèche rebelle derrière ses oreilles et essaye de cacher tant bien que mal le trouble qui l'habite.

« Je suis désolée que mon accoutrement vous incommode. En fait, il est vrai que je pourrais vous sauter dessus, là, maintenant.. » Amusée et avisée à la fois, elle se montre entreprenante sans vraiment l'être. Elle se déplace jusqu'à être face à lui pour s'approcher dangereusement de ses lèvres. Elle veut le désorienter un peu. Un murmure lui échappe. « Je pourrais ôter ces vêtements qui vous déplaisent et... » Au comble de son petit jeu, elle se penche un peu plus pour mordiller le lobe de son oreille. Puis, comme si de rien n'était, elle se réassoit, restant face au bellâtre cependant. Par respect, elle referme les boutons de sa chemise laissant tout juste apparaître le collier qui pendouille à son cou. Finalement, elle s'exclame d'un air enjoué. « Alors parlons mon cher Akkarin. On va jouer au devinette. Si je devine juste ou si je suis proche de la réalité, vous m'offrirez une brique de jus. Bien ! Cultivé et réfléchi comme vous l'êtes, je miserai sur... Ecrivain. Vous venez peut-être ici pour vous inspirer des plumes diverses et variées. Je brûle ou ? »

Oui. Lena Nelson s'embrase en cet instant.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyDim 17 Juin - 13:59

Serait-ce de la nervosité ? Je ne sais pas vraiment, j’ai lu quelque part que les femmes nerveuses ont tendance à s’occuper les mains avec leur cheveux, si tel est le cas c’est bel et bien de la nervosité que je viens de voir replacer une mèche derrière son oreille. Parlons-en de ses oreilles tiens, elles sont simplement parfaites, m’est-il déjà arrivé de trouver quelque chose d’aussi commun que des oreilles mignon ? Et bien c’est chose faite. Malgré ses airs de grande femme libérée sexuellement elle ressemble par moment à une petite fille, qui n’en reste pas pour moins mignonne mais qui semble apeurée, vouloir un câlin de réconfort. Ou alors je rêve simplement. Oui car rêver justifierais de ce qui est en train de se passer, elle tente de m’exciter au plus haut point en me menaçant à peine d’enlever ses vêtements et de me sauter dessus. Seigneur si j’avais été sourd en cet instant je suis sûr que mon excitation n’en serait que plus grande à imaginer ce qu’elle aurait pu dire. Y a-t-il une seule chose qui me permettrait de ne pas la vouloir ici et maintenant ? Rien, absolument rien. Cependant mon esprit guide mon corps et refuse. Pourquoi me direz-vous vu qu’elle est scandaleusement responsable et consentante ? Et bien je ne sais pas, mais je ne veux pas, cette femme ne me donne pas uniquement envie de la prendre, mais aussi de lui parler, d’en apprendre d’avantage, de la respecter. Après qu’elle m’a mordu le lobe de l’oreille j’en deviens atteint de surdité de celle-ci, comme si ces dents m’anesthésiaient au monde qui m’entoure. Bon sang elle joue avec mes nerfs et n’obtiendra pas ce qu’elle veut. Je tiens à savoir d’autres choses, je ne sais pas quoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas ce que je pense tellement c’est incompréhensible. Mais je veux lui vouer un respect, qui me semble lui est dû depuis longtemps et que personne n’a su lui donner. Quel drôle de sensation, comme un pressentiment en somme.

« Alors parlons mon cher Akkarin. On va jouer aux devinettes. Si je devine juste ou si je suis proche de la réalité, vous m'offrirez une brique de jus. Bien ! Cultivé et réfléchi comme vous l'êtes, je miserai sur... Ecrivain. Vous venez peut-être ici pour vous inspirer des plumes diverses et variées. Je brûle ou ? »

Elle est enjouée, c’est impressionnant comme elle passe d’un état à un autre. L’expérience sans doute, mais cette constatation m’attriste, loin d’être jaloux des hommes auquel elle a fait ce petit jeu, je déplore qu’elle en a une telle maitrise et donc expérience. Quoi qu’il en soit les briques de jus sont toujours d’actualité et ce n’est pas pour me déplaire, ma soif ne s’est pas du tout arrangé après l’intermède un peu trop rapide que nous avons eu. Elle tente de deviner ma profession, c’est touchant qu’elle tente la discussion j’en suis heureux. Je suis sûr qu’avec cette petite femme vivante j’apprendrais des choses. Quant à la fin de sa phrase … Non vous ne brulez pas, vous ne faites que chauffer, et c’en est presque agaçant. Je me racle la gorge et reprend sur son ton bon enfant qui est contagieux.

« A vrai dire, vous ne faites que chauffer. Quel dommage moi qui pensez que vous passiez vos nuits à danser sur des charbons ardents. Je dois me tromper, sinon je suis professeur d’histoire et littérature. Ce qui vous ramène tout de même quelques points. Mais si peu. Avec ça au mieux vous aurez de l’eau plate. Alors que le jus lui n’est offert qu’aux meilleurs et plus méritants, cependant de toute ma miséricorde je veux bien vous payer une brique de jus. Je sais je sais je suis trop bon. » Bon sang si seulement elle pouvait comprendre un autre sens à cette phrase, en tout cas la tension régnant entre nous devrait la pousser sur cette voie qui m’amuse au plus haut point je dois dire.
« Vous répondrez à ma devinette sur le chemin vers la boisson sacrée et si je chauffe je gagne … » Rien de physique, je veux juste qu’elle sourit franchement, et pas pour me séduire. « Disons le droit de vous tutoyer. »

Sans plus lui laisser le temps de répondre je me lève et part rapidement en direction de la caisse. Je presse la caissière qui encaisse rapidement et me donne Huit clos sans sachet ni autre. Je retourne aux rayons philosophiques ou mademoiselle me regarde comme un extra terrestre, elle a surement cru que je lui posais un lapin. Je peux comprendre qu’elle ne soit pas habituée à ça. D’un pas vers elle je me penche et tend ma main pour l’aider à se lever tout en souriant.
Si j’avais su avant de lui proposer de l’aide pour se lever quelle sensation me procurerait ce simple contact, j’aurais demandé un aller simple pour l’enfer. Sa peau douce a invité mon pouce à y faire des cercles d’abord timide puis sûrs, les fourmillements que ce simple contact a éveillé, me ferait presque me sentir vivant. La voici qui se lève donc comme une apparition, « La naissance de Vénus en chair et en os, avec quelques vêtements en plus (en trop) mais, la même candeur angélique cachant de profonds pouvoirs. Quelle démone ai-je donc trouvé en recherchant uniquement un endroit où me ressourcer ? Je dois me calmer, elle me regarde comme si j’étais un fantôme. Après tout je suis mort moi aussi, à quoi bon m’attacher si futilement à une porteuse … Quelque chose me pousse pourtant vers elle. Bref il est temps de poser ma devinette, nous sommes dehors à présent et j’attends qu’elle fasse un signe retirant sa mien toujours emprisonnée dans la mienne. Ce geste anodin a le don de me remplir d’allégresse, comme si de part ces mais liées, le monde était à mes pieds.

« Très bien, donc dites-moi si je gèle ou si je brûle mais je pense que vous êtes une porteuse du virus qui pour oublier sa vie et ses problèmes se drogue fréquemment, vous trouvez un malin plaisir à faire saliver les hommes et à les utiliser pour quelque besoin physique, peut être même monétaire mais peu importe. Une mauvaise expérience avec un homme ou plusieurs vous ronge depuis votre passé. » J’ai été un peu cru là … Je n’aurais peut-être pas du. Mais c’est toujours le même problème avec moi, je suis franc et blessant, cette femme avait besoin d’être secoué surement mais pas ainsi. Akkarin tu es un rustre sans nom, attend toi à la voir détaler cette pauvre gazelle devant ton rugissement violent. Un espoir de la voir me répondre franchement me vrille. Et je continue car après tout, pourquoi serais-je doux ? Je suis ainsi fait, maladroit dans mes paroles et trop curieux, cependant je comprends plus que la moyenne et observe toute chose. « Alors suis-je gelé ou en feu ? »
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyDim 17 Juin - 15:11

L'Apollon est visiblement tourmenté entre deux désirs que sa présence et ses actes lui insufflent. Elle se dit qu'il ne va pas tarder à se jeter sur elle pour la dévêtir et se laisser dompter par l'envie qui le submerge parmi la poussière des livres. Il pourrait et elle ne le repousserait pas. Loin de là. Elle songe au torse caché derrière le t-shirt blanc qui le moule à la perfection. Elle l'imagine fort et brûlant. Elle pourrait balader ses doigts fébriles sur les courbes et les rainures de sa peau. Oui, elle pourrait être damnée sur place de refuser le confort des bras d'un aussi bel homme. Lena a donné son corps trop de fois à des rapaces qui souvent ne l'attiraient même pas. Mais pour survivre, pour planer à dire vrai, elle le doit parfois. Son job ne lui permet pas de pouvoir s'assumer elle et le chien, en plus de ses besoins en came en tout genre. Surtout qu'elle est de plus en plus chère à Salvation. Quelquefois elle s'autorise à dealer. D'ailleurs une de ses meilleures clientes est sa collègue Soledad. Serveuse sulfureuse. Bisexuelle, blondie s'en serait bien occupée mais le territoire est déjà réservé lui semble-t-il. De toute façon, Soledad est une épave. A quoi bon l'être à deux. Elle n'est sans doute pas tombée aussi bas que la jeune Nelson, il paraîtrait même qu'elle commence à se relever. Le pouvoir de l'amour dit-on. A gerber. Lena a aimé une fois dans sa vie, c'est vrai. D'un amour inconditionnel. Mais chassez le naturel et il revient au galop. Elle ne pouvait pas se permettre de l'entraîner vers le fond avec elle. Il était bien trop précieux. Il valait beaucoup plus que la loque qu'elle était et est toujours. Seulement il est mort. De son propre flingue. Elle revoit régulièrement dans ses cauchemars le coup partir. Sinistre mélodie de la détonation. Un corps inerte. Une chemise imbibée de sang. Des yeux qui se ferment sur une vie trop courte. Le tempo de sa respiration et les battements de son cœur au rythme de la mélancolique marche funèbre. Elle se perd un instant dans ces funestes songes. Elle se tourmente. Se retient de pleurer devant cet homme qui au fond lui est encore inconnu.

Game over. Elle a visiblement perdu, loin du compte. Elle n’excelle pas dans l'art de deviner les métiers que chacun pratique. Sa spécialité dans la psychologie de l'homme, reste les points faibles. C'est pour cela qu'elle est si utile à Azael. Et c'est pour cela qu'elle obtient toujours ce qu'elle veut. Elle se sortirait de n'importe quelle situation désastreuse. Elle sait bien sûr qu'elle aurait pu avoir ce qu'elle veut d'Akkarin également. En somme, le fameux jus de fruit. Un petit numéro de charme aurait suffit à le dissuader de lui offrir un simple verre d'eau. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle n'attend de lui que sa compagnie et cette brique de jus. La solitude lui pèse sans doute plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Avant, elle avait Sam. Toujours là pour elle. Toujours là pour la sauver. Son ange gardien en quelque sorte. Aujourd'hui, elle n'a plus personne. Elle n'a devant elle que les petits cons qui veulent la sauter jour après jour. The same old song. Et puis voilà qu'Akkarin arrive comme une fleur sur son champs dévasté. « Je sais je sais, je suis trop bon. » La jeune femme éclate de rire. Elle n'en connaissait même plus le son. Depuis quand n'a-t-elle plus exprimé plus que l'ébauche d'un sourire en compagnie de quelqu'un ? Elle soupire. Elle se demande à quoi elle joue avec ce bellâtre. Pourquoi lui accorder l'attention qu'elle ne donne à personne ? Peut-être qu'il la touche au fond. Qu'il lui rappelle Sam.

Lena suit Akkarin du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision. Arquant légèrement un sourcil, elle est sur le point de se lever quand l'Adonis revient et lui tend la main pour l'aider à quitter le sol. Hésitante, elle finit par accepter cette aide qu'on ne lui a jamais proposé. Juste tendre la main. Et l'attraper. Une sorte de courant électrique la traverse quand elle entre en contact de la paume chaude du jeune homme. Un geste simple pourtant. A nouveau, elle replace une mèche derrière son oreille de sa main libre. Sourit discrètement et le suit en dehors de la librairie. Elle regarde autour d'elle pour trouver un endroit où ils pourraient discuter tranquillement. Blondie ne s'empresse pas de retirer sa main, elle reste cependant silencieuse et l'écoute lorsqu'il se lance dans son analyse. Il étale là sa vie alors qu'il ne la connaît même pas. Les mots qui sortent de sa bouche résonnent en elle et cogne son estomac comme on le ferait avec un tambour. Les paroles s'entremêlent et elle décèle un début de migraine. Porteuse de virus. Problèmes de drogue. Faire saliver les hommes. Les utiliser. Mauvaise expérience... avec un homme. Le visage de Daniel lui revient en pleine face. Elle cligne des yeux et essaie de sortir de ce cercle vicieux dans lequel elle vient de se plonger. Tout à coup, elle a envie de se piquer. Laisse l'héroïne s'infiltrer dans ses hémoglobiles qui coagulent de moins en moins bien à force d'accueillir les substances néfastes. Elle a envie d'oublier et de partir loin. Sa main se retire instantanément et fermement de celle d'Akkarin. Ses doigts la démangent. Un autre homme aurait déjà la trace de sa main décalquée sur la figure. Et puis, après le choc des révélations, elle se questionne enfin sur l'homme qui attend sa réponse. Qui est-il ? Est-ce qu'il l'espionne ? Comment peut-il connaître son statut de porteuse ? Personne ne peut le savoir à moins d'être un chasseur ou une de ces créatures des ténèbres. Elle vibre face à tant de questions qui se bousculent sous ses airs d'indifférence. Elle bouillonne intérieurement. Blondie pense qu'il doit être chasseur au vue du peu de mépris qu'il a envers elle. Même pour s'amuser, un vampire ne traite jamais aussi bien un être aussi faible qu'un simple humain ou qu'un porteur de leur minable virus. N'importe qui pourrait dire qu'elle se drogue en vue des piqûres qui jonchent ses bras et de ses airs dépravés. Un fin analyste.

« T'es qui au juste ? D'où est-ce que tu as eu ces informations ? T'es là pour me tuer ? Bien sûr, c'est la seule explication ! Trop d'attention, trop d'intérêt. Un nom de plus au tableau, ça doit être jouissif hein. Chasseur de mes deux ! Ou bein est-ce que tu viens pour le compte de Daniel ? Il a toujours aimé délégué ce sale con. Comment est-ce qu'il a retrouvé ma trace ? »

Elle ne se doute pas qu'elle est loin du compte. Qu'elle est face à un de ces êtres de l'ombre qui tiennent tant à masquer leur véritable nature. Elle regrette de ne pas avoir pris son flingue histoire de se défendre. Visiblement elle l'oublie toujours quand elle en a le plus besoin. Merde !
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyDim 17 Juin - 15:49

Visiblement ma franchise n’a pas plu. Quel dommage, elle qui semblait sourire de bonne foi, et s’embellir de secondes en secondes, à tel point que je ne me serais pas retenu d’approcher son cou afin d’humer son parfum. Ou de simplement porter ma main aux cheveux gorgés de soleil qu’elle replace à chaque moment de nervosité. Elle retire vivement sa main, me laissant ainsi avec juste un souvenir des douces sensations de sa peau. Un soupir qu’elle a surement entendu pour être trop bruyant m’échappe, comme il est dommage que ce beau visage s’énerve que cette intelligence se torture afin de déceler un piège en ma personne. Alors que je ne cache rien pouvant lui nuire. Lena, … Ce seul prénom porte en lui tellement de promesses, tellement de beauté mais aussi tellement de secrets. Si méfiante à son âge, la vie doit lui avoir pris bien trop. Son calvaire me ronge, je ne sais pas pourquoi mais j’aimerais y mettre fin. Comme je ressens le besoin de protéger Loreleï, serait je drogué à la rescousse ? Non car je ne réagis ainsi que devant Lorel et cette Lena désormais. Mais je n’ai pas le temps de la mettre en confiance qu’elle m’attaque sûre que je suis venu avec un dessein démoniaque.

« T'es qui au juste ? D'où est-ce que tu as eu ces informations ? T'es là pour me tuer ? Bien sûr, c'est la seule explication ! Trop d'attention, trop d'intérêt. Un nom de plus au tableau, ça doit être jouissif hein. Chasseur de mes deux ! Ou bien est-ce que tu viens pour le compte de Daniel ? Il a toujours aimé délégué ce sale con. Comment est-ce qu'il a retrouvé ma trace ? »

Ces informations … Parle-t-elle de ce que j’ai dit sur elle ? Ou sur son état de porteuse. Elle semble torturée et traquée constamment peut-être est-ce la faute de ce Daniel, une pointe de jalousie perce en moi mettant d’emblée ce type dans la catégorie des gens que je ne vais pas aimer. L’a-t-il poussé dans la drogue ? Ou peut-être est-ce lui qui l’a contaminé à ce virus ? Non … ça serait trop simple. La drogue ou de sombres histoires de quartiers mal famés me parait plus juste. Oui c’est surement ça.
En tout cas me considérer comme un chasseur me fait sourire, elle a donc déjà eu affaire à certains d’entre eux, ces hommes se voulant protecteurs de la race humaine. Comme c’est comique, autant qu’une fourmilière dont qu’on aurait écrasé. Les voir s’agiter autour de la base, s’enfuir pour certains mais attaquer pour d’autres. Un véritable guêpier, à tel point que les hommes eux même ne savent plus sur quel pied danser. Quand le monde hurle, crache et fait un feu digne des enfers. Malheureusement pour eux aucun Dieu n’intervient en leur faveur, ce qui m’attriste énormément pour eux. Me considérant neutre et pourtant étant moi-même un vampire, je ne peux rester indifférent à leur peine. Voici pourquoi j’enseigne aux humains, leur bêtise à conduit le monde à sa perte, j’espère que par de minimes actions ils se sauveront aussi. Quoi qu’il en soit je ferais bien mieux de répondre à Lena, elle semble perdue devant mon absence de réaction.
Je lève ma main sui quelques minutes plus tôt contenait la sienne pour l’observer. La trace de sa main continue de me chauffer la peau. Oh et puis zut, je n’obéis pas aux jeunes femmes hystériques, je ne l’ai jamais fait et il est hors de question de commencer. Ainsi sans lui laisser le temps de s’esquiver je lui prends la main et m’éloigne avec elle en direction d’un banc, ainsi à l’abri des oreilles indiscrètes. Tout en lui laissant bien sur la voie libre pour s’enfuir si tel est son souhait. Je l’assois de force néanmoins avec une douceur extrême afin de ne pas la blesser, elle n’est que porteuse après tout. Je lui lâche la main et m’assied à distance respectable pour ne pas l’effrayer. Bien que ce soit déjà chose faite.

« Vous savez que vous êtes beaucoup trop vive. Pourquoi est-ce que je la vouvoie moi ? J’ai visé juste. Bref. Il était inutile de réagir ainsi, je ne te veux aucun mal. » Quoi que du mal qui fait du bien dans un lit à l’abri de tous je ne refuserais pas. « Je me baladais uniquement pour me détendre dans cette librairie quand je t’ai croisé. Je ne t’ai jamais vu de ma vie avant ça, sinon je m’en serais rappelé crois-moi. Quant à mon prétendu état de chasseur, sache que tu te trompes encore une fois. Tu es vraiment mauvaise en devinettes hein ?
Je ne suis pas pour autant un simple homme je te le concède. Disons que si ton virus se déclare et que tu survis tu deviendras comme moi. Quant à mon attention et mon intérêt pour ta personne, ils ne sont le fruit que de ta répartie et le mystère que tu contiens. Bon okay ça a l’air effrayant. Mais tu m’intrigues, c’est bel et bien la seule raison pour laquelle je t’ai parlé. Et que tu m’as volé ma place attitrée pour lire. Les hommes, du moins les hommes corrects, peuvent s’interesser à toi sans pour autant t’attirer dans leur lit ou vouloir te tuer.
» Voilà espérons qu’elle se calme un peu, quelle furie. Je savais que ses airs angéliques cachaient une véritable démone mais de là à rester aussi sexy quand on est en colère. Je m’emporte encore une fois.
« Calmée ? Bien. Tu peux partir si tu veux maintenant, mais si tu as fini de gueuler comme ça on peut acheter à boire. Et tu me diras ce que tu es prête à me dire. » Elle ne me doit absolument rien, mais mes paroles sonnent comme si nous nous connaissions depuis des années et qu’elle me cache quelque chose. Ce qui n’est pas entièrement faux.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyDim 17 Juin - 17:13

Lena attend qu'il réagisse, qu'il parle, qu'il essaye de la tueur peut-être. Est-il du genre à torturer ses victimes avant ? La manipulatrice manipulée. Comble de l'ironie. Si sa vie n'en dépendait pas, elle en ricanerait presque d'amertume. S'être laissée bernée si facilement par une belle gueule et un corps à vouloir s'y frotter. Trop facile. Trop faible. Trop niaise. Elle s'en veut de l'avoir cru attiré et intrigué. De l'avoir cru vrai voire sincère. Elle qui s'était promis de ne plus croire en l'Homme, elle venait de manquer à son credo. Tous les hommes sans exception sont des salauds. Des vermines qui ont toujours un plan derrière la tête. Piégée comme une débutante. Blondie examine déjà l'environnement qui l'entoure. Ils sont arrêtés en pleine rue, et le ton acerbe et venimeux de la demoiselle a alerté quelques badauds qui passaient par là. Oh non, ils ne l'aideront pas. Pour rien au monde. Ici c'est chacun pour soi. Simple curiosité et voyeurisme tout ce qu'il y a de plus malsain. Elle a envie de dégueuler sur les valeurs qui ne sont plus. Sur lesquelles elle-même crache sans arrêt. Des principes perdus dans les néants de la débauche qui règne. Salvation est un tourbillon de péchés. Il n'y a pas de bon dans ses rues malfamés, tout le monde porte le mal en soi. La blondine le porte depuis que Daniel s'est insinué dans ses draps d'enfant pour la violer à l'insu de tous. Des souvenirs qui la rattrapent de plus en plus aujourd'hui. Au bord de l'évanouissement, elle est assénée par toutes ces images dont elle ne demande que se débarrasser. Le virus qui se faufi comme l'écoeurant écrivain qui se faufile chaque nuit dans son lit, et avec plaisir quand ses formes apparaissent sous ses vêtements trop larges. Puis trop moulants. Combattre le mal par le mal. Ou juste s'illusionner et se donner l'impression de le combattre. Mais le laisser gagner du terrain chaque jour un peu plus sur ce corps gracile qu'elle maudit autant qu'elle maudit celui qui en profite.

Et ça recommence. Encore une fois, elle s'est laissée abusée. Désabusée. Si cet homme est bien un chasseur ou un messager de ce monstre qu'est son oncle, ça explique tout. Pourquoi il ne s'est pas jeté sur elle à la seconde même où elle s'est montrée entreprenante sur le sol de la librairie. Il doit être tout bonnement dégoûté de sa nature de porteuse ou bien insensible homme de main. Elle jauge son visage, fouille dans son regard. Il ne semble pas savoir ni quoi faire ni quoi répondre. Elle ne restera pas plantée ici en attendant qu'il la tue dans une ruelle sombre et laisse son corps pourrir dans une benne. Lena fuit les chasseurs comme la peste. Elle a déjà pu en rencontrer et elle a eu beaucoup de chance de s'en sortir indemne. Force de persuasion et ruse l'ont bien aidée. Seulement aujourd'hui, elle ne sent en elle que le courage de courir aussi loin qu'elle le peut de cet homme qui en veut à son existence quoi ou qui qu'il soit. Blondie se met déjà à reculer lentement mais il attrape son poignet. Elle essaie de le dégager mais en vain. A maintes reprises elle tire lamentablement sur son bras. Lamentable moineau pris au piège du prédateur. Elle pourrait crier à l'aide, mais à quoi bon ? Qui risquera sa peau à la sortir de ce get apens ? Putain de monde égoïste. La jeune femme se laisse asseoir sur le banc à l'ombre d'un arbre au feuillage généreux. Elle l'écoute déblatérer sans discontinuer. La porteuse ne s'enfuit pas, il la rattraperait et la maîtriserait facilement. Il se démène, prétend ne l'avoir jamais vu, se justifie. Il ne lui met toujours pas de balle en pleine tête et elle finit par se détendre tout juste de quoi mieux assimiler les informations qui découlent de sa voix grave et ensorcelante.

Mauvaise en devinettes ? Non, en général elle s'en sort plutôt bien. Mais elle a les nerfs à vif. Elle ne sait pas ce qu'il lui veut et comme tout le monde, malgré ce que l'ont peut penser, Lena a un instinct de survie comme n'importe qui. Les moindres gestes ou paroles étranges, elle les relève. « Je ne suis pas pour autant un simple homme je te le concède. Disons que si ton virus se déclare et que tu survis tu deviendras comme moi ». Elle tombe des nues. Bouche bée, troublée, tourmentée, elle reste figée sur ce banc que personne ne semble voir. Tous trop occupés à s'amuser, flirter, boire et autres activités quotidiennes. Personne ne sait que blondie a un monstre face à elle. Une créature de la nuit. Elle est partagée entre crainte et colère. Reprenant cependant assez vite contenance, elle songe que si elle avait un pieux sous la main, elle lui aurait déjà enfoncé dans l'organe qui lui servait de cœur il fut un temps. Ce n'est pas la première fois qu'elle rencontre un vampire. Qu'il soit ancien ou fruit de la mutation suite au déclenchement du virus. Ce qu'elle risque peut-être de venir d'un jour à l'autre. Chaque jour elle peut sentir l'épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa chevelure de blé. Plus sereine, elle réfléchit, prenant garde tout de même au fil du monologue d'Akkarin. Prenant une grande inspiration, elle essaie d'analyser la situation. Ils sont visiblement assez à l'ombre pour le protéger du soleil... S'il tente quoi que ce soit, il lui suffit de l'entraîner sous les rayons assez longtemps pour qu'il soit réduit en cendre. Certes il est en position de force en vue du statut qui lui incombe, mais rusée, elle saura se débarrasser de lui si besoin est.

Une pensée lui noue l'estomac cependant. Bien qu'il soit un des monstres qu'elle répugne à fréquenter, à toucher, ou à épargner, il reste Akkarin. Cet homme qui l'a écouté à défaut de lui sauter dessus. S'il avait voulu la tuer, il l'aurait fait discrètement entre les deux étagères de philosophie. Ce n'est pas la vieille mégère de libraire qui aurait pu l'en empêcher. Elle n'aurait même sans doute rien remarqué. Alors, impulsive et se répétant qu'elle est complètement folle. La jeune femme, sans lui dire un mot, se lève et va se placer près de la route. Adoptant une pose lascive, elle lève son pouce, et comme toujours, une voiture apparaît sur le bas côté. Mais cette fois, elle emmène avec elle un autre passager. Elle retourne auprès du vampire et le tire avec elle dans la voiture. Le chauffeur semble moins enclin à les conduire, mais à la vue du regard sombre et de la carrure d'Akkarin, il ne rechigne pas et appuie sur l'accélérateur. Une fois arrivés, Lena dépose un baiser volatile sur la joue du jeune homme. Peu importe. Elle ne demande pas son avis à Akkarin et le fait entrer de force ou de gré, elle ne saurait le dire, dans son immeuble délabré.

« Evite de faire le malin, j'ai beaucoup de meubles en bois chez moi, pigé ? »

La porteuse ouvre la marche et montre rapidement les escaliers. Peut-être le malaise de le savoir dans son dos. Elle soupire face aux émotions contradictoires qui la submergent. Elle ne sait toujours pas pourquoi elle fait ça. Mais elle le fait. Au troisième étage, elle tourne dans le couloir de gauche et s'arrête à sa porte qui porte le numéro 15. Comme d'ordinaire, elle donne un coup de pied dans la porte pour la forcer à s'ouvrir puisque débloquer le verrou ne lui suffit pas. Lena s'insinue dans son antre et Jock vient déjà lui lécher les jambes. Elle sourit puis laisse entrer Akkarin à sa suite. Le chien grogne un peu mais ne se montre pas totalement hostile. Jalousie. Ou peut-être est-ce l'odeur de mort que peut dégager une créature de la nuit. Elle reste face à la porte et une fois encore, respire un grand coup avant de se retourner vers le vampire.

« J'espère que t'es conscient que j'aurais très bien pu te laisser cramer ! » Plus douce, elle regarde par la fenêtre. La fin d'après-midi pointe son nez. « Tu peux rester jusqu'au soleil couchant si tu veux.. Ou plus.. »

Perdue, elle ne sait plus vraiment qui elle est et ce qu'elle veut. Akkarin est venu chambouler le peu de certitude qu'elle avait encore.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyDim 17 Juin - 18:53

Voilà, je l’ai fait fuir. Félicitations Akkarin pour peu tu deviendrais le plus gros abruti que la Terre ai porté. Mais avant toi pour ce poste il y a foule de gens ne t’inquiète pas. Bon sang, en même temps à sa place je serais moi aussi vexé. Quoi que je resterais je pense, après tout quelqu’un en sachant sur moi envahirait mon esprit de questions dont les réponses ne viendrait qu’en persévérant. Seul à ce banc désormais, je regarde autour de moi. Il fait bien trop chaud, je devrais rentrer, ou du moins m’abriter du Soleil. Retourner à la librairie peut être et espérer oublier cette journée et cette femme. Quelle blague que cet espoir futile. Je suis sûr de ne pas y parvenir, comment oublier pareille apparition ? Ça serait comme renier sa capacité de voir. Une chose folle et sans nom ! Inconcevable, je me retourne afin d’au moins profiter du spectacle de ses hanches au rythmes de ses pas. Mais je n’y ai pas droit. Elle fait de l’auto stop. Suis-je donc si méprisable qu’elle veuille déjà faire la connaissance d’un nouvel inconnu. Quoi qu’il en soit lui dire que je suis un vampire ne constituait pas une idée très brillante je l’avoue. Pourtant elle m’a parue bonne … Sur le moment. Voilà qu’une voiture s’arrête, un jeune homme dont les cheveux clairs se mélangent entre une blondeur trop claire et une rousseur trop voyante. Cet être est criard de par sa chevelure, comme c’est pitoyable. Des yeux bruns tout ce qu’il y a de plus banal et une voiture aussi vieille que moi. Il n’a absolument rien pour lui, si ce n’est ce sourire séducteur confirmant la présence de toutes ses dents et d’un détartrage récent. Pourtant il semblerait que cela suffisse à berner Lena. Serais-je jaloux ? Serait-ce pour ça que je trouve autant de défaut à un homme qui ne m’a rien fait et qui est surement plein de bons côtés ? Je m’abaisse si bas … La voyant penchée sur la portière et discuter en souriant avec ce Roméo des bacs à sable. Mais pourquoi me lamenter ? Après tout qu’ai-je fait de si mal ? C’est cette furie qui m’a accusé de tous les maux de la planète avant de ne pouvoir encaisser la vérité à mon propos. Oui ce n’est pas ma faute. Mais à peine ai-je le temps de tout lui mettre sur le dos qu’elle revient vers moi et me tire en direction de la voiture à l’arrêt. Je comprends alors qu’elle m’emmène avec elle, serait-ce pour me protéger du Soleil ? Non je ne dois pas rêver, après tout pourquoi une inconnue s’inquièterait pour moi ? Je ne suis qu’un vampire de plus, un être effrayant et que les humains fuient comme la peste. Elle prend place à l’avant quoi de plus étonnant avant de me faire signe de m’installer à l’arrière, ce qui ne semble pas au goût du chauffeur.

« Un problème ? » Lui dis-je à la façon des adolescents puérils voulant affirmer leur autorité sur les plus faible. Apparemment il a compris que je pourrais le mettre à terre relativement facilement si nécessaire. Et c’est un marmonnement me signifiant que tout va bien qui le sort de sa torpeur pour m’intimer de prendre place, ce que je fais avec empressement. Le trajet dans cette voiture mal rafraichie, les fenêtres ouvertes et le paysage gâché par des tentatives de drague mal faites de notre chauffeur est le pire de toute ma vie. Même quand j’ai dû voyager avec des cadavres à l’arrière d’un corbillard de nuit, durant une tempête était plus agréable, quoi qu’il en soit je dois m’occuper sous peine de devenir fou. Je me rappelle alors du livre dans mes mains et l’ouvre, je me rends compte de la proximité de la voiture avec l’adresse que Lena a indiqué plus tôt et observe. C’est un quartier mal famé, et cette voiture y a très bonne place, bordélique à souhait je vois néanmoins un stylo près de moi que je m’empresse de débouchonné afin d’écrire sur la quatrième de couverture de Huit Clos. Rapidement j’y inscris mon prénom ainsi que mon numéro de téléphone. Je me sens atrocement idiot de faire ça, mais quelque chose pourtant pousse ma morale à ignorer. Après tout nous verrons bien.
La voiture s’arrête et je descends en suivant Lena, elle s’engouffre dans un immeuble relativement délabré que le temps n’a pas épargné. Seulement après avoir apposé sa marque sur la joue de notre conducteur, je la regarde faire avec intérêt. La jalousie est un sentiment tellement étrange que je n’ai jamais réellement compris ce qui pouvait le pousser. Elle vient de faire un acte que beaucoup jugerait indécent uniquement pour remercier l’homme qui l’a ramené chez elle, je peux comprendre totalement. Et à vrai dire il m’amuserait de savoir si elle a fait ça pour simplement le remercier ou alors pour me rendre un tant soit peu jaloux. C’est touchant et je la couve du regard en la suivant quand elle s’engouffre dans l’immeuble. Me plaçant derrière elle pour la suivre, je remarque que l’arrière de son corps a suivi la même progression que l’avant. Des formes alléchantes et invitantes à la découverte. Cependant rien à faire, je trouve son dos fragile et ne demande qu’à simplement l’enlacer. Sans avoir plus de temps pour je souris quand nous arrivons à sa porte en la voyant se battre avec une serrure dont elle a visiblement l’habitude. Ainsi il est des choses qui résistent à madame ? Je me doutais que je ne devais pas être le seul.
A peine ai-je le temps d’entrer que Lena referme derrière elle et salue ce qui ressemble à un husky. Il y a une cinquantaine d’années je me suis pris d’amitié pour un vieux vétérinaire irlandais, ce dernier a passé plusieurs semaines à m’expliquer les différences de races, de traitement et de caractère de chaque chien. A tel point que j’aurais pu écrire une biographie avec ce qu’il m’avait dit. Loin de me souvenir de tout, je conserve des souvenirs sur les chiens les plus courants et intéressants, quant à ce petit bonhomme dont la race semble incertaine je le mettrais dans la catégorie à moitié husky.
Ce chien semble très protecteur car il me regarde en me grognant dessus. Ni cette fille ni son chien ne semble m’aimer néanmoins je suis content de voir que quelqu’un veille sur elle, aussi petit soit-il. En tout cas aucune raison de t’inquiéter je ne ferais rien que ta maitresse ne veuille pas.

« J'espère que t'es conscient que j'aurais très bien pu te laisser cramer ! » Oh oui j’en suis conscient, ça m’étonne même que tu n’aies pas fui en apprenant ma nature. Mais près tout c’est la tienne dans le futur. « Tu peux rester jusqu'au soleil couchant si tu veux... Ou plus... »
Et bien si ça ce n’est pas une invitation je m’appelle Jésus. Je me penche et tend la main vers le chiot réticent, tiens son nom est inscrit sur ce qui semble etre un collier, surement fait main par Lena. Il est d’un gout certain ce qui ne fait que confirmer ce que je pensais, derrière tant de vulgarité se cache un gout et une classe sans nom.
« Je pense que je vais devoir d’abord séduire le maitre des lieux, Jock hein ? Tu sembles intelligent, j’espère que tu es plus prudent que ça d’habitude. Il faut protéger ton trésor. » Dis-je en lui caressant l’arrière des oreilles et supposant que son trésor n’est autre que Lena.
Bon j’en ai assez de tourner en rond, je me lève et approche de Lena afin que quelques centimètres ne séparent nos visages respectifs.
« Pourquoi m’avoir réellement amené ici ? Qu’est-ce que tu veux Lena ? » Dis-je toujours en approchant, lui laissant tout le plaisir de se défiler vers un baiser que je n’espérais plus. Pourtant je regrette de craquer si rapidement, car et si ça menait à plus ? Et bien j’y mettrais fin, je ne tiens pas à coucher avec elle après seulement l’avoir rencontré. Quelque chose me pousse à faire les choses bien et devant ses lèvres entrouvertes de surprise, j’appose ma marque.
Ses lèvres sont comme je le pensais, trop douces, trop chaudes, trop enivrantes, trop tout. Ce qui commençait comme un simple baiser afin d’obtenir des réponses devient beaucoup trop sensuels et c’est un ballet infernal que j’amorce sans m’en rendre compte. Comme mu par un désir que je ne contrôle pas, mes lèvres entrouvrent encore plus les siennes afin d’y immiscer ma langue. Bon sang, moi qui ne voulais bruler d’étape me voici en parfait incendie. Avant de pouvoir me jouer de sa bouche je me fais violence et me retire à regret retenant de peu un soupir de frustration.
Avec un raclement de gorge et un pas d’éloignement non dissimulé je me retire et dit alors.

« Alors ? Je peux savoir ce que tu me veux ? » Oh pitié dis que tu me veux moi, que je puisse jeter ma stupide conscience en l’air et t’envoyer en l’air toi. Je m’assois sur ce qui semble être un canapé et tapote la tête de Jock en attendant une réponse de la personne étonnée qui me fixe la bouche encore ouverte comme si je venais de la violer. Tu es vraiment fin Akkarin, vraiment.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyDim 17 Juin - 19:45

Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Lena n'a jamais véritablement aimé les chiens dans son enfance. Pour peu qu'elle en ait eu, elle leur privilégiait toujours les chats auxquels elle aimait se comparer. En grandissant, elle se savait de plus en plus féline, aussi sensuelle et habile qu'un chat. Un animal indépendant qui suit ses propres lois. Ni Dieu ni maître, comme dirait le proverbe anarchiste. Les félins peuvent aller et venir comme bon leur semble. Leurs maîtres ne sont au fond que des pigeons bienveillants qui leur offre de la bouffe de marque sur un plateau d'argent, comme si c'était un honneur. Et à l'instar de ces petits êtres adroits, blondie a toujours été particulièrement douée pour la chasse. Certes l'enjeu n'est pas similaire, mais tout de même. Parmi les chasseurs, elle serait peut-être une perle rare. Qui sait. Néanmoins, elle n'en fait pas partie. Et au fond ce n'est pas plus mal. La plupart n'ont aucune éthique. Beaucoup ont déjà tué des porteurs de virus sous son nez, prêts à lui faire subir le même sort. Mais elle s'échappe toujours. Tenter de retenir Lena ou de la faire sienne, c'est un peu comme essayer de capturer de l'eau entre ses doigts. Inutile et désappointant. Elle est de celle dont on peut découvrir le corps mais dont on ne peut dompter l'esprit. C'est sa force et ça l'a été longtemps durant les assauts de Daniel. Inaccessible, c'est aujourd'hui face à Akkarin dont elle fait preuve de faiblesse. La jeune femme l'observe caresser la petite boule de poils qui lui sert de compagnon exclusif. Le seul qui la comprenne. Et elle n'en revient pas d'avoir si peu estimer la race canine, fidèle et joviale. Véritable brin de soleil sous son toit délabré et dont les poutres moisissent à vu d’œil. Jock se laisse presque joyeusement approcher.

« Il faut protéger ton trésor. » Elle sait qu'il parle d'elle et elle se demande quel genre de personnage peut la considérer, elle, Lena Mery Nelson, comme un trésor. Tantôt vue comme un vidoir, tantôt comme un déchet de l'humanité. En son for intérieur, elle ne se l'avoue pas, mais elle est touchée. Presque conquise. Une partie de son esprit reste accroché cependant au détail qui change tout. C'est un vampire. Blondie se met alors à observer Akkarin sous toutes les coutures. Un teint plutôt pâle, visiblement pas habitué au soleil. Une musculature plutôt impressionnante. Force dont elle ne doute absolument pas. Elle pourrait lui donner une gifle qu'il ne ressentirait qu'un picotement tout juste désagréable. Une piqûre de moustique. Bien qu'elle ait une taille correcte, il est visiblement plus grand qu'elle de quelques bons centimètres. Tout à coup, elle se sent petite et chétive aux côtés de cet être invincible. Et elle se demande à quoi elle pourrait ressembler si elle venait à muter un jour. Elle n'oubliera jamais celui où elle a compris et appris qu'elle portait le virus. Elle a tout de suite su que c'était Daniel qui en était la cause. Dévastée, elle avait tout fait pour y trouver un remède, une solution, un contournement. Mais rien à faire. Une fois infesté, l'organisme ne peut que se contenter de porter ce fardeau et attendre. Attendre de mourir. Car dans tous les cas, c'est une mort certaine qui l'attend. Et aujourd'hui, elle se sent trop jeune pour partir. Trop incomplète encore. Elle n'a rien vu du monde, rien vu de l'Homme, rien vu d'Akkarin. Elle veut en savoir plus. Et surtout, elle le veut pour une nuit. Peut-être deux. Peut-être plus. Mais elle veut sentir ses bras se refermer sur elle. Et c'est bien la première fois que cette envie la prend véritablement. Comme un incendie qui la ravage de l'intérieur. Lena cherche dans son regard, une réponse à son propre désir.

« Pourquoi m’avoir réellement amené ici ? Qu’est-ce que tu veux Lena ? » A le voir s'approcher, elle sent déjà un creux se former aux alentours de son bas-ventre. Une sensation étrange lui noue les cordes vocales et l'empêche de pouvoir lui répondre. Et puis à quoi bon parler ? Des mots, toujours des mots. Elle préfère agir. Là, maintenant. Mais elle reste simplement clouée sur place alors que leurs deux visages ne sont qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. La jeune femme peut sentir le souffle du vampire effleurer sa peau. Elle imagine qu'il entend le rythme de sa respiration effrénée. Elle a l'impression que l'on n'entend que ça d'ailleurs. Et la course folle que son cœur essaie de gagner. Il pourrait lui sortir de la poitrine qu'elle n'en serait pas étonnée. Bien sur, ce n'est pas de l'amour. Au diable ce sentiment destructeur. Comment pourrait-elle aimer ? Sait-elle seulement le faire ? Il lui semble que son amour pour Sam est si loin, aussi immatérielle qu'une rêverie. Mais il y a quelque chose qui remue au fond d'elle à l'idée de ce baiser incontournable qu'Akkarin s'apprête à lui voler. Elle se sent sur le point de s'évanouir quand le vampire pose enfin ses lèvres sur les siennes. Une explosion de saveurs s'insinue en elle. Incapable de bouger, de le repousser et de rendre ce baiser, Lena se sent comme une adolescente à qui l'on donne son premier baiser. Confuse, elle ne reste cependant pas de marbre bien longtemps. Sa langue en feu se mêle naturelle à celle d'Akkarin, comme si elle l'avait toujours fait. Les lèvres en feu, la jeune femme a du mal à se contrôler. Est-il possible que deux inconnus puissent avoir une telle alchimie en s'embrassant, acte tellement anodin de nos jours ? Lena aurait voulu se presser contre lui, parcourir enfin ce torse de ses mains avides. Mais rien. Le voilà qui recule déjà et qui met un minimum de distance entre eux. Trop selon elle. Reprenant ses esprits peu à peu, elle touche ses lèvres qui gardent encore l'empreinte enflammée de l'échange qu'il vient de briser. Un mélange d'humiliation, de colère et d'indignation font rage derrière ses airs surpris. Humiliation d'avoir cédé trop facilement et d'avoir été repoussée par cet Apollon. Colère de ne plus savoir où elle en est. Indignation face à l'arrêt brutal de ce moment qu'elle aurait voulu éterniser. La voix grave d'Akkarin, reflet de son trouble à lui aussi, vient à nouveau troubler ses songes.

« Tais-toi.. »

Ce sont les seuls mots qui lui sont venus à l'esprit. Tais-toi et agis. Elle doit être trop conne. C'est le seul homme qui lui offre la discussion, et c'est le seul à qui elle supplierait d'entrer en action. Mais puisqu'il ne semble pas sûr de ses intentions, Lena va l'aider à prendre une décision. Déboutonnant sa chemise, lentement, prenant garde de le faire languir comme il se doit, elle s'approche du canapé où il s'est échoué. Une fois l'affaire faite, blondie prend un malin plaisir à faire tomber le vêtement de ses épaules avec une sensualité sans pareil. Une fois face à Akkarin, la voilà qui se penche vers lui, de façon à pouvoir murmurer à son oreille.

« N'est-ce pas toi qui a dis que nue je serai bien plus belle... Et bien je te laisse le loisir de me débarrasser de ces vêtements. »
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyDim 17 Juin - 22:26

« Tais-toi.. »

Voilà qui est clair. Ce que je dis la gêne ou alors mon absence d’action. Oui je pense plus à ça, car après tout la frustration sexuelle n’est pas propre à l’homme. Et elle est à son apogée nous concernant actuellement. La voici donc énervée, moi qui ne tenais qu’à lui laisser la distance incombant aux femmes respectables. Me voilà dans le mauvais rôle. Ça m’apprendra à vouloir agir correctement. Cependant de là à me dire de me taire, j’en serais presque outré. Je lève un sourcil en attendant la suite vu que quand j’ouvre la bouche il n’y a qu’inepties et fadaises qui sortent. Elle doit être un puit de sciences pour vouloir m’empêcher de converser. Quoi qu’il en soit je ne comprends toujours pas les raisons de ma présence ici. Et Jock également il semblerait son regard allant de sa maitresse à moi il ne sait que faire. Je souris, peut-être ce stupide alors que tout mon corps semble tendu à l’extrême de désir pour cette femme mais je souris. En repensant à ce qu’une élève révolté par le comportement macho d’un de ses camarades a dit : « De toute façon les hommes c’est comme les chiens il n’y a que quand il remuent la queue qu’ils sont clairs. » Le pire c’est que je ne trouve rien à redire à cette observation, le seul moment où ce que nous pensons est relativement clair est bel et bien quand nous désirons. Du moins je le pensais avant cet instant, car je ne peux plus raisonner devant ce regard qui semble voir à travers mes vêtements et apprécier la vue.
Elle s’approche à la manière d’un chat, gracieusement, doucement mais en stimulant beaucoup trop ma libido. C’en est assez, je ne peux coucher avec elle après seulement une heure ? … Mon esprit est dans l’incapacité de se concentrer, le regard rivé sur ses doigts qui ouvrent un à un les boutons de sa chemise. Ses même doits qui semble promettre monts et merveilles et qui m’ensorcèlent à la façon d’une déesse déchue, je capitule et me noie dans la contemplation.
Aucun mouvement ne semble en défaveur d’elle quand d’un geste sa chemise tombe au sol dans un bruissement presque inaudible, ou alors est-ce le sang qui me cogne aux oreilles. Aurait-elle pour but de me tuer ? Car si tel est le cas qu’elle abrège qu’elle abrège mes souffrances incessamment.
Se penchant avec une sensualité sans pareilles qui décuple un désir que je pensais d’ores et déjà infini, elle me murmure d’une voix qui ne semble réservé qu’à confier des secrets.

« N'est-ce pas toi qui a dit que nue je serai bien plus belle... Et bien je te laisse le loisir de me débarrasser de ces vêtements. »

Je déglutis péniblement moi qui n’en ai pourtant plus besoin depuis deux siècles. Malgré la centaine de millier de vampire que je braverais en cet instant pour la rejoindre, malgré le fin tissus de mon pantalon menaçant de céder, malgré le temps qui semble s’être arrêté, malgré tout le désir que je ressens pour elle en cet instant. Je la repousse, ouvre la fenêtre et prend un énorme bol d’air frais. J’espère de tout cœur qu’elle va remettre sa chemise. Sinon je crains de devoir me faire violence.

« Rhabille-toi s’il te plait. Tu n’es pas obligé de faire ça avec moi. » Je me retourne afin de m’excuser par le regard à défaut de par la parole. Je ne tiens pas à brusquer les choses avec cette femme. Etrange n’est-ce pas ? Elle semble ne pas vouloir remettre sa chemise et me regarder comme si elle tombait des nues. Je peux totalement comprendre, car moi-même j’ai du mal à justifier ce que je viens de faire. Enfin si, mais la force d’esprit que cela m’a nécessité semble être d’essence herculéenne. « Lena … » Je retire mon tee shirt afin de la vêtir, le froid s’immisçant par la fenêtre risquerait de la rendre malade, et pour ma part je ne risque rien. Mais la savoir malade par ma faute serait terrible. « Si tu veux que je parte je le ferais. »
Quand est-il de son sourire et de sa répartir légendaire ? Est-ce par ma faute si désormais l’atmosphère n’est que tristesse et désolation ? Je ne veux que lui prodiguer le respect qu’elle mérite. Et quand bien même elle me supplierait de lui faire l’amour je refuserais. Il est hors de question d’utiliser ainsi son corps avec un inconnu. Elle est suffisamment intelligente et belle pour avoir mieux. Et c’est ce qu’elle aura de ma part. Totalement incompréhensible et absolument stupide je la regarde avec peine, espérant de toute mon âme qu’elle me pardonne un tel affront. Car son corps est plus désirable que n’importe quel cadeau, c’est la raison pour laquelle je l’honorerais comme il le mérite. Imbécile. Pauvre abruti. Je me sens tellement contradictoire entre deux pensées que la regarder me soumet à une torture invisible. Mon désir s’apaisant quelque peu, du moins autant qu’il m’est possible avec une telle créature, tandis que j’attends que son cœur s’ouvre à moi me délivrant les secrets de ce regard trouble. Rejette-moi si tu le désires, ou alors comprend mes intentions mais je t’en supplie, mets fin au supplice auquel tu me soumets.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyLun 18 Juin - 1:21

Abasourdie. L'expression « tomber sur le cul » serait ici totalement adéquat à la situation. Lena reste plantée là, comme une abrutie face à un nouveau rejet. Celui de trop. Elle ne sait plus quoi penser. Akkarin est bien trop compliqué, bien trop contradictoire. Il y a encore quelques minutes, il l'embrassait comme un assoiffé s'abreuve à la source. Comme s'il n'en avait pas eu l'occasion depuis des siècles. Et à présent il la fuit comme la peste. Mais qu'est-ce qu'il lui prend bon sang ? Veut-il jouer au chat et à la souris ? Si c'est ainsi, Lena est fatiguée de faire le chat aussi féline soit-elle. La vue de son corps est-elle aussi dégoûtante et repoussante ? Pourtant, les cicatrices y sont rares à cet endroit. Elle n'a plus d'hématomes non plus depuis son altercation avec Azael Kingkane. L'espace d'un instant elle analyse son buste et son ventre. Rien de curieux. Ne sachant comment réagir face à l'humiliation de trop qu'il vient de lui offrir, elle recule de quelques pas pour s'appuyer contre le mur qui se trouve derrière elle. Pour la première fois de sa vie, elle regrette qu'un homme refuse de la toucher. Ses poings se serrent et se desserrent sous l'effet de sa nervosité et de l'incompréhension qui l'assaille. Une question qui revient en boucle et se résume en un seul mot : pourquoi ? Blondie observe le vampire près de la fenêtre grande ouverte à présent. Un froid est jeté, au sens propre comme au sens figuré. Elle sent sa peau frisonner malgré elle face à la brise du soir qui s'élève et s'engouffre par l'ouverture. La jeune femme se frictionne délicatement les bras.

Elle se rappelle Sam. Le seul en dehors d'Akkarin qui a su la repousser avec le même entêtement. Et justement, elle en a peur. Elle a une impression nauséeuse de déjà-vu. Des images lui reviennent en flash-back. Sam qui la protège et pleure sur ce terrain de basket. Sam toujours dans son ombre prêt à bondir sur quiconque lui veut du mal. Sam qui tombe amoureux progressivement mais se leurre. Sam qui laisse parfois son regard s'attarder sur les courbes de la jeune blonde. Sam qui l'aime, lui déclare ses sentiments et lui promet monts et merveilles. Sam qui dépérit parce que Lena le trompe et se complaît dans une espèce d'autodestruction. Sam qui gueule un jour. Sam qui meurt ce jour. « Rhabille-toi s’il te plait. Tu n’es pas obligée de faire ça avec moi. » C'est bien ça le problème. Elle n'est pas obligée et elle ne se sent absolument pas contrainte. Au contraire. Malgré ses conseils, Lena ne se rhabille pas. Elle n'en a pas envie. Perdue, désorientée même, elle cherche à comprendre ce qui lui arrive aujourd'hui et ce qu'attend Akkarin de sa personne. S'il s'attend à des effusions et à des confidences, il se trompe de demoiselle. Blondie a toujours été fermée, elle n'a jamais évoqué ses problèmes, pas même à Sam. Elle a sa boîte de Pandore bien scellée et personne n'a le droit de l'ouvrir. Pas même Akkarin.

« Lena... » Le son sa voix l'appelant la ramène à la réalité. Mélodie agréable qui vient narguer ses oreilles. Elle reste presque amorphe alors qu'il se dévêtit de son t-shirt pour le lui enfiler. Telle une poupée de son, elle se laisse faire sans broncher. Elle se sent mieux dans la chaleur du vêtement, moins fragile, moins insignifiante, moins exposée, moins humiliée.. Peut-être. Elle s'enivre de l'odeur d'Akkarin, parfum agréable qui ne lui agresse pas les narines comme beaucoup d'eau de toilette pour homme aujourd'hui. Blondie est presque comme une enfant gracile dans ce t-shirt trop grand et large pour sa silhouette élancée. « Si tu veux que je parte je le ferais. » La question est surtout, que veut-elle justement ? Elle ne le sait pas elle-même. S'il part, elle essaie d'oublier cette journée, la libraire, le baiser, Akkarin. S'il part, elle retourne à sa solitude quotidienne ponctuée de tragédies et d'autres. S'il part, elle peut alors ouvrir le tiroir de sa commode et sortir le petit sachet contenant un peu de poudreuse. S'il part elle se shoot et se laisse naviguer dans les méandres de l'illusion. Est-ce qu'elle veut tout ça ? Au fond, elle sait bien que non. Que son seul désir, c'est de se réfugier dans les bras du vampire. Elle lui en veut de la rendre comme ça. Sang-sue minable. La jeune femme soupire puis se dirige vers son lit dans le fond de la pièce. Son appartement, petit mais bien agencé, se réduit à une pièce à vivre, un coin cuisine, une salle de bain et les toilettes. Pas de quoi sauter au plafond, surtout qu'elle habite sous les combles. De quoi crever de chaud l'été et être congelée l'hiver.

« C'est à toi de savoir si tu veux rester ou partir. Puisque visiblement, ma compagnie t'indiffère ou te dégoûte, je ne sais pas trop encore. » La porteuse fouille près de son lit et en tire un paquet de cigarettes ainsi qu'un briquet. Le cliquetis habituel du mécanisme résonne dans la petite pièce. Une petite flamme se montre et elle n'attend pas une seconde de plus avant d'allumer l'extrémité du mégot qu'elle tient entre son index et son majeur. Aspirant une grande bouffée de fumée, elle respire enfin, se tourne vers la fenêtre. « Il va bientôt faire nuit, j'ai pas besoin de ta pitié si c'est ce qui te retient ici. Le choix s'offre à toi. Mais si tu restes, il faut que tu saches que je ne suis pas une fille sage comme tu dois avoir l'habitude de côtoyer. Et je ne te promets absolument pas de me tenir. Libre à toi de me fuir ou de m'aider à m'évader l'espace d'un moment. »

Comme pour ponctuer sa phrase, la jeune femme tire le tiroir de sa commode et en sort déjà le sachet de coke. Dans tous les cas ce soir, elle sera ailleurs, avec ou sans lui.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyLun 18 Juin - 13:32

Moi qui espérais qu’elle comprenne. En même temps j’ai agi comme le dernier des abrutis. Mais mon excuse est louable … Pour peu que quelqu’un la comprenne. Pauvre Lena, la voir dans mon tee shirt me fait plaisir, elle est si adorablement fragile dans ce vêtement beaucoup trop grand. Ses grands airs de femme fatale sont envolés pour laisser paraitre une innocence doucereuse. Elle semble rassembler ses idées et émotions, pour ma part c’est impossible en la voyant ainsi si dénué de protection et pourtant toujours debout. Quelle femme forte, j’aimerais la prendre dans mes bras et lui souffler qu’elle puisse se reposer. Mais ne serait-ce pas trop tôt ? Et puis elle ne semble pas être du genre à faire confiance si facilement. Je vais pour commencer arrêter de guetter ses réactions, cela me coute énormément mais je suis certain que c’est oppressant. Après tout je ne suis pas chez moi et je viens d’enfreindre toutes ou presque les règles du savoir-vivre.
Il s’agit d’un studio, du moins il me semble que c’est ainsi qu’on appelle les foyers constituée d’une pièce. Pas très grande je l’accord néanmoins relativement bien agencé, elle a tout ce qu’il faut, un lit, un coin cuisine, une partie salle d’eau et même des toilettes. C’est très chaleureux, malgré le quartier et la position de l’appartement. Il émane quelque chose d’ici, dans la décoration, les draps absolument tout. Quelque chose ressemblant fort en de la confiance en soi, une dérision palpable aux remarques extérieures. Et Jock semble avoir retrouvé la vie, il bouge désormais comme si il était le plus heureux des chiens. J’entends Lena se déplacer derrière moi, elle entre dans mon champ de vision malgré moi et s’assied sur son lit. L’aurais-je blessé ? Bon sang allez savoir pourquoi mais je ne me le pardonnerais pas … Je ne connais même pas cette fille merde. Akkarin à quoi tu joues ? Couche avec elle, exorcise ce désir insoutenable et va t en. Comme n’importe quel chien. Désolé Jock.
Mais non je ne peux pas, je reste là attentif au moindre de ses gestes, espérant qu’elle veuille bien de ma compagnie. Et désireux de lui insuffler le respect que l’on donnait il y a deux siècles, faire la cour c’est ça ? Oui exactement. La courtiser avec soin, la faire sourire, rire, parler, s’étonner. Je me demande quelle teinte prenne ses yeux quand elle est surprise… Et voilà que je me prends à parler comme un pathétique homme amou… Non ! Je ne suis pas capable de ce genre de sentiments. En plus je ne sais même pas à quoi cela ressemble comme sensation. Comme c’est pitoyable, un homme de 250 ans en tout qui n’est jamais tombé amoureux. La honte de la race vampire il semblerait.

« C'est à toi de savoir si tu veux rester ou partir. Puisque visiblement, ma compagnie t'indiffère ou te dégoûte, je ne sais pas trop encore. »

Sa compagnie me quoi ?! Est-elle aveugle ou simplement illogique comme la plupart des femmes ? Je rêve. Me dégouter, oui elle me dégoute. Elle me dégoute autant que sa cam dégouterait un drogué, autant que la nourriture pour un boulimique ou que n’importe quelle addiction pour sa victime. Lena si tu savais à quel point tu m’attires, mais ce qui est effrayant c’est que je suis certain qu’il ne s’agit que de sexe. Si ta compagnie m’indifférait je ne serais pas aussi tendu de désir. Quelle idiote, je veux rire et lui dire qu’elle est stupide en la prenant dans mes bras. Mais avant que je ne puisse répondre ou agir.
Elle se met à chercher quelque chose et prend un paquet de cigarettes et un briquet. Bon sang elle fume. Son haleine n’en avait absolument pas le gout quand nous… N’y pense pas, tu te calmes à peine du désir que tu as pour elle, pourquoi tenter le diable ? Quoi qu’il en soit c’est une fumeuse, peut être occasionnelle, ce qui n’en devient pas bien pour autant. Se doit être une autre manière de se dire qu’elle contrôle quelque chose, à savoir sa santé de manière négative certes mais elle la contrôle. Je ne vais pas lui faire de leçon, en plus pour stopper une addiction ce doit toujours être pour soi, jamais parce que quelqu’un nous l’a dit ou pour telle ou telle raison. La démarche doit venir de soi et c’est seulement comme ça qu’on peut totalement se défaire de la dépendance. Elle met sa cigarette en bouche l’allume et recrache la fumée en un geste étrangement élégant. Va-t-elle enfin me parler ?

« Il va bientôt faire nuit, j'ai pas besoin de ta pitié si c'est ce qui te retient ici. Le choix s'offre à toi. Mais si tu restes, il faut que tu saches que je ne suis pas une fille sage comme tu dois avoir l'habitude de côtoyer. Et je ne te promets absolument pas de me tenir. Libre à toi de me fuir ou de m'aider à m'évader l'espace d'un moment. »

Il est vrai que le Soleil sera couché d’une minute à l’autre, elle doit supposer que je vais m’en aller alors. C’est pour ça qu’elle me parle d’indifférence, cette furie à la langue trop bien pendue, qui secoue mon âme à chaque geste. Dont la voix emporte loin de Salvation et dont le corps promet mille et une merveilles. Si ça c’est de l’indifférence et bien soit je le suis. Quant à te qualifier de fille sage, ma chère Lena je dirais bien des choses sur toi mais certainement pas ça. Tu es beaucoup trop vulgaire et crue pour être sage. Mais ce mélange entre toutes ces provocations et ta nature fragile qui détonne quand on te secoue donne quelque chose d’explosivement attirant. Je n’ai pas l’habitude de côtoyer des femmes sages, du moins je les évite. L’ennui en général est fui par mes soins. Que vaut la vie sans piquant ? Une femme fade qui se conformerait aux classiques en tout point est aussi sexy qu’un artichaut, du moins pour moi. Mes compagnes sexuelles passées ont toujours eu quelque chose les rendant intéressante, un don pour tel domaine, une qualité incroyable, un discours aguicheur. Quoi qu’il en soit je peux dire que tu regroupes brillement toutes leurs défaut et particularité, mais ça te rend exceptionnellement unique. Comme certaines plantes toxiques qui une fois mélangés deviennent un remède très puissant. Tu es tout ce qu’il faut à juste dose.

« Lena, tu ne réponds pas. Je ne te demande pas ce que tu vas faire, mais ce que tu veux. Quant à te tenir, que tu le veuilles ou non nous ne ferons rien. Je ne tiens pas à te signifier que je te … que je t’apprécie, de cette manière. Pour ce qui est de s’évader par contre. » Je m’approche lentement d’elle afin de ne pas la brusquer et risquer de la voir à nouveau avec ce regard empli de tristesse, lui prend ce que je reconnais comme de la cocaïne pour en avoir déjà vu dans des livres, et la fixe.
Je mets ce sachet dans ma poche arrière et m’assied derrière elle tout en l’empêchant de se retourner.
« Lena je vais faire quelque chose que je rêve de faire depuis que je t’ai vu aussi belle dans cette librairie. » Laissant quelques secondes à cet ange déchu pour s’éclipser je l’entoure de mes bras et la force à s’allonger la tête contre moi. Sur le dos ainsi je suis son rythme cardiaque qui n’est absolument pas régulier et tente de la calmer. Je ne sais pas pourquoi je veux la protéger, mais je le veux.
« Je veux que tu te reposes, si tu ne veux pas dormir et bien parlons. Mais je ne suis pas homme à fuir, ou vampire à fuir au choix. Sache que te rendre nécrophore, et oui je suis mort, n’est pas dans mes plans immédiat. Sinon … » Je me mets à rire seul bêtement comme par anticipation de mes paroles et afin de grandement détendre l’atmosphère. « On a pas encore bu ces briques de jus. »
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyLun 18 Juin - 15:03

Fragilité. Faiblesse. Chétive sylphide. On ne voit bien trop souvent que ça en elle. Bien sûr, les plus abrutis en cherchent pas plus loin que le bout de leur nez. Seulement, bien que Salvation en regorge, elle abrite aussi beaucoup de créatures plus malignes et instinctives que le commun des mortels. Akkarin en fait sans aucun doute partie. L'espace d'un instant, le regard hypnotisé par la fumée qui s'échappe de sa cigarette, elle se demande quel âge peut bien avoir le vampire. Lena l'analyse d'un regard perçant et curieux. Il doit avoir la trentaine, peut-être un peu moins, en apparence. Elle se sent tout à coup jeune du haut de ses vingt ans. Elle essaie d'imaginer alors les décennies d'aventures, d'expériences, de tristesse et de solitude qu'il a derrière lui. Cinquante ans ? Cent ? Ou bien est-il nouvellement transformé, le virus s'étant déclenché tout simplement. Questions et doutes lui brûlent les lèvres, mais elle s'abstient de les énoncer à voix haute. Comme une enfant, elle le boude en amenant régulièrement la clope à son bec. Elle a du mal à essuyer les multiples refus depuis qu'ils se sont vus à la librairie. Lena déteste qu'on ne lui donne pas ce qu'elle veut. Et là, elle a envie de se taper le vampire. C'est cru, c'est direct, mais c'est ainsi. On ne change pas le monde, on ne peut pas changer la sulfureuse blondine. Elle déteste l'échec. Et visiblement, il s'agit même d'un échec et mat.

La jeune femme le laisse examiner la pièce comme bon lui semble. Elle n'a pas honte de son mode de vie, et elle ne cache le fait qu'elle a très peu de ressources. Il y a des gens qui n'ont pas le droit à la vie en rose que décrit Edith Piaf dans sa célèbre chanson. Jusqu'à l'accident de ses parents, Lena a pu connaître le goût sucré et édulcoré d'une enfance équilibrée. Pétillante, joie de vivre, sociable et joueuse. Jamais personne n'aurait pu prédire qu'elle finirait dans les bas quartiers de Salvation, solitaire et droguée, à fumer des joints et sniffer de la coke. Parlant de ça, blondie porte son regard océan sur le petit sachet qui la nargue posé sur la couverture de son lit mal fait. Ce n'est pas la bienséance qui l'empêchera de s'en faire un trait devant Akkarin. Il sait qu'elle se drogue, et qu'elle fume aussi. Il doit piger qu'elle se complaît dans une lente descente en Enfer. Un déclin doucereux. Une autodestruction cotonneuse. Elle s'y vautre même. Et jusqu'à présent, on a fait que l'y enfoncer avec hargne. Crève petite conne. Souffre et crève surtout. Débarrasse le monde de ta présence infecte. Insecte répugnant qu'on se plairait à écraser. Trop facile à évincée.

Akkarin ne semble pas heureux de sa répartie, ni de la clope qu'elle tient entre ses doigts comme si sa vie en dépendait. Peu importe. Qui est-il pour venir lui faire la morale ? Et bien qu'il ne la formule pas haut et fort, elle lit déjà la réprimande dans ses yeux sombres. Insolente et provocante, elle soutient le regard qu'il lui lance sans lâcher prise. Il ne gagnera pas à ce petit jeu. Pas cette fois. Elle ne sait d'ailleurs pas ce qu'il fout encore planté là au milieu de son appartement. La porte est ouverte, non verrouillée, la voie est libre. Un « casse-toi » lui démange la langue mais elle se retient. C'est la colère et l'humiliation qui la guident dans ses gestes et ses paroles en ce moment-même. Les couleurs roses orangées du soleil qui se couche commence à envahir la pièce, créant une ambiance agréable et sereine. Elle se détend petit à petit sous le regard inquisiteur du vampire. Elle se demande s'il hésite à partir maintenant que la nuit va pointer le bout de son nez. Peut-être aller à la recherche d'une fille plus intéressante qui lui aura piquer sa place sur un banc ou à la plage. Elle ne se doute pas qu'il fait un éloge de sa personne en son for intérieur. Elle croit toujours qu'elle le rebute, ce qu'il n'a pas encore nié ceci dit. Tant pis. Parfois, il faut accepter le fait qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Il préfère peut-être les nunuches à bouclettes bien faites ou au lissage parfait. Le genre de fille toujours proprette et dont pas une mèche dépasse de la coiffure initiale. Ces donzelles qui n'embrassent jamais au premier rendez-vous. Bref, le type que Lena étranglerait avec joie. Enfin bref. Elle devrait peut-être arrêter de trop compter sur les mecs et se concentrer un peu plus sur les femmes. Pas évident quand la majorité sont hétérosexuelles. Surtout les plus belles. Soupirant, oubliant même qu'Akkarin est toujours dans la pièce, elle émerge de ses pensées quand il lui précise qu'il n'y aura pas de promesse d'une nuit inoubliable. Un sourire ironique se dessine sur le visage sans expression de Lena. Il la respecte trop pour ce qu'elle n'est pas.

Comme une créature en rage, elle lui jette le regard le plus assassin qu'il soit quand elle le voit récupérer la coke encore posée sur le lit. Mais pour qui il se prend ? Pour un bienfaiteur ? Le bon samaritain qui veut éviter qu'elle se défonce qu'il parte ou qu'il reste ? Elle hallucine littéralement face à un tel culot. Déjà prête à bondir pour récupérer sa came, elle ne s'attend absolument à ce qu'il fait par la suite. Ses bras viennent s'enrouler autour de son corps trop fin pour l'allonger sur lui. Mais qu'est-ce qu'il fout ? Son organe vital a un raté alors qu'il la serre contre lui. Il est fou. Il est stupide. Il est culotté.. Il sent terriblement bon. De près il est encore plus beau. Elle se sent en sécurité contre son torse fort. Mais elle ne va pas se laisser faire aussi facilement. Elle se relève un peu, s'appuyer sur le lit en posant ses mains de chaque côté du visage du vampire. La voilà qui se met à califourchon sur lui, juste au niveau de son bas-ventre, plus provocante que jamais. Quelques mèches folles barrent sa vue.

« Et si moi j'ai ENVIE que tu me le montres de CETTE manière ? Et si je n'ai ni l'envie de parler, ni l'envie de dormir, ni l'envie de jus de fruit, mais juste celle d'agir. T'es carrément insupportable ! Tu prends plaisir à me frustrer on dirait ! Mais moi je n'entre pas ce petit jeu. »

Elle ne supporte plus la tension qui règne. Et il n'y a qu'une façon de la calmer. Elle ne tente rien cependant. Elle sait que sa position et ses lèvres à proximité de celle du vampire réveilleront déjà d'elles-mêmes la virilité d'Akkarin. Peut-être qu'elle lui parlera un jour. Peut-être qu'elle acceptera un peu de cette tendresse aussi. Mais elle ne veut pas, pas maintenant. C'est trop tôt. Elle désire bien plus qu'un câlin puritain.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyMar 19 Juin - 13:47

Il est impressionnant comme Lena a un fort caractère contradictoire, la psychologie inversée doit surement fonctionner avec elle. Suis moi je te fuis c’est cela ? Comment passer d’une position platonique emplie de chaleur à la position sexuelle la plus prisée des hommes ? Je vous le donne en mille demander à cette chère Lena. La pureté en chair et en os, si vous n’êtes pas convaincu, gagnez un sachet de cocaïne. Assise à califourchon, le bassin imbriqué dans le mien, si bien qu’on pourrait les croire moulés ensemble, leur accord est même étonnant et procure des sensations mêmes vêtues affreusement diaboliques. La voilà qui se penche vers moi, encadrant mon visage de ses mains et me susurrant comme une promesse tandis que sa poitrine danse rythmée par sa respiration.

« Et si moi j'ai ENVIE que tu me le montres de CETTE manière ? Et si je n'ai ni l'envie de parler, ni l'envie de dormir, ni l'envie de jus de fruit, mais juste celle d'agir. T'es carrément insupportable ! Tu prends plaisir à me frustrer on dirait ! Mais moi je n'entre pas ce petit jeu. »

« Tu n’as pas l’habitude qu’on te dise non n’est-ce pas ? » Je me penche afin d’effleurer ses lèvres et de donner obéissance à ses paroles provocatrices, après tout elle l’aura bien cherché. Tandis que je joue du bout de ses lèvres sans lui permettre de s’y abreuver, mes mains parcourent ce dos dont les frissons m’en provoqueraient presque si j’étais humain. Ces omoplates forgées par les rudesses de la vie, et ce bassin qui n’attend qu’à être exploré, une main sur chaque hanche le regard rivé dans le sien, il est temps de devenir le meneur. Je la retourne rapidement pour me retrouver sur elle. Ses jambes sous moi dans l’incapacité de bouger et ses mains dans les miennes qui se débattent sans succès. Il est inutile de se battre face à un vampire de plus de deux cents ans chérie. Tu ne gagnerais que par forfait ou alors en utilisant des moyens illégaux.
La voilà prise au piège de son propre stratagème, ainsi j’ai tout le loisir de l’observer, lui parler et même l’embrasser si mon self contrôle s’affaiblit. Mais elle ne peut qu’observer et savourer ce que je suis prêt à offrir.

« Penses-tu que te frustrer est plus simple que de me contenir alors que pour ce qui est de plaisir physique j’ai toujours pris ce que je souhaitais ? Tu es bien trop attirante pour ton propre bien. Et j’en fais les frais. Lena calme tes ardeurs. Car si tu continues je vais partir, et je ne pense pas que c’est ce que tu veux hein ? » Dis-je de mon sourire le plus séduisant, et oui les hommes savent ça. C’est affreusement honteux à admettre mais nous savons quel sourire plait le plus aux femmes. Et c’est celui nous dessinant une fossette ou alors révélant quelque chose de nouveau. Cela attire leur regard et finit par leur plaire. Je baisse les yeux afin de détailler la prise qui se tortille sous mon corps. Ses formes ne sont que trop accentuer par cette position c’en est malsain, et toutefois incroyablement érotique.
« Bon si tu ne veux pas parler, soit je vais le faire. Je m’appelle Akkarin comme tu le sais, et comme tu as fait une grimace en entendant mon prénom j’en déduis que tu te demandes d’où il peut sortir. J’ai l’honneur de t’annoncer que je n’en ai aucune idée. Cependant j’aime bien ce prénom. Ça sonne mystérieux et ancien. Parce que comme tu le sais je suis un vampire, mais tu ne sais pas de quand je date ? Enfin quel est mon âge. » Elle m’écoute, bien qu’elle doit se dire que je parle trop elle m’écoute. « J’avais 28 ans quand on m’a transformé, en effet je suis l’œuvre d’un abruti qui pensait obtenir un esclave mais qui n’a eu qu’un empoté amoureux de bouquins et affreusement bavard. Quoi qu’il en soit ça fait un peu plus de deux cents ans que je fais cavalier seul comme sangsue. Et pourtant je suis toujours autant bourré de charme et d’humour. La nature est bien faite hein ? »
Elle se détend sous moi et je relâche un peu mon emprise, cependant on ne sait jamais avec elle, il vaut mieux garder une certaine maitrise.

« Toi je pense que tu dois avoir un peu plus de la vingtaine. Tu es si jeune … Et pourtant si lasse de la vie… Tu as grandi trop vite hein ? Je ne veux pas que tu m’expliques pourquoi, tu devrais juste apprendre à vivre avec tes démons passés, les affronter pour ne plus les fuir.
Lena, tu n’es pas la seule à avoir vécu des choses difficiles. Et en deux cents ans j’en ai un sacré paquet ! Quoi qu’il en soit, tu es une femme sure d’elle, je suis certain que si tu acceptes ton histoire tu deviendras la plus forte de toutes. Mais ce n’est que mon avis après tout.
»

Je l’observe et ses yeux dansent de milliers d’émotions, elle est si belle, franche, déterminée. Tout au premier abord chez elle inspire l’assurance. Un regard et je deviens fou, encore un seul regard et je perds la raison. Que cache t elle derrière ce cœur brisé ? Quoi qu’il en soit je ne peux le laisser partir, ça m’est impossible. Ai-je déjà vu pareille beauté ? Il semblerait que toutes les femmes de la Terre soient incomparable avec elle. Bon sang mon téléphone sonne. Qui cela peut il etre enfin ? Ca peut etre important je n’ai aucun autre choix que de me lever et la laisser se libérer de mon étreinte.
« Allo. –Roger ? –Et bien non. –Oh désolée. –C’est rien au revoir. » Pauvre idiote, si cette femme était là je la tuerais de mes mains, puritaine qui ose interrompre un moment pareil. Il n’y a aucune excuse, qu’elle et son Roger brule en Enfer. Je me retourne vers Lena et je ne comprends plus rien. Je ne sais plus quoi faire, je sais ce que je ne veux pas et c’est coucher avec elle, mais je sais aussi que je ne veux pas partir. Je ne sais rien.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyMar 19 Juin - 15:46

C'est vrai. Lena est une personne atypique. Dans le genre paradoxal il n'y a pas mieux. Elle a toujours voulu qu'on la respecte pour ce qu'elle est, et au fond, le veux toujours. Mais elle refuse le peu de considération et d'égard qu'Akkarin lui offre. Lui qui ne semble pas vouloir la toucher. Pas aujourd'hui. Sans doute jamais. Il reste immobile alors qu'elle est toujours en position de force. Peut-être pas totalement de marbre c'est vrai. Elle le devine à la respiration du vampire et au trouble qu'elle peut lire dans ses yeux obscurs. Blondie ne sait pas s'il va enfin céder ou s'il va, encore une fois, user de quelque stratagème pour se soustraire à ses charmes. Elle en est déjà agacée d'avance. Trop avide. Trop entreprenante. Tout ce qu'elle désire en cet instant, c'est enlever leurs vêtements qui sont de trop. Elle a chaud. Elle étouffe, suffoque même. « Tu n’as pas l’habitude qu’on te dise non n’est-ce pas ? » Non, elle n'en a pas l'habitude ne effet. C'est un fait avéré. Les hommes qu'elle a séduit dans le passé et qu'elle allèche encore ne résistent jamais bien longtemps. D'ailleurs, ils ne s'y essaient même pas. Trop heureux qu'une godiche consentante au corps de nymphe leur saute dessus. Tantôt pour s'abandonner et oublier le quotidien, tantôt pour de la came, tantôt pour se salir plus qu'elle ne l'est déjà. Puisque c'est bien à ça qu'elle joue depuis quelques années. Elle autorise quiconque veut souiller son corps et l'entraîner un peu plus vers le bas. Pourtant, ça la répugne a plus au point. Trop familière au sentiment de dégoût qu'elle ressent pour les autres, elle redirige cette aversion envers sa propre petite personne. Pauvre conne. Fille facile. Catin.

Lena ne répond plus de rien quand Akkarin se donne l'air de céder, enfin, à ses avances. Il approche ses lèvres et elle se saoule à son odeur. Elle le laisse explorer sa silhouette tout en se consumant sous ses mains. Elle a envie de le goûter un nouveau d'un baiser embrasé. Qu'il éteigne ce feu qui la ravage de l'intérieur ! Distraite et plongée dans le regard du vampire, elle ne s'attend pas à ce retournement de situation. Il la plaque à son tour contre le lit, la maintenant fermement de façon à ce qu'elle ne puisse pas lui échapper. Privée de sa liberté de mouvement, Lena panique, s'enflamme et s'agite. Sa respiration s'accélère et mille scénarios lui passent par la tête. Que va-t-il faire maintenant ? Cette manière dont il l'emprisonne... Elle a l'impression de revivre le cauchemar dont elle s'est sortie il y a de cela quelques mois. Le bras et jambes immobilisés. Un corps lourd et musclé qui l'explore, la salit, la viole. Ses paroles parviennent à ses oreilles comme le bourdonnement d'une musique lointaine qu'un conducteur a poussé à fond. Elle saisit quelques bribes malgré son agitation et son esprit tendu vers la plus petite solution. « Lena calme tes ardeurs. Car si tu continues je vais partir, et je ne pense pas que c’est ce que tu veux hein ? » Elle ne tient même compte de ce qu'il lui dit à vrai dire. Elle bouge, se débat, se bat. Comme un oiseau en cage, elle essaie d'échapper au félin qui menace de la déplumer et de la bouffer. Mais quelle conne ! Abrutie ! Imbécile ! Blondie s'insulte de tous les noms et se reproche d'avoir été trop faible face à ce vampire trop beau. A s'en damner. Bonjour l'Enfer. Bonjour Lucifer.

Akkarin. Oui, un prénom bien trop étrange pour un homme aussi irrésistible. Mais au fond, sans doute lui va-t-il bien. « Quoi qu’il en soit ça fait un peu plus de deux cents ans que je fais cavalier seul comme sangsue. Et pourtant je suis toujours autant bourré de charme et d’humour. La nature est bien faite hein ? » Deux cents ans ? DEUX CENTS ANS ? Elle reste ébahie. Deux siècles de errance. C'est pas possible. Il devrait être six pieds sous terre ! Elle n'a toujours croisé que des jeunes vampires, transformés à cause (ou grâce selon l'opinion) au virus dont elle porte elle-même le poids. Des créatures tout juste capable de se contenir face à la peinture rouge qui coule dans ses veines. La surprise se peint sur son visage. Mais elle reprend bien vite contenance. Néanmoins, elle ne s'agite plus comme un ver sous l'emprise du bellâtre. Elle se calme et finit par écouter à défaut de pouvoir bouger. De toute manière, un vampire a une force herculéenne. Ce n'est pas avec sa témérité et sa petite frappe de moineau qu'elle pourrait lui échapper. Elle reste silencieuse face à son débit de paroles. « Toi je pense que tu dois avoir un peu plus de la vingtaine. Tu es si jeune … Et pourtant si lasse de la vie… Tu as grandi trop vite hein ? » Pas plus de la vingtaine. Elle l'a tout juste. Elle ne l'a même pas fêté à dire vrai, ce que les autres jeunes appellent « l'étape importante ». Ce jour-là peut-être était-elle en train de se disputer avec Sam. Ou comme trop souvent assaillie par Daniel dans ses propres draps. Quoi qu'il en soit, elle n'a jamais fêté un anniversaire digne de ce nom depuis la mort de ses parents. Célébrer un an de plus. Un an de plus qu'elle aurait pu passer avec Adèle et Mikael, et non avec Rebecca.

La jeune femme soupire en réponse à l'analyse qu'il fait d'elle-même. Sûre d'elle ? C'est qu'elle en donne si bien l'air. Blondie est sur le point de rétorquer à son monologue quand il se lève à cause d'une sonnerie étouffée par les poches de son jeans. Arquant un sourcil, petit tic lorsqu'elle est intriguée, elle l'écoute sans se soucier du minimum de politesse à avoir dans ces moments-là. Peut-être est-ce sa dulcinée. Ou peut-être pas. La conversation est bouclée en moins de 30 secondes. Aussi, Lena se met assise en tailleur sur le lit et passe une main tremblante dans sa chevelure ébouriffée par l'agitation passée. Froide et amère, elle finit par dire haut et fort ce qu'elle comptait déjà lui répartir avant que son stupide téléphone ne sonne.

« Tu te mets un point d'honneur à être mon psy maintenant ? Tu ne piges rien. De toute façon, je peux pas t'en vouloir pour ça, tu ne me connais pas. Et si tu me connaissais, tu ne serais même pas là ! Tu devrais dégager et me laisser comme tout le monde l'a toujours fait. Ou peut-être me tabasser et me violer un peu avant de t'éclipser. Ca ne me changerait pas du quotidien. » Elle reprend son souffle, la gorge nouée, elle sait qu'elle en a déjà trop dit et elle sait surtout qu'elle va le faire fuir à coup sûr. Trop acerbe, Akkarin ne mérite sans doute pas qu'elle soit aussi acide envers lui. Mais elle l'est. Parce qu'elle a peur. « Si c'était ta nana, tu peux aller la rejoindre, j'ai pas envie d'avoir affaire à une chauve-souris en furie. »
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptySam 23 Juin - 20:20

« Tu te mets un point d'honneur à être mon psy maintenant ? Tu ne piges rien. De toute façon, je ne peux pas t'en vouloir pour ça, tu ne me connais pas. Et si tu me connaissais, tu ne serais même pas là ! Tu devrais dégager et me laisser comme tout le monde l'a toujours fait. Ou peut-être me tabasser et me violer un peu avant de t'éclipser. Ça ne me changerait pas du quotidien. »

Elle a bien dit ce que mes oreilles ont cru entendre ? La chaleur me monte à la tête, mes veines sortent sous le poids d’une pression infini et invisible, mes poings se serrent comme prêt à frapper l’air. Mais qu’ont-elles toutes à être soumises à ce genre de choses ? Peut-être est-elle uniquement victime elle. Mais tout de même cela empêche-t-il d’appeler à l’aide ? De se défendre ? Quelle horrible fragilité les femmes possèdent. Cette chose faisant leur charme est aussi leur plus grande faiblesse. Quand à mon état de psi ma chère Lena, je ne suis rien de plus qu’un savant. Tu es un mystère trop brumeux pour moi, ce qui ne fait que m’attirer encore plus vers toi. Sans parler de ce désir qui me consume littéralement en ta présence. Je préfère penser que tout ceci n’est que physique, toi petite fragilité dans tes airs de grande fille. Tu me donnes un sentiment d’empathie que je ne me connaissais que pour une seule autre personne. Te prendre dans mes bras, te dire que tout va bien. Quoi qu’il en soit ne pas me servir de toi, alors que mon corps en brule. Est tu consciente de ce que tu produis ? Tes airs innocents et juvéniles, ton sourire forcé se voulant fort… Je te désire. Et je n’arrive plus à déterminer si c’est à cause de ce physique ou de ta fragilité. Serais-je faible quand il s’agit de protéger une femme ? Je ne côtoie pas les femmes souvent c’est vrai. Et cela fait une éternité que je ne me suis pas épanché au côté d’une femme en faisant l’amour comme elles aiment dire.
J’aimerais te prendre ici et maintenant, ne pas te parler et te laisser d’enliser dans cette drogue et vie que tu affectionnes tant. Seulement ce n’est pas moi. Je ne peux pas laisser tes yeux vitreux d’avoir souffert pour plusieurs personnes ainsi. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Après tout qu’ont les humains ? Je ne les apprécie que par contrainte, ils sont divertissants mais méprisables. Certains bien sur constituent des exceptions. Mais généralement sur Salvation il n’y a que les rebus de l’humanité resté en vie par chance ou meurtre. Les déchets s’accrochant à la vie avec ardeur. Tu ressors de tout ça Lena, tu m’attires plus que de raisons et tu me pousses à me poser des questions que mon âme gardait enfouit. Que ma raison ne connaissait pas, qui était présentes tout en restant invisible. Petite humain porteuse, je pourrais te détruire d’un claquement de doigt, tu bafoues tout ce que je voulais. Moi qui n’aspirais qu’à la connaissance et à tenter d’apaiser Loreleï dans son tourment.
Je rage de ne pouvoir te faire mienne et me demande pourquoi ? Pourquoi voudrais-je te traiter correctement, toi vulgaire humaine. Après tout tu n’es rien. Je ne comprends pas, pourquoi tu bouscules tant de choses en moi. Et pourtant ce besoin de douceur, me vrille. Serais-je capable de sentiments affectueux ? Moi qui n’ai ressenti de la compassion pour Lorelei moi qui la séduis dans l’unique but de la libérer du courroux de son fou. Tu me pousses à me demander quelle est la vraie raison de ces agissements. Qu’est ce qui pourrait me pousser à vouloir la protéger, elle que j’aime comme une partie de moi. Je me suis toujours dit que c’était car elle me rappelait moi-même humain. Son handicap, sa naïveté, sa bonté d’âme. Que m’as-tu fait sorcière ? Je connais la réponse à toutes ces questions ! Pourtant je ne veux pas l’avouer, bon sang je fulmine, je rage, je me mets en colère comme jamais. Tout ça parce que je te désire ? Je devrais me sentir coupable vis-à-vis d’une femme qui ne me voit pas ? Qui n’a d’yeux que pour son ordure ? Pitoyable Akkarin. Minable soumis à des réponses trop évidentes pour être dites. Je vais te faire mienne afin d’expier ce sentiment. Tu payeras, tu seras salie de moi, avec espoir que tout ceci disparaisse. Que ma vie reprenne. Pour m’avoir rendu ainsi tu subiras ce désir que tu m’inspires à mal. Et voici que dans toute son impudence elle reprend.

« Si c'était ta nana, tu peux aller la rejoindre, je n’ai pas envie d'avoir affaire à une chauve-souris en furie. »

En furie ? Il n’est pas plus grande douceur que Loreleï c’est ce qui guide sa perte pauvre folle. Naïade tombée des enfers pour me damner dans les règles de l’art. Quand à partir la rejoindre, penses-tu que je te laisserais t’en tirer après m’avoir fait ça ? M’avoir soit disant ouvert les yeux ? Je te désire, je veux te protéger, je veux me venger, je veux que tu sois apaisée et saine de toutes drogue, je veux que tu paies pour m’avoir humanisé l’esprit. Que de contradictions comment tout ça est possible ? Lena, tu ne bouges pas, tu me regardes. La chauve-souris que tu fuis ne t’approcherait que pour te soigner si elle te voyait. Elle te guérirait surement de ton addiction d’ailleurs à l’aide de ses pouvoirs. Elle le ferait comme tu m’as séduit. Trop belle pour ton propre bien ma chère. Tu es démoniaque. Et pourtant si fragile. Mon esprit est confus, trouble et perturbé. Je ne comprends plus, je suis illogique, que sont toutes ces questions, toutes ces interrogations instables. Mon esprit est telle une cascade, sans cesse en mouvement pour mieux me torturer. Je ne comprends plus rien. Tu dis t’être faite violer ? Qui est l’ordure qui t’a fait ça ? Que je le félicite avant de l’étriper. J’ai chaudement froid, je suis clairement perturbé, je ne comprends plus logiquement, j’ai soif de nourriture, faim de breuvage. Envie de fuir et de te faire l’amour. Sauver Loreleï et étrangler cet homme qui l’a fait souffrir. Détruire ce Daniel dont tu parles à demi-mot. Je ne suis pas empathique et pourtant je ne désire que ça. Je ne désire plus rien. Je veux la paix, je veux des réponses, je veux ne plus penser, tout savoir et m’oublier.
Je m’approche de tes lèvres, ces délicieuses invitations trop pulpeuses dans lesquels je ne vois que désir et le miroir de mon âme. Le miroir de mon attachement à Loreleï, tu es un fruit interdit que je me refuse pour une raison que je n’admets pas. Mais que je sais que j’avouerais dans un futur proche. Par ta faute, à cause de toi, grâce à toi. Les lèvres frôlant les tiennes, j’hésite, je doute, si je t’embrasse cela ne fera que signifier cette chose dans ma poitrine que je croyais inerte. Ce pincement me rappelant à qui j’ai voué allégeance, à qui mon âme est esclavage. Je ne comprends plus rien Lena. Je ne sais plus. Dans un accès de rage je te prends les poignets te colle au mur et tout en continuant de doutes sur tes lèvre, mes yeux plongés dans les tiens. Cherchant la réponse que je ne m’avoue pas, recherchant cette solution interdite. Ce mot tabou. Commençant par a que j’ai retiré de mon dictionnaire lors de ma transformation et peut être même avant.
Dans une voix que je ne me connais pas, dans un grognement de frustration tout en veillant à ne pas te blesser de mon emprise, alors que tout mon corps meurt d’envie de te violenter, de te prendre ici bon sang ! Je dis alors.

« Que m’as-tu fait Lena ? Qui t’a permis de me rendre humain ainsi ? »
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyMar 26 Juin - 11:45

Lena le regarde faire les cents pas dans son studio trop petit. Il détonne dans cet endroit minable. Apollon déchu. Révélation peut-être trop difficile à assimiler pour Akkarin. Comme quelque chose qu'on ne peut simplement pas digérer et qu'on a juste envie de dégobiller. Est-il à ce point plongé dans un monde idéal ? Bon sang, un vampire de sa trempe, n'en a-t-il pas vu des filles dépravées comme elle ? Touchée trop tôt, sauvée trop tard. D'ailleurs peut-on seulement les sauver ? Perdues et irrécupérables avant même d'avoir pu voir le reste du monde. Désillusionnée et désabusée alors que le voile de l'enfance s'est tout juste levé. Elle n'inspire que dégoût ou pitié en comparaison de ces filles qu'on nomme « cool » ou « sympas ». Ces espèces de nunuches de base. Les filles qui n'ont jamais vécu qu'un malheur dans leur vie : avoir un ongle cassé et du vernis écaillé. Parfois, blondie se demande si elle aimerait être à la place de ces donzelles que la vie épargne. Joyeuse, heureuse, comblée, soignée, sobre, épargnée... Normale. Elle s'ennuierait trop sans doute. Au fond, est-ce elle qui est anormale face à ce genre de potiches ? Notion de normalité bien trop complexe et subjective. En tout cas, ce qui est étrange en ce moment-même, c'est la réaction du vampire. Dans ses gestes et ses déplacements, il se contient et reste presque impassible bien que nerveux. Mais dans ses yeux elle lit une haine indéfinissable. A son encontre ? Elle ne sait pas. Il fulmine mais elle ne sait pour quelle raison et en fait, en ce moment même, elle s'en fout.

Lui qui parlait trop, le voilà réduit au silence, plongé sans doute dans le monde de ses songes dont lui seul a le secret. Parfois il la fixe. Puis ses yeux sombres se voilent à nouveau, perdus dans le vague. Perdus vers quelque chose de lointain. Ou quelqu'un peut-être. C'est vrai, au fond, c'était peut-être sa tendre dulcinée au bout du fil. Quoi qu'un homme amoureux ne s'en tient pas à une conversation aussi brève. Mais Akkarin n'est pas un homme. Et la force de la situation lui revient en pleine gueule, là, en cet instant. Un coup au visage et dans l'estomac face à ce qu'elle semblait oublier depuis qu'elle a amené l'Adonis ici : c'est un monstre. Un vampire. Un être qui ne peut pas être doté de cœur ou qui ne peut ressentir d'autres sentiments que le mépris et la haine. Surtout envers les humains. Petites choses insignifiantes. Une poignée de ces créatures de la nuit pourrait décimer toute la population de Salvation s'ils le voulaient. Et qui sait ce qui vagabonde parmi eux. Qui sait si d'autres abominations ne se cachent pas dans la masse anonyme quotidienne. Ils marchent sans doute à nos côtés chaque jour et nous ne le savons pas. On ne sait rien, pauvres inconscients, et on préfère le demeurer. Parfois, l'ignorance vaut mieux que de se confronter à la réalité. Lâches. Peut-être l'est-elle aussi en se laissant aller tranquillement à la dérive. En se droguant sagement, étendue sur son lit, piquant ses veines de plus en plus difficiles à trouver. Plonger l'aiguille empoisonnée dans sa peau tendre de jeune femme. C'est vrai, d'une certaine façon elle est lâche. Mais elle préfère bien souvent dire qu'elle n'a plus rien à perdre. Mue par la vengeance et le besoin d'étriper Daniel de ses propres mains, au fond, rien d'autre ne la retient. Ni ici, ni ailleurs. Pas de famille, pas d'amis. Laissez moi rire. Des amis... Lena en a perdu la notion dès l'instant où elle s'est penchée sur le banc de son collège pour sniffer la coke qu'un camarade lui avait refilé. A partir de ce jour, ses amis étaient ceux qui lui fournissaient la came dont elle avait besoin. Ceux aussi qui n'hésitaient pas à tabasser quelques importuns pour elle.

Akkarin ne semble plus vivre. Il reste bêtement planté là, réfléchissant à chaque parole qu'elle lui assène. Peut-être a-t-elle été trop dure ? Non. Elle ne l'est jamais assez. Elle crache son venin et elle se trouve encore trop gentille. Vipère qui ne prend en considération que ses seuls états d'âme. Qu'importe les autres, et qu'importe ce vampire. Il n'a plus rien à faire ici. Il n'a plus qu'à se défiler et aller rejoindre la nuit noire qui s'abat sur Salvation. Rejoindre cette femme sans doute à qui il semble penser. Car le regard ne trompe pas. Les yeux ne trompent jamais. Et Lena a appris à lire dans les expressions des gens comme dans un livre. Elle est divine au poker. Un point fort. Bref, ce qui est sûr, c'est que son esprit se tend vers d'autres courbes que les siennes. Et tout à coup elle comprend mieux ses rejets. Mais d'un autre côté, un vampire peut-il aimer ? Connaît-il seulement ce mot ? Elle-même, en connaît-elle encore la sensation ? Tout ça est trop loin. Trop dur. Trop insupportable. Et il n'y a qu'une chose qui puisse empêcher ces pensées de franchir le barrage de ses protections. Seulement, Akkarin détient le seul sachet qu'il lui restait. Le con. Soupirant, agacée, exacerbée, elle se lève du lit dans lequel elle a l'impression d'être restée assise une éternité. Alors que la créature de l'ombre commence à s'éveiller doucement et revenir à la réalité, elle s'approche, entreprenant déjà de récupérer la coke planqué dans sa poche. Il n'a qu'un geste à faire pour l'en empêcher. C'est pas sa force de moineau qui pourrait le contrer. Mais voilà, elle sait qu'il n'y gagne rien au final. Il ne devrait pas rester là. La solitude est une habitude à prendre. Et Lena l'a prise depuis bien longtemps.

Elle aurait dû avoir le petit sachet entre ses doigts fins. Elle aurait dû l'ouvrir et retourner à sa routine. Fumer, piquer, bosser, baiser, dépérir. Parce que c'est ça sa vie. Et personne ne peut l'en sortir. Personne ne voudrait l'en sortir. Elle est inutile, dépravée. Une épave dans une mer limpide. A Salvation, il y en a beaucoup comme elle. Mais la différence, c'est qu'ils se donnent les moyens au moins de se battre. Elle pourrait faire de même. Tu parles Charles. Elle préfère donner l'illusion. C'est tellement plus facile de se cantonner dans les mirages n'est-ce pas ? Alors Akkarin, reste dans ton monde et laisse la dans le sien. Les frontières ne peuvent pas être franchies d'un pas. D'un seul. Et c'est d'un geste vif, furtif presque qu'il l'empoigne, la plaquant au mur. Elle n'est même pas surprise. Ce genre de choses ne l'étonne même plus. Mais elle refuse qu'un autre monstre pose la main sur elle. Elle lui a certes offert son corps à maintes reprises, mais il est hors de question qu'elle se laisse les mandales l'assommer sans réagir. Encore. « Que m’as-tu fait Lena ? Qui t’a permis de me rendre humain ainsi ? » Comme à son habitude, quand elle se veut ironique, blondie arque son sourcil blond. Elle ricane face au vampire.

Ce qu'elle lui a fait ? Mais rien. Lena ne fait jamais rien, et elle ne rend son humanité à personne. Pas même à un humain lui-même. Justement, elle a bien souvent tendance à réveiller la bête qui sommeille. Trop insolente et exaspérante. Trop vulgaire et provocatrice. Pauvre Akkarin. Tu n'as rien compris à la nature de celle que tu essaies de maîtriser. Et tu peux essayer tant que tu veux. Elle te restera inaccessible. La porteuse n'a pas peur, elle ne bronche pas face à l'expression qui meurtrit le visage si beau de la créature des Enfers. Un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres carmines. Elle emprunte un ton faussement étonné et innocent.

« Moi ? Mais je n'ai rien fait voyons ! Pauvre Akkarin, tu deviens fou on dirait. Je ne savais pas que les sang-sues pouvaient être victimes de dédoublement de la personnalité. Et puis quoi ? Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Abîmer mon joli minois ? Oh non, trop classique pour un vampire je pense. Hmm... Me mordre et me vider jusqu'à la dernière goutte peut-être ? Après tout, c'est dans ta nature. »
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyMer 27 Juin - 11:38

« Moi ? Mais je n'ai rien fait voyons ! Pauvre Akkarin, tu deviens fou on dirait. Je ne savais pas que les sangsues pouvaient être victimes de dédoublement de la personnalité. Et puis quoi ? Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Abîmer mon joli minois ? Oh non, trop classique pour un vampire je pense. Hmm... Me mordre et me vider jusqu'à la dernière goutte peut-être ? Après tout, c'est dans ta nature. »

Oh que si tu as fait, sans t’en rendre compte, sans le vouloir, juste par ta présence tu fais. Quelle supplice d’être là avec toi et de me sentir incapable de te toucher. Comme si tout au monde me l’interdisait. Je deviens fou oui ! Complètement dingue de ne pouvoir rien pour toi, de te voir te complaire dans le plongeon dans les abysses de Salvation. Je ne te connais même pas bon sang ! Je me répète je tourne en rond je suis à bout et complètement fou. Tu dois être repêché et traité comme il faut par quelqu’un, et va savoir pourquoi toute mon âme me dit que cette personne doit être moi. Tu es trop jeune pour savoir toutes les particularités affectées à nous autres sangsues. Le dédoublement de personnalité ne nous est pas propre, cependant il est vrai que des sentiments et émotions peuvent nous ensevelir d’un seul coup. Que lorsqu’une émotion est vraie elle nous transforme jusqu’à l’âme sans que notre volonté interfère. Victime de nous-même en somme. Seulement ici l’élément déclencheur, la chose provoquant tout ceci, cette brulure en mon sein, cette place faite par la force dans ma tête pour une humaine trop fragile. C’est toi. Lena … Ca me brule au-delà de toute imagination et je remarque bien que cette sensation se calme au fil du temps cependant j’ai peur, moi vampire de plus de deux cents ans de considérer la place que tu te seras faite en mon esprit à la fin de cette transformation. Qu’est-ce que je vais faire ? Qu’est-ce que je vais faire ?! Si je le savais ! Si j’arrivais à penser ! Je dois … Ça suffit, d’un pas que je souhaite sûr mais qui au mieux semble perdu je me dirige sur son lit et m’y affale, les pieds touchant le sol tout le reste du corps allongé sur le dos, les mains revenues sur le visage comme pour prier un Dieu qui n’existe pas. J’ai besoin de repos, de laisser ta place se faire, de constater à la fin, de mettre une distance avec ce qui m’arrive. De me sentir loin et spectateur.
Quant à abimer ton visage, tu dois penser qu’un vampire est dénué de scrupules, que nous agissons avec égoïsme et dans le seul but de satisfaire nos exigences.

« Si l’on m’attaque je répliquerais au double, du moins si la parole est impossible. Bien que tu ne sois qu’un vulgaire humain. Tu n’as rien suscitant la violence physique. Et Lena, je ne lèverais pas la main sur toi-même si tu me suppliais, je ne sais pas pourquoi. Mais c’est comme ça, si quelqu’un te fait du mal dis le moi. » Qu’elle me le dise ? Pour qui je me prends enfin ! Frapper n’importe quel humain ne me ferait au maximum que de la peine, pourquoi cette femme est-elle si différente à mes yeux. Je dois me calmer.

Les minutes s’écoulent et mon esprit recouvre calme, tandis que la réponse à ce que Lena représente pour moi plane au-dessus de ma tête comme une symphonie éternelle.
Je me relève la voyant en train de fumer et d’attendre je ne sais quoi, je m’approche d’elle l’air calme et las et je lui dis.

« J’ai besoin de te protéger, moi-même je ne sais pas pourquoi, je pense que tu dois représenter la fragilité de mon âme. A cause ou grâce à toi je viens de me rendre compte de tellement de choses. Quoi qu’il en soit je ne te laisserais pas seule, et t’interdis de t’engouffrer encore plus dans cette vie. Tu es belle, séduisante à damner un vampire je sais de quoi je parle mais surtout tu as trop de répondant. Une petite garce trop fragile. Laisse-moi être ton protecteur. C’est la première fois que j’éprouve quoi que ce soit autre que de l’indifférence ou du mépris pour un humain. Tu dois me faire confiance, je ne sais pas pourquoi mais je ne te laisserais pas tomber, jamais. » Pitoyablement effrayant pour elle je suppose, je ne sais pas, je regarde par la fenetre incapable de scruter sa réaction, elle va surement détaler en courant ou me traiter de fou psychopathe. Moi-même je trouve ça bizarre cependant. Lena mérite cent fois mieux à mes yeux, cette étrangère est désormais trop importante pour moi. Si Lorel est un partie de moi, Lena vient de me permettre de me découvrir, et je suis certain qu’elle le refera. Sans le faire exprès ou volontairement d’ailleurs.
« Qu’est-ce que tu en dis ? J’ai besoin de toi. Et que tu le veuilles ou non je vais retrouver et m’occuper de ce Daniell, l’envie de lui tordre le cou m’oppresse depuis tout à l’heure. » Incompréhensible, désireux de rester avec elle le temps qu'il faudra et tout ceci alors que mon corps la désirait ardemment il y a quelques minutes et y est encore fortement tenté. Je me dis que Lena possède un charme encore plus grand que celui qu'elle imaginait. J'aimerais tant la voir sourire et heureuse, bizarre pour un étranger. J'aimerais réellement qu'elle compte sur moi, comme sur un ami, ou un frère. Quand bien meme ça serait comme sur un amant tant qu'elle sort de son trou, je peux endosser ce role et me faire violence de ne pas toucher à cette fragile femme que l'amour rendra merveilleusement belle un jour. Mais pas avec moi.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyMer 27 Juin - 22:32

Akkarin n'esquisse aucun geste qui prête à croire qu'elle va s'en manger une terrible. Aucune expression non plus. Si ce n'est encore son regard perdu. Elle souffle. Ca suffit. Elle en a assez de faire la potiche. Il l'empêche de se dégager en plus de ça. Planté comme un crétin devant elle. Qu'est-ce qu'il a encore ? Ses moments d'absences commencent à l'agacer. En tout cas, elle ne comprend toujours pas ce qu'il voulait dire par « que m'as-tu fait ? ». Tout ce qu'elle a fait, c'est l'allumer et essayer de lui faire profiter de ses courbes outrageusement alléchantes. Elle a voulu l'attirer dans la noyade des plaisirs charnels au creux de ses draps. Elle l'a séduit pour passer un instant dans les bras d'un homme qui semblait essayer de la comprendre et de la sauver. Semblait. Quelque chose a dû remuer en son for intérieur. Il a l'air plus distant. Sans doute cette fille qui lui est revenu à l'esprit. Elle se demande qui elle peut être. Blonde, brune, rousse ? Belle ou banale ? Elégance sage ou scandaleusement attirante ? Douce et innocente ? Ses sentiments hésitent entre jalousie et haine. Non, elle n'envie pas cette fille d'avoir le vampire, si Lena est jalouse, ce n'est que pour la chance que la donzelle a d'avoir quelqu'un qui la protégera coûte que coûte, sans rien devoir en retour. D'avoir une sorte d'ange gardien et des bras dans lesquels se blottir les soirs d'orage. D'avoir ce qu'elle-même s'est refusée il y a quelques mois : quelqu'un qui l'accepterait pour ce qu'elle est. Et aujourd'hui, c'est trop tard. Elle a préféré se complaire dans son petit monde obscur et sans issu, enneigé par la coke et étoilé d'héroïne. Sam aurait pu lui offrir tout ça, et elle n'a fait que rejeter une possibilité de s'en sortir, croyant qu'au fond, quand il la quitterait, elle ne ferait que s'enfoncer bien plus qu'elle ne l'est déjà. La peur d'aimer et de perdre. Pitoyable sentiments. Elle envie aussi les créatures sombres qui fourmillent à Salvation, dépourvues bien souvent d'émotions. Libérées de ces sensations qui, trop souvent, guident nos vies.

Elle hait Akkarin. Elle hait cette fille. Elle hait Salvation. Elle hait Daniel. Et elle se hait elle-même. Cercle vicieux duquel elle ne pourra jamais sortir. A-t-elle seulement la volonté d'en sortir ? Elle préfère se laisser aller à la dérive comme un navire déserté. C'est plus facile et ça n'emmerde personne. Qu'on lui foute la paix. Le vampire finit par relâcher ses poignets qu'elle tourne plusieurs fois par réflexe. Il va s'étaler sur son lit, ne laissant au sol que ses jambes pendantes. Elle le regarde, suspicieuse. S'il veut faire un petit somme, soit. « Tu n’as rien suscitant la violence physique. Et Lena, je ne lèverais pas la main sur toi même si tu me suppliais, je ne sais pas pourquoi. Mais c’est comme ça, si quelqu’un te fait du mal dis-le moi. » Elle rit, une fois encore. Décidément, il doit avoir des racines comiques l'Adonis. Pourquoi est-ce qu'elle lui dirait quoi que ce soit ? Il n'a rien à voir avec ses histoires. Les problèmes de la blondine ne la regardent qu'elle. Seulement elle. Il peut toujours rêver pour qu'elle lui confie quoi que ce soit. De toute manière, la liste serait trop longue. Et puis merde. Il ferait quoi ensuite ? Il s'appitoyerait sur son sort, posant un regard de pitié sur la lamentable petite catin maltraitée qu'elle est ? Mais qu'il aille offrir sa pitié à quelqu'un d'autre, elle n'en veut pas. Agacée, elle préfère garder le silence. Il n'aura rien de sa part, pas un mot, pas un nom, pas un geste. Indifférente, de marbre, un sourire dédaigneux collé à son visage d'albâtre, la jeune femme se grille une nouvelle cigarette. A ce train-là, son paquet sera fini avant la fin de la soirée. Appuyée contre le mur, ses topazes fixant le vide, elle amène sa clope aux lèvres et recrachent la fumée l'air absent. Elle s'imprègne de l'odeur nacrée de la nicotine et des crépitements du tabac quand elle tire une late.

« J’ai besoin de te protéger, moi-même je ne sais pas pourquoi, je pense que tu dois représenter la fragilité de mon âme. A cause ou grâce à toi je viens de me rendre compte de tellement de choses. Quoi qu’il en soit je ne te laisserais pas seule, et t’interdis de t’engouffrer encore plus dans cette vie. Tu es belle, séduisante à damner un vampire je sais de quoi je parle mais surtout tu as trop de répondant. Une petite garce trop fragile. » Et sa litanie continue, ne la laissant pas placer un mot. Il parle bien trop. Tout ça pour ne rien dire. Ou plutôt dire des conneries. Besoin de la protéger ? Mais de quoi ? De qui ? Et pourquoi ? Elle n'en veut pas de sa protection, il peut se la mettre où elle pense. La porteuse ne supporte pas qu'on la prenne pour une petite chose faible et sans défense. « Qu’est-ce que tu en dis ? J’ai besoin de toi. Et que tu le veuilles ou non je vais retrouver et m’occuper de ce Daniel, l’envie de lui tordre le cou m’oppresse depuis tout à l’heure. » C'en est trop. Elle éclate de rire. Trop absurde. Trop énervant. Trop Akkarin. Elle se soustrait à ses yeux azurs. Il est vraiment trop séduisant pour que ce soit permis. Lena fume sa cigarette jusqu'au filtre. Elle laisse un silence pesant s'installer. Ca ne la gêne pas plus que ça. Elle prend son temps. Après tout elle en a. Elle vient écraser son mégot encore embrasé dans la paume de sa main droite. Douleur sourde qu'elle remarque à peine, elle le fait tout le temps à défaut de le faire dans un cendrier. De toute façon elle est habituée à ce que son corps soit cible de sévices, criblés de coups et de cicatrices. Lentement, elle se dégage du mur et se dirige vers son lit, passant sa main entre le matelas et le sommier. Elle en sort son flingue et le pose à côté d'elle une fois assise en tailleur. Et là, elle parle sans plus réfléchir. Sans se retenir. Elle débite comme elle ne l'a jamais fait.

« J'ai grandi dans un village paumé. J'étais une gamine heureuse et épanouie à l'époque et je ne me droguais qu'aux bonbons. Je puais la joie de vivre. Ouais je sais, on dirait pas comme ça que j'étais une petite fille joyeuse. Bref. J'avais des parents aimants, vraiment. Le genre que tout le monde aime et qui sont toujours invités partout. Mais bon, j'ai pas vécu le conte de fée prévu, puisque ça a commencé à se dégrader. Ma mère qui faisait la pute chez un autre mec, à croire que c'est de famille. Et mon père qui a commencé à boire. L'histoire habituelle quoi. Et puis les disputes tout ça. Sauf qu'il y en a eu une un soir et j'étais dans la voiture. Mon père a fait un pète, et puis boum. Fin de la famille équilibrée. J'ai pas eu de happy end. Y avait Sam, mon ami d'enfance, toujours là pour me protéger, à vouloir me sauver. Je pense qu'il a en quelque sorte réussi, puisque j'ai continué à vivre au lieu de me jeter du pont où mes parents sont morts. Bref. J'ai été adoptée par des gens géniaux. Mais je les ai remercié en leur faisant la misère. J'ai sniffer ma première coke sur le banc du collège. Alors forcément, parfois, ils ont en eu marre et ils avaient toujours plus besoin de se ressourcer, loin de ma présence néfaste. Donc ils me refourguaient à l'oncle Daniel. Assez jeune j'dois dire. Un écrivain hors pair, mais agressif. Malheureux. Il a commencé à se défouler sur moi. Et il est venu me rejoindre dans mes draps alors que j'avais neuf piges. Et voilà, les mandales ont arrêté de pleuvoir et j'ai eu droit aux caresses. C'est là que j'ai chopé le virus. Parce que ce connard l'avait déjà. J'ai eu un super-pouvoir avec ça. Génial non ? Tu vois ça (Lena prend le flingue et lui montre ostensiblement) ben c'est mon arme ultime. J'peux pas rater ma cible. Et la cible, j'ai pas besoin de la viser, il suffit simplement que j'y pense. Tu vois là (elle le pointe avec le canon de son arme) suffit que j'aie ton visage à l'esprit et pan ! T'es mort. Fin non, tu peux pas mourir tu l'es déjà. En tout cas, ce flingue, c'est celui qui a tué Sam. Parce qu'il a voulu m'offrir un peu d'amour et douceur et que je l'ai repoussé. Parce qu'il voulait m'aider alors que moi je ne faisais que l'entraîner dans ma propre déchéance. Mais je l'aimais vraiment. C'est juste que je ne savais pas comment l'aimer. Donc une fois, une dispute, et pour me défouler, j'avais pris l'habitude de tirer sur un arbre en forêt. Mais ce crétin m'a suivie, et à qui je pensais en tirant ? Ben oui. La balle en plein cœur. On peut dire que je le lui ai brisé. »

Elle se tait. Elle n'a parlé de ça à personne. Jamais. Akkarin est le premier et le dernier. Elle caresse la détente de son arme, pensive. Elle ne laisse rien paraître, pas une émotion qui pointe le bout de son nez, mais au fond, son cœur saigne de s'être rappelé toutes ces merdes qu'elle a subi. Elle a envie de crier, de pleurer, de tout casser. Mais pas devant lui. Pas devant ce vampire trop empathique avec elle, trop tendre, trop dangereux. Elle ne veut plus s'attacher. Et elle ne veut plus compter sur personne d'autre qu'elle-même. Toujours acide dans ses paroles, elle plante ses yeux azurs dans ceux de l'Apollon qui lui fait face.

« C'est ma boîte de pandore. Et j'ai vraiment pas besoin de ta pitié ou de ta protection à la con. Tu peux les garder pour ta dulcinée. Je m'en sors très bien toute seule comme tu peux le voir, j'suis pas ce genre de potiches qui se reposent sur des pauvres mecs. »
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyJeu 28 Juin - 8:57

Le temps de rien et Lena débite l’histoire de sa vie, de ses problèmes, tout ce qui pourrait justifier ce qu’elle est et ce qu’elle était, ce que cette fille a vécu. Mon esprit s'appaise au fil des mots, et sans l'expliquer je me calme. Mes sentiments sont clairs, ainsi que mes pensées et désormais je suis redevenu maître de moi-même. Elle parle encore et encore, on la croirait plus bavarde que moi. N’importe qui qui dirait ça après l’avoir vécu semblerait déchiré, blessé de tant de souvenirs remués mais pas elle. Elle veut surement paraitre digne, forte ou alors est-elle simplement trop blasée par la vie pour se sentir un lien avec tout ça. Peut-être a-t-elle pris suffisamment de distance pour ne plus voir cette histoire comme des faits ? Cela pourrait être possible, mais pas pour une humaine, j’ai mis près d’une cinquantaine d’année afin d’y parvenir, comment une simple porteuse le pourrait. Son visage impassible, toujours aussi séduisant, cette brulure me revient au bout des doigts et le désir de la toucher, de lui caresser les cheveux, ses cheveux blonds si brillant, contrastant tellement avec la merde de son milieu.
J’écoute attentivement, cette petite fille heureuse qui est devenue orpheline à cause de parents qui souffrent. Ça me rappelle vaguement mon histoire de famille. Sauf que la mienne est mille fois plus sordide, une femme violée par son père qui accouche d’un être imparfait. Cette honte vu comme un paria est la représentation ultime des échecs familiaux, alors on l’éloigne, on le fout en asile, on se moque complètement de lui. Si il peut comprendre il verra ces regards de dégout perpétuels, cette haine maladive à chaque contact physique. Comme si tout le monde s’apprêtait à vomir de sa présence. Puis un vampire fou animé de vengeance le transforme pour sa petite expérience personnelle. Et là il se passe ce que personne n’avait prédit. L’aliéné grâce au virus se retrouve plus intelligent et logique que tous ces semblables. Le virus soigne et crée des neurones à foison. Et ce corps duquel je n’avais pas confiance, ce corps normal victime d’esprit défectueux. Il me sert à fuir les griffes d’un vampire idiot. A vivre ma vie, à rechercher mes propres expériences, ceci pendant plus de deux cents ans. Et voilà à quoi ça mène. Un Akkarin en bon et due forme.
C’est beaucoup pour une humaine, se retrouver enfin dans un milieu aimant, faire sa crise d’adolescence en souvenir du passé à l’aide de drogue et à cause de ça finir violé par une ordure méritant la pendaison par les organes génitaux. Mais c’est la suite qui je pense marque son refus clair d’accepter mon aide paraissant sordide et son attitude outrageuse avec les hommes.
Ce Sam, il semble être son étoile polaire, la guidant durant la nuit, mais une fois le jour venu plus personne ne l’avouera, sans doute trop de fierté, ou alors un désir humain illogique de ne pas vouloir l’embarquer dans ce qu’elle voit comme une déchéance. Ce Sam, son Sam. Il semblerait qu’il lui a appris l’amour, mais aussi la haine de soi par sa mort. Il serait hypocrite qu’il n’est pas mort par sa faute. Car sous tous les angles c’est bel et bien le cas. Un homicide involontaire restera à jamais un meurtre aux yeux du tueur. Pour Lena, elle a mis fin à son étoile polaire, il n’y a plus d’amour, plus de Sam, plus de désir de continuer. Il la guidait sans s’en rendre compte peut-être il l’a empêché de mettre fin à sa vie. Si je tuais Loreleï de mes mains, sans m’en rendre compte. Je ne pourrais surement jamais me le pardonner, je me donnerais surement la mort immédiatement après d’ailleurs. Quoi que je ne suis pas sûr d’en avoir le courage.
La voilà qui prend une arme, c’est donc cela son pouvoir, il ne lui est d’aucune utilité si l’on prend en compte tout ce qu’elle peut avoir avec son physique. Quoi qu’il en soit c’est un pouvoir mortel, et hautement intéressant pour se protéger en Salvation. Mais une question me vient. Pourquoi ne pas l’avoir utilisé sur Daniell, à moins qu’elle l’a fui, que l’occasion ne soit plus jamais revenue.

« C'est ma boîte de pandore. Et j'ai vraiment pas besoin de ta pitié ou de ta protection à la con. Tu peux les garder pour ta dulcinée. Je m'en sors très bien toute seule comme tu peux le voir, j'suis pas ce genre de potiches qui se reposent sur des pauvres mecs. »

Oh ça je peux le voir oui, une forte tête qui a survécu à de nombreux évènements auxquels- de nombreux vampires ou démons auraient abandonnés. Elle ne supporte pas qu’on lui associe la fragilité si je comprends bien, cependant je peux la voir sortir par tous les porcs de sa peau nacrée. Ca et son caractère de taureau, trop entêté, trop impulsive, trop ceci, trop cela. Comme je le pensais. Trop de tout qui donne un résultat parfait, grâce à cela, survivre en Salvation doit être inné en elle.
Lena, aussi forte que tu es, il faudrait lui apprendre à voir au-delà, car si seule elle est forte, en se reposant elle sera imbattable. Quant à ma dulcinée, crois le ou non, tu mérites autant si ce n’est plus de protection qu’elle de ma part. Je ne peux pas te laisser et ne le ferais pas. Comme dit, je ne comprends pas vraiment tout ça. Mais tu m’es devenue précieuse il semblerait, comme une sorte de coup de foudre affectif, mon désir s’atténue au fil du temps et laisse place à l’envie de te connaitre et de te protéger. Je m’approche d’elle et la prend dans mes bras, cède à cette pulsion qui m’oppresse depuis que j’ai posé les yeux sur elle. Mes doigts enfin se repaissent de la douceur de tes cheveux et je peux enfin t’encadrer malgré des débattements qui à côté de la force d’un vampire ne sont rien.

« Je sais que tu es têtue alors écoute moi bien je tacherais de ne plus me répéter. Tu me fais autant pitié qu’un démon, c’est-à-dire absolument pas. Et ma protection est fournie dans le kit s’emparer de la logique d’Akkarin la mettre en miette, m’ajouter dans ses plans et remettre le tout en place. Elle s’accompagne de ma compagnie si horrible soit elle et de mes attentions de grand frère frôlant l’inceste et le côté paternel. Je m’indiffère des humains mais pas de toi. Et quand bien même tu hurlerais ou me jetterais dehors que je ne partirais pas. Ma dulcinée est quelque peu idiote quant à son choix d’homme et elle n’a pas grand besoin de moi actuellement, à cause de toi j’ai enfin compris l’amour en 232 ans. Par ta faute cette réponse au mystère concernant Loreleï est apparue. Je l’aime il semblerait, pitoyable non ? Je suis capable de ce genre de sentiments, et tu es désormais une partie de moi comme si une famille s’était implantée en moi. Alors laisse-moi rester te rendre folle à parler sans arrêt. Et ta boite de Pandore sera gardée. » Il faudrait que je lui délivre la mienne afin qu’elle me croit totalement.
« Humain, j’étais ce que vous appelé un handicapé mental, incapable de parler clairement, de lier mes pensées, d’atténuer des sentiments trop violents. Quoi qu’il en soit il semblerait que personne ne voulait de moi, sauf un vampire qui m’a transformé en un semblable pour se venger de mon adorable frère qui s’est enfui surement parce que je le dégoutais trop. Et voilà que mon frère est un vampire, qu’il me déteste comme si je pouvais lui refiler un cancer de par ma présence et que je suis seul à me rendre compte que j’aime une femme qui en aime un autre, et que tu représentes toute la stabilité que mon âme en secret a convoité. Oui je sais tu es aussi instable qu’une bouée en pleine tempête. Cependant les choses sont ainsi. Voici ma boîte de Pandore. Lena, s’il te plait. Crois-moi et comprends-moi. » Je me recule afin de lui soustraire mon câlin qui ne semble pas désiré et la regarde, avec tout l’amour qu’elle m’inspire, je suis capable désormais de ça grâce à toi. Tu m’as rendue ces sentiments. Et tu es plus que ma famille, et plus que l’amour à mes yeux. Tu représentes une partie de moi. Si quiconque te fais du mal, il m’aura pour ennemi personnel. Que tu le veuilles ou non pauvre têtue.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyJeu 28 Juin - 10:53

Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle a craché son histoire comme ça, telle une envie de dégueuler tout ce qu'elle a pu ingurgité tout au long de sa misérable vie. C'est de la faute d'Akkarin au fond. Ce vampire tordu qui se veut être son bon samaritain. Minable. Vraiment trop pitoyable. Elle ne se laissera jamais aller sous son aile. Hors de question. Elle n'est pas si faible. Elle ne l'est plus depuis bien longtemps. La petite fille innocente et souriante a disparu depuis des années. Une éternité. C'est vrai, parfois elle refait surface, comme à la librairie avant. Avant que tout n'arrive. Avant qu'Akkarin ne lui dise ce qu'il est réellement et qu'elle l'entraîne chez elle. Erreur stupide. Elle aurait mieux fait de s'abstenir encore une fois. Lena si intelligente et réfléchie, il lui arrive parfois d'agir sans penser aux conséquences. Impulsivité naturelle. Il ne peut pas la changer. Elle n'accepterait pas. Sam a essayé de le faire et qu'y a-t-il gagné ? Un séjour direct vers l'Eden. Oui ce paradis auquel elle ne croit pas, mais il a dû être construit pour lui. Pour cet ange déchu. Il a dû tomber du ciel et y perdre ses ailes. Parce que Sam était la personne la plus vraie, la plus sincère et la plus adorable qui soit. Et c'est ce qui lui a valu la vie. A vouloir aider et changer une petite conne irrécupérable, on n'échappe pas à l'inévitable. Le son de la détonation lui vrille encore aujourd'hui les tympans. Blondie en aurait presque envie de se boucher les oreilles pour s'y soustraire. Mais elle ne peut pas, c'est ancré en elle. C'est inscrit dans sa peau, dans chacun de ses ports, dans ce petit organe inutile qui bat sous sa poitrine généreuse. Ces spectres de son passé qui la hantent et regroupent sa plus terrible phobie. Elle qui aurait voulu tout effacé. Partir de son village et laissé derrière tout ce qu'elle y a vécu. Tout ça lui revient en pleine face comme pour lui rappeler l'être horrible qu'elle est. Un monstre bien plus qu'Akkarin ne doit l'être. Le pire des démons. Succube tout droit sortie de l'Enfer.

Elle se punit. Pour tout et rien. Pour avoir survécu alors que ses parents se vidaient de leur sang dans la voiture accidentée. Pour avoir tant fait souffrir ses parents adoptifs, ne leur avoir laissé aucun répit. Pour avoir entraîner Sam dans sa tourmente infernale. Pour l'avoir trompé, heurté, déchiré, tué. Pour avoir laissé Daniel venir dans son lit et profiter de son corps d'enfant. Pour l'avoir laissé vivant, lui. L'avoir trop bêtement laissé aux mains de la justice. Parfois, il est bon de faire justice soi-même. La prison aurait dû être un havre de paix en comparaison de ce qu'elle pourrait lui faire subir à cet enfoiré. Elle l'a lu récemment dans les journaux, Daniel n'a jamais été inculpé. Il avait été libéré sous caution le temps de son procès. Et il en avait profité pour disparaître. Envolé dans la nature. Sans doute qu'il la recherche pour se venger, sentence encore plus terrible que ces nuits où il a jugé bon de lui volé toute dignité. C'est vrai, elle aurait dû l'achever tant qu'il était encore temps. Mais elle avait quitté les lieux de son enfance tout de suite après la mort de Sam. Elle n'a pas même assisté à son enterrement. Ca aurait été trop douloureux. Lena l'aurait sorti de son cercueil à l'aide de ses ongles si elle l'avait vu ainsi. C'est horrible n'est-ce pas ? Être celle qui a enlevé la vie à la seule personne capable de l'aimer sur cette putain de Terre. Elle serre et desserre ses poings, retenant cette envie irrésistible de taper dans tout ce qui bouge. Des picotements lui montent aux yeux, promesse d'une pluie de larmes s'écoulant de ses yeux topazes. Mais elle ne doit pas. Chialer comme ça, c'est pour les nunuches et les mômes. Elle n'est ni l'un ni l'autre.

La porteuse se lève pour reposer son arme sous le matelas. Elle aimerait se remettre au tir à l'arc, autre discipline dans laquelle elle excelle. Peut-être grâce à son pouvoir. Elle soupire puis se tourne à nouveau vers Akkarin, prête à aller lui ouvrir la porte pour qu'il s'en aille. Elle ne tiendra pas longtemps à ce rythme. Besoin de se défouler, de se vider, de faire n'importe quoi qui pourrait dégager ses sombres souvenirs de son esprit torturé. Mais le vampire s'écarte justement de la porte d'entrée pour s'approcher d'elle. D'instinct, elle recule et bute contre le lit. Qu'est-ce qu'il fout encore ? Pitié, va t'en. Pars loin. Loin d'ici. Loin de moi.. Et ne reviens plus. Tu me détruis bien plus que je ne le fais déjà. La créature de la nuit l'enlace de ses bras trop forts desquels elle a le réflexe automatique de vouloir se dégager. Ces bras dont elle commence à prendre l'habitude. Elle se débat, presque comme une furie. Hystérie qu'elle n'arrive pas à contrôler. L'angoissante naissance de sa claustrophobie qui sinue entre ses veines. Son cœur s'emporte. Elle se sent enfermée, emprisonnée. A lui seul il réveille toutes ses peurs et ses phobies. Elle le déteste.

Sa voix résonne près de ses oreilles, les berçant et la calmant quelque peu. Il caresse ses cheveux sans qu'elle lui ait donné la permission. Il n'a pas le droit de lui offrir cette tendresse dont elle ne veut pas. Elle a envie de vomir. Lâche-moi. Libère-moi. Laisse-moi. Elle crit en son for intérieur, mais de sa bouche ne sort aucun son. « Ma dulcinée est quelque peu idiote quant à son choix d’homme et elle n’a pas grand besoin de moi actuellement, à cause de toi j’ai enfin compris l’amour en 232 ans. Par ta faute cette réponse au mystère concernant Loreleï est apparue. Je l’aime il semblerait, pitoyable non ? » Oui tu es pitoyable Akkarin. Un pauvre pantin victime de la pire chose qui peut arriver à un homme. Tu vas en souffrir. En crever même. Tu vas t'en taillader les veines et arracher les yeux. Tu n'obtiendras jamais rien de bon à aimer. Il y a tellement moins de douleur dans la haine. Et Lena le sait si bien. Elle essaye de le repousser tant bien que mal. Mais rien à faire. D'une infime pression il pourrait lui briser la colonne vertébrale. Et ensuite ? Plus rien. Elle partirait enfin rejoindre les flammes de Lucifer. Parce que l'Eden n'existe pas pour elle. Elle est bien trop malsaine. A son tour Akkarin lui délivre son histoire. Elle n'est pas joyeuse non plus. « Et voilà que mon frère est un vampire, qu’il me déteste comme si je pouvais lui refiler un cancer de par ma présence et que je suis seul à me rendre compte que j’aime une femme qui en aime un autre, et que tu représentes toute la stabilité que mon âme en secret a convoité. » Lena n'arrive pas à décerner le bien dans ses paroles. Elle n'entend que le mal et les interprète à sa façon. Mauvaise, elle se met un point d'honneur à le pousser alors qu'il la relâchait.

« Alors c'est ça que je suis pour toi ? Une espèce de roue de secours parce que tu ne peux pas avoir ta pauvre crétine ! Tu n'as pas l'air de comprendre qui je suis et ne suis pas. Et je peux te dire que je ne serai jamais un vulgaire second choix, une sorte d'épave que tu voudrais sortir de l'eau pour te donner bonne conscience. Pitié Akkarin, retourne voir ta barbie et laisse moi me camer tranquillement. Et surtout oublie moi. Tu n'auras rien de moi, et je ne veux rien de toi. »

Le voile sombre de la nuit est déjà tombé sur Salvation. Il pourrait partir sans risque. Plus calme, elle sait au fond que le vampire ne veut que son bien. Et il a été le seul à l'écouter. Personne n'a jamais pris la peine de le faire jusqu'à aujourd'hui, ne désirant que son corps devenu un jouet pour les vautours. Comme pour lui dire adieu, la jeune porteuse s'approche et sans hésitation, pose ses lèvres tremblantes sur celles de l'Apollon. Elle goûte pour la dernière fois sans doute à la saveur exotique de ses baisers. Elle l'embrasse sans passion, sans impatience, mais avec douceur. Il y a longtemps qu'elle n'a plus offert autant à un homme. Elle le remercie, à sa façon. Désirant à la fois qu'il s'en aille et qu'il reste. Elle ne sait pas ce qu'elle veut. Elle écoute sa raison voilà tout. Comme elle l'a toujours fait.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyJeu 28 Juin - 13:18

« Alors c'est ça que je suis pour toi ? Une espèce de roue de secours parce que tu ne peux pas avoir ta pauvre crétine ! Tu n'as pas l'air de comprendre qui je suis et ne suis pas. Et je peux te dire que je ne serai jamais un vulgaire second choix, une sorte d'épave que tu voudrais sortir de l'eau pour te donner bonne conscience. Pitié Akkarin, retourne voir ta Barbie et laisse-moi me camer tranquillement. Et surtout oublie moi. Tu n'auras rien de moi, et je ne veux rien de toi. »

Bon sang que tu te bornes à croire des choses pareilles commence à m’énerver sérieusement ! Si tu étais une roue de secours serais te verrais je comme une partie indissociable de ma personne ? Comme la colle fixant les parties de mon cœur mort ? Tu es ce que les gens ont comme famille, tu es mon esprit ! Si Lorelei est ma muse à quoi bon si je ne puis dire mot et rester transis de peur de vivre ? Tu ne comprends vraiment pas. Que tu es une partie de moi enfin ! Lorelei n’est pas ça, elle m’inspire et me fait aimer pour la première fois de ma vie ! Tandis que tu rassembles mes pensées, que par ta présence, tu clarifies mon esprit, tu m’apaises, me pose des défis à moi-même tu prends ma vie possible. Tu es cette partie indissociable qui m’empêchait de comprendre le monde. Bon sang ! Lena tu m’es indispensable ! Tu m’es trop chère ! Trop importante et trop familière ! J’ai l’impression de te connaitre alors que non ! Je t’ai raconté mon histoire alors que personne en deux siècles je dis bien personne n’y a eu droit. Mon exutoire à ce monde de fou c’est Lorelei mais ma raison et la clarté de mon monde c’est toi. Tu es ma Lune éclairant ma Terre, permettant de rendre tout visible et compréhensible à mon pauvre esprit. Lorelei est sur ma Terre à se déplacer comme bon lui semble, mais tu es ma Lune Lena ! Ton prénom semble d’ailleurs fait pour ça ! Je sais que je suis incompréhensible pour toi, pourtant tout ceci me parait si clair à présent. Ta présence, ton culot, tout. Tu es forte je le sais, mais je sais aussi combien tu es fragile. Lena … Pas le temps de m’exprimer avec des mots expliquant mes pensées que la voici qui s’approche et m’embrasse. Il ne s’agit de ces baisers pressées et violents de passion. Non il est doux, agréable, à la recherche de réconfort invisible, il réchauffe mon âme et la tienne surement, aussi bien que tes bras qui m’enveloppent pourraient le faire ou un seul geste amical de toi. Ce baiser plein de pureté et de douceur, me réconforte dans mon idée de ta capacité à être simplement douceur et élégance. Tu es une vraie furie cachant un ange de douceur. Tes lèvres tremblantes représentation de ta fragilité cachée, de tes peines passées, de ton histoire douloureuse. Si tout ceci pouvait s’évaporer. Si je pouvais t’aider à aller mieux, mon cœur inerte se remplirait d’allégresse et je verrais enfin ma Lune briller sur tout mon monde. Je n’ai nul besoin du jour car je suis un être de la nuit. Le Soleil n’est que nuisance, tandis que la Lune brille joliment, purement, et simplement. Reine de son royaume nocturne. Elle veille sur les vampires et démons, sur le monde cruel qui apparait quand dame Soleil se couche. Tu es majesté et danger. Sous tes airs de pur lueur guide, tu observes, vois tout, et en sait plus sur le monde que quiconque. Je soupire à la fin de ton baiser et tes yeux me supplient d’un désir muet que je tente de comprendre. La porte est ouverte, veux-tu que je m’en aille ? Te laisser seule avec tes démons passés, tes souvenirs d’avoir un jour été aimé, ton inacceptation de l’être à nouveau. Est-ce si difficile à comprendre que je t’aime ? Non pas comme j’aime Loreleï, mais comme je m’aime moi-même, comme je désire la vie. Ma chère Lune, je suis docile avec une seule femme, la seule ayant détruit les murs cachant les fragilités de ma vie et ce n’est pas toi. Je ne partirais pas. Je ferme la porte tentant de ne pas la claquer et me montrer vexer par ce baiser d’adieu. Avec la voix la plus douce que mon timbre d’homme me permet, avec un regard admiratif de la personne que tu es et avec le désir de te voir cesser me repousser.

« Lena, tu es ma Lune, tu m’éclaires par ta lumière, tu me guides dans les ténèbres, ma pauvre crétine est sur ma terre à faire ce qu’elle veut. Cependant comment la verrais-je ? Ou verrais-je quoi que ce soit sans toi ? Veux-tu entendre l’horrible vérité ? Je t’aime. Je t’aime comme je m’aime et comme j’ai la vie. Tu fais partie de moi, car sans toi, comment expliquer tout ? Comment être rationnel ou logique ? » Une rire jaune m’échappe tandis que j’essaye tant bien que mal de lui faire comprendre qu’elle n’est pas un second choix. Une bonne action pour ma conscience. « Tu es ma Lune bon sang Lena. Les humains n’ont pas ce genre de chose ? Je dois être d’ailleurs le seul de ma race à avoir autant besoin de quelqu’un pour penser. Tu viens de tout balayer en moi. Je ne peux pas te laisser, et je ne le ferais pas. Tente de me tuer avec ton pistolet si ça peut t’apaiser. Cependant je ne partirais pas. Tu m’es nécessaire, pas un second choix. Tu fais partie de moi. » Lorelei compte plus que tout pour moi, mais désormais je ne peux choisir entre ma raison et ma passion. Tu es ma raison, tu me permets de voir ma passion. Je ne saurais le définir clairement mais tout ceci dépasse la logique humaine. Voit plus loin. Aucune de vous ne passe avant l’autre, et si une devait le faire, je pense que ça serait toi. Car comment aimer quand on ne sait plus rien ? Tu es toute ma connaissance et ma logique, comme si des centaines de milliers de réponses aux questions que je me pose affluaient en ta présence, comme si je ressentais à nouveau comme un humain. Pour la première fois même car avant je n’étais qu’un parasite humain. Et qu’en vampire je suis et demeure égoïste pour la totalité des êtres. La totalité mise à part les personnes auquel mes sentiments faibles et fragiles se sont attachés, et crois le ou non, tu en es. Plus que mon frère, plus que cette famille que je n’ai jamais eu. Plus que mon ami Soul désireux de m’aider coute que coute, peut être même plus que Loreleï et sa logique masochiste. Mon repère, ma boussole. Ma Lune. Je t’en prie regarde mes yeux et comprends moi, je me sens faible et minable face à une humaine, ces humains qui m’indiffèrent et dont je prenais la vie par besoin il y a encore quelques temps. Avant de promettre à Soul de me contenter d’animaux, ou de ne pas ôter la vie. Tu me mets à genoux sans logique apparente. Cesse de me torturer et comprend le désir et l’envie qui m’anime. Je ne peux te laisser souffrir, et te complaire dans cette vie qui ne te mérite pas.
« Lena, je sais que je suis fou, que tu ne me connais pas, que je suis une sangsue, mais regarde-moi, et dis-moi si tu as confiance en moi. » J’ai besoin de ta reconnaissance, c’est une nécessité vulgaire et futilement faible pour un vampire, mais il me la faut. Il me faut ton consentement afin de te donner tout ce dont tu mérites. Vois ça comme si tu étais une sœur, car j’ai lu que les rapports humains entre frères et sœurs pouvaient se signifier par une protection mutuelle. Mais ça va bien au-delà, tu fais partie de moi. Je te désire comme je désire vivre. Ce n’est pas physique, ce n’est pas sexuel, c’est simplement plus fort, plus étrange, différent. C’est mental, psychologique, par les sens, par l’esprit et par l’âme. Comprends moi.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyJeu 28 Juin - 15:30

Elle aime ses lèvres et leur douceur froide qui cherche les siennes avec pudeur et retenue. Elle n'a envers lui aucun geste déplacé, passant de la tentatrice provocante à cette petite fille qu'elle croyait morte dans les confins de son subconscient. Derrière ses paupières fermées, elle est sereine pour la première fois depuis que ses parents l'ont laissé à son triste destin. Depuis que Daniel a posé les mains sur elle. Depuis la mort de Sam, la pire chose, elle se l'avoue aujourd'hui, qui lui est arrivé dans ce monde à la con. Elle laisse son corps fragile et gracile de moineau mal-nourri se reposer contre celui du vampire. Elle se sent petite et faible contre tant de force. Ses mains parcourent le torse du bellâtre pour finir sur sa nuque. Ses doigts en caressent la naissance doucement, s'emmêlant parfois dans ses cheveux. Il n'y a aucun désir charnel dans tous ces gestes, qu'ils viennent d'elle ou de lui. Juste un besoin tactile. Un besoin irréversible de se rendre compte que cette journée atypique a été réelle. Que cette créature de l'ombre est réelle. Mais elle sait que tout ça va s'envoler. Au moment où elle recule pour le libérer de son joug, Lena sait déjà qu'elle ne le reverra plus. Akkarin va passer le seuil de la porte qu'elle finit par ouvrir après ce baiser dont ses lèvres gardent encore l'emprunte. Presque frustrée que leurs lèvres se quittent, presque déçue de le voir déjà se diriger vers la nuit noire de Salvation. Presque angoissée de retourner à cet appartement qui lui paraît déjà trop vide et trop fade après la venue de l'Adonis. Il retournera à sa petite vie nocturne. A sa bien-aimée chanceuse. A sa soif insatiable de sang frais. Et elle retournera au boulot, à son chien qui dort paisiblement près de son lit, à sa drogue, à la recherche du monstre qui l'a violée il y a onze ans.

Pourtant Akkarin en fait rien de ce qu'elle a prévu au préalable. Blondie qui se voyait déjà sortir à sa suite pour aller se réfugier dans les bras d'un porc de plus. Et bien non. L'être vampirique se déplace vers la porte pour la fermer avec un peu trop de fermeté cependant. La porteuse, surprise, recule. Elle l'a peut-être énervée. Sans doute est-elle allée trop loin, une fois encore. A croire que la leçon n'avait pas été apprise depuis son altercation avec Azael qui lui a valu cette petite marque au menton. Elle s'apprête à subir le courroux d'Akkarin, mais c'est son agréable ténor qui s'élève. Comme toujours, elle boit ses paroles, fixant ses yeux ayant volé leur couleur aux mers et océans. Elle s'y noie, consentante, dans ce fond marin. « Veux-tu entendre l’horrible vérité ? Je t’aime. Je t’aime comme je m’aime et comme j’ai la vie. Tu fais partie de moi, car sans toi, comment expliquer tout ça ? Comment être rationnel ou logique ? » Son esprit divague, et chaque mot la percute comme une balle traverserait sa peau hâlée. Elle l'avait lu quelque part, les mots sont les armes les plus redoutables. Quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, ils nous atteignent toujours. Même le plus vile et insensible des démons ne peut rester impassible quand des paroles aiguisées sont pointées vers lui. Il suffit de trouver la faille. La porteuse essaie de se soustraire à ce trop pleins d'émotions qui l'assaillent en vain. Elle ne sait plus quoi penser. « Tente de me tuer avec ton pistolet si ça peut t’apaiser. Cependant je ne partirais pas. Tu m’es nécessaire, pas un second choix. Tu fais partie de moi. » Depuis quand Lena Mery Nelson est-elle indispensable à quelqu'un ? L'a-t-elle seulement été un jour ? A ses parents peut-être. Elle ne s'en souvient plus. A Sam sans doute, et c'est pour ça qu'il l'a suivi ce fameux jour qui l'a mené à sa perte. Elle comprend tout. Elle comprend chacun de ses mots, mais elle refuse de les croire. Il est là, sans ailes, mais se veut être son ange gardien.

Lena soupire, replaçant des mèches folles derrière ses oreilles. Elle baisse les yeux vers le t-shirt du vampire qu'elle a encore sur elle. C'est vrai, elle en avait presque oublié que l'Adonis était toujours torse-nu au milieu de son antre. Elle entortille le tissu entres ses doigts, laissant un flot continu de pensées traverser son esprit troublé. Alors c'est ça d'avoir quelqu'un sur qui se reposer ? De compter pour une personne au point qu'elle refuse de partir malgré son insolence sans nom et sans limite. Malgré son talent à blesser quiconque lui résiste. Il a raison. Ils ne se connaissent pas, mais elle a l'impression qu'ils ont toujours été liés. La porteuse ne croit pas au destin, on ne peut pas être de vulgaires pantins marchant sur un fil bien défini menant un jour à la mort pré-déterminée. Ca reviendrait à dire que chaque brin de vie, chaque existence, aussi minables soient-elles, sont inscrites dans un roman à l'encre indélébile. Comme pour les histoires dramatiques des bouquins de Daniel.

Toujours silencieuse, elle finit par ôter le t-shirt qu'il lui a donné il y a quelques heures. Elle le pose sur le lit pour qu'il vienne le prendre si l'envie lui venait. Elle n'ose plus l'approcher, pas à moitié nue. Elle n'aime pas savoir qu'un être aussi amoureux qu'Akkarin puisse passer dans les draps d'un garce comme elle. Qui est-elle pour briser cet ange déchu et lui insuffler des regrets qui ne le quitteront jamais ? Fouillant dans une commode dissimulée dans l'ombre d'un coin de la pièce, la porteuse en sort un débardeur turquoise qu'elle enfile sans plus tarder. Elle s'approche de sa lampe de chevet pour l'allumer. L'appartement était tout juste éclairé par les lueurs orangées des lampadaires qui ornent la rue sale. Elle regarde par la fenêtre et le son de talons qui heurtent le sol en cadence lui vient à l'oreille. La femme est belle, très belle sans nul doute. Mais habillée de manière trop légère. Elle comprend tout de suite, au vu de sa direction qui plus est, qu'elle va travailler sur les trottoirs malfamés de Salvation. Comme elle la comprend. Lena se retourne abandonnant cette sublime inconnue à son triste sort et retourne s'asseoir au milieu du lit. Elle plonge son regard dans celui du vampire, dénuée de toute hostilité. Elle l'invite à venir sur le lit avec elle où son t-shirt est toujours étalé.

« Soit Akkarin, reste, aime-moi comme je suis censée aimer la vie, protège moi, fais ce que bon te semble. Mais je sais très bien que tu vas très vite te lasser sans même que j'y mette du mien. Ça se passe toujours comme ça. Toujours. »

Elle n'avoue pas que son cœur s'emballe à l'idée de laisser sa solitude derrière elle, ne serait-ce que quelques temps avant qu'il ne la laisse aussi, comme tout le monde l'a toujours fait.
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MessageSujet: Re: Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin]   Does that make me Crazy ? [Lena/Akkarin] EmptyVen 29 Juin - 10:08

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