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 The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers

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Nathanaël W. Hilfiger
Nathanaël W. Hilfiger

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▌Force & Pouvoir : Vampire à la parfaite maîtrise de ses capacités, il fait également preuve d'une cruauté rare et d'une imagination sans borne qui font ses plus grandes forces.
▌Faiblesses : Une passion pour l'art et un malaise au coeur des foules.
▌Playlist : 30STM - Hurricane | Within Temptation - Fire and Ice | Apocalyptica - Epilogue (relief) | Epica - Burn to a Cinder | Nightwish - Whoever Bring The Night | Muse - Space Dementia | Evanescence - Missing | After Forever - Who I Am



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MessageSujet: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyMar 12 Juin - 14:27


Akkarin & Nathanaël

    La scène était d’une banalité réconfortante. Un salon plongé dans la pénombre, où seul un feu de cheminée venait projeter sa lumière et sa chaleur dans la pièce. Au centre, un chevalet soutenant une toile encore vierge, avec à côté un tabouret où des tubes de peintures à moitié vides se chevauchaient dans un désordre supposé. Des pinceaux éparpillés tout autour, certains même tombés au sol en créant des taches de couleur sur le tapis. Mais le tapis n’avait aucune sorte d’importance. Comme le reste, il faisait partie du décor, participait à la création d’un environnement rassurant et stable qu’on finissait par ne plus remarquer. Inchangé depuis des décennies, tout comme son propriétaire. Figé dans le temps, ne voyant aucun intérêt aux bouleversements. Seule changeait la toile qui reposait au milieu. C’est là que résidaient tous les bouleversements. Ils apparaissaient sur cette toile à travers les siècles, immortalisés, extériorisés, exorcisés. Une toile vide qui se remplissait selon la volonté de l’artiste, représentant tour à tour la souffrance et le plaisir, la haine et la passion.

    Et pourtant, la toile était vide. Les yeux fixés sur cet obsédant rectangle blanc, Nathanaël faisait tourner un pinceau entre ses doigts dans un geste machinal, son autre main passant et repassant entre ses cheveux. Il s’était éveillé avec ce besoin si familier, ce fourmillement d’idées et de sensations qui l’avait guidé jusqu’à sa toile, mais à présent, plus rien. Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait, ces derniers jours. A chaque fois, il sentait l’inspiration qui s’imposait avec force, et qui lui échappait à la seconde où il posait ses yeux sur sa toile. Mais jusque là, il avait toujours fini par retrouver cet état d’esprit si bienfaisant, si apaisant, qui guidait son pinceau et pouvait le tenir éveillé des heures durant sans que le temps ne semble s’écouler autour de lui. Des images surgissaient dans son esprit, assassines et fielleuses, mais il ne pouvait se résoudre à coucher aucune d’elle sur sa toile blanche. Il attendait, l’impatience commençant peu à peu à le ronger. Et il attendait quoi ? Il n’aurait su le dire. Les heures passaient et rien ne venait, le temps s’étirait à l’infini avec une lenteur insupportable, et ses yeux ne pouvaient se détacher de ce blanc, tandis que l’angoisse si familière commençait à l’envahir. S’il ne pouvait pas peindre, il n’avait plus rien.

    Et soudain, un bruit. Un léger grincement, reconnaissable entre tous. Nathanaël connaissait son manoir à la perfection, jusqu’au moindre craquement des parquets, chacun des sons qu’il émettait était une mine d’information précieuse – qu’ils soient engendrés naturellement par le frottement de la charpente, ou qu’ils soient crées par une présence non désirée. Et ceci n’était pas un bruit naturel. Le peintre n’eut aucun mal à en déceler la provenance, et ses sourcils se froncèrent imperceptiblement. Qui donc pouvait avoir la hardiesse – ou la folie – de pénétrer chez lui par l’entrée principale sans même s’annoncer au préalable ? Reposant son pinceau, il se dirigea vers une armoire plongée dans l’ombre et y sortit un pieu ouvragé. L’arme d’un chasseur qui avait eut la bonne idée de venir le déranger par une nuit à peu de choses près identique à celle-ci, et qui n’était jamais ressorti du manoir. Les pieux n’étaient pas les armes favorites de Nathanaël, trop facilement retournables contre lui et trop communs, il préférait généralement utiliser des équipements plus originaux. Mais il ne savait pas ce qui l’attendait en bas des escaliers et la prudence était de mise. Il se dirigea en silence vers les escaliers, qu’il descendit en souplesse, se dirigeant vers la porte d’entrée. Les pièces étaient sombres, un silence absolu y régnait. Qui que ce soit, celui ou celle qui avait pénétré chez lui ne se conduisait par comme s’il était le maître des lieux, ce qui aurait pu donner une bonne idée de son identité. Mais ce silence qui régnait, qui s’épaississait à mesure qu’il franchissait les derniers mètres le séparant de l’intrus … S’il avait eu un cœur, peut-être se serait-il mis à battre un peu plus vite. Peur, excitation, ou un mélange des deux ? Il n’avait plus que quelques mètres à parcourir et il savait, il sentait que quelque chose allait se passer. Mais que ce soit le meurtre d’un quelconque humain, ou la lutte pour sa vie face à une bande de chasseurs, il avait le pressentiment que ce serait … quoi ? Exceptionnel ? Terrible ? Jouissif ? Comme cette toile désespérément blanche qu’il venait de quitter, qui refusait de lui dévoiler quoi que ce soit, comme s’il ne fallait pas qu’il commence une œuvre trop prenante alors qu’il y avait cette personne qui l’attendait dans son propre hall … Il ne fallait pas qu’il pense à sa peinture s’il voulait avoir toutes ses capacités pour accueillir le nouveau venu.

    Un dernier escalier à descendre, et il put voir la silhouette du visiteur. Seul, debout dans son hall, lui tournant le dos. Les yeux fixés sur une peinture accrochée au mur, sans doute une des plus vieilles de tout le manoir – et pour cause, il l’avait réalisée quand il était encore humain. Un des rares souvenirs de son humanité, un des seuls qu’il tolère à l’intérieur de ses murs. Mais la peinture était immortelle, tout comme lui … Alors qu’il descendait les dernières marches, il entrouvrit les lèvres pour héler le nouveau venu. Mais celui-ci se retourna avant qu’il ne puisse dire le moindre mot, présentant son visage au vampire et la main de Nathanaël se crispa sur le pieu qu’il tenait entre les doigts. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement sous le choc, et il s’arrêta avant d’atteindre le hall, incapable d’aller plus loin. Les yeux qui s’étaient plantés dans les siens n’avaient rien en commun avec ceux qu’il avait pu contempler dans ses pires cauchemars, absolument rien. Et pourtant, le doute ne pouvait pas être permis, car ce visage était parfaitement reconnaissable. Identique, mais … différent. Et ce fut cette ambigüité qui poussa le vampire à surmonter son dégoût pour franchir les derniers mètres le séparant de l’apparition, pour poser ses mains sur ses épaules, pour le pousser violemment contre le mur, ses yeux sondant les siens pour tenter d’y apercevoir la vérité, le visage tordu en une grimace torturée. Jamais il ne l’aurait touché s’il avait vraiment été … celui qu’il ne pouvait être …

    « Qui es-tu ? » Lâcha-t-il à voix basse, sans le quitter des yeux.
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Akkarin S. Hilfiger
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▌Force & Pouvoir : La culture et le savoir aussi varié qu'insatiable dont il est victime lui permettent une maîtrise parfaite de ses pouvoirs de vampire.
▌Faiblesses : Les souvenirs de ces regards de pitié et de rejet.
▌Playlist : Queen ~ Chopin ~ L.N.D. ~ AC/DC ~ Deep Purple ~ C. Aznavour ~ The Beatles ~ J. Brel ~ Two Door Cinema Club ~ Charlie Winston ~ ...
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyMar 12 Juin - 16:26



Allez savoir ce qui m’a poussé il y a deux heures à quitter mon bureau de la faculté. Ce bureau qui plus qu’un lieu pour travailler constitue mon chez moi. En effet, mes connaissances ayant plu au doyen lors de mon entretien, j’ai tout de suite eu droit à la totale, maison de fonction, piscine, etc. …
Mais comme tout cela est vide de sens et inintéressant à la longue. La seule chose appréciable en ce monde, reste les livres, véritable mine d’informations, de divertissement et de fantasques théories ou histoires d’illuminés. Des milliers d’heures à étudier tous les documents possibles pour quoi ? Afin de ne rien rater c’est évident. De tout savoir, d’acquérir ce que personne n’a encore eu. Une pâle copie de l’omniscience du monde des hommes. Le pouvoir le plus puissant est celui des mots dit-on. C’est diaboliquement vrai. Quand quelques mots changent à jamais la face du monde, comment renier encore leurs pouvoirs ? Le début des vampires et de toutes ces créatures viles et sanguinaires pris naissance dans la bouche de quelques ignares, quelques mots, et la face du monde fut a jamais changé. Leur sens échappe à la quasi-totalité des gens mais un mot compris est un mot inutile. C’est pour cela que toutes mes connaissances basées sur des théories intéressent tant. Car jamais personne n’expérimentera ces postulats. Et une fois ceci fait qu’adviendra-t-il ? On les mettra de côté pour partir à la recherche d’un mystère encore plus profond. La théorie avant tout. C’est ce qu’ils prodiguent. Mais 200 années de théorie me donnent suffisamment de recul pour partir à la recherche de la pratique. Quand on a vu tout ce qui était visible, quand on a tout lu, tout recherché, posé toutes les questions. Ils ne restent que celles nous touchant personnellement, celles que les gens éludent afin de vivre au mieux. Je n’ai jamais ignoré un mystère. Et quand une fois résolu tous ceux à ma portée, et l’ennui emportant le nouvel arrivant, on se renferme sur soi. Et qu’y ai-je trouvé ? Des blessures et souvenirs humains.

Attablé depuis des heures à ce pauvre bureau de bois massif qui a vu passé des milliers de feuilles, qu’elles soient imprimées, vierges ou manuscrites. Observant les bosses dans le bois comme l’on constate des marques du temps sur le visage d’un homme. Ces fêlures témoignent de son histoire, plus qu’aucun livre à son sujet ne le fera jamais. Est-ce pareil pour les hommes ? Le regard d’un homme, sa posture, son ton sont-ils plus représentatifs de cet homme que n’importe quelle personne qui en parlerait ? Quand bien même cette personne vivrait avec. C’est bien probable, on a tous des secrets, et souvent encore plus pour nos proches.
« Proches… » Comme ce mot sonne faux à mes oreilles. Ai-je seulement des proches ? Quand bien même expérimenterais-je l’amour ? Pour avoir un proche ce doit être réciproque. Je possédais cela par le passé. Il y a de ça deux siècles. Un souvenir toujours vivace, toujours blessant. Cette personne que j’étais, diminué aussi bien mentalement que sentimentalement. Trop attaché à quiconque m’abordait, si gentil et incapable de lier les pensées. Comme si elles glissaient sur moi. Que je n’étais que spectateur de ma vie. Maintenant que j’en suis acteur, j’ai finalement perdu non seulement cette insouciance mais également ce sentiment d’appartenance à un groupe qui affrontera les périls de manière liée. C’est tellement stupide que j’en souris. Je vis enfin et j’ai perdu ce pour quoi les hommes vivent. Cette chimère qu’ils recherchent inlassablement : l’amour. Le pire avec l’amour, c’est qu’il existe, qu’on l’a déjà croisé. Ma situation s’apparente fortement à naitre borgne sans jambes dans un pays de voyant, et d’un jour perdre le seul œil que j’avais. Au profit de deux jambes solides. Stupide métaphore mais pourtant correct. En réalité qu’ai-je perdu concrètement ? J’ai passé tellement de temps à me documenter qu’il est temps de me faire mes propres expériences. La lassitude me gagne de plus en plus, comme une douce compagne qui par le passé faisait mon bonheur et aujourd’hui me décime de l’intérieur. Ce vide est plus puissant qu’une quelconque aventure. Et à chaque fois que j’y pense la même personne me revient à l’esprit, quand bien même je l’écarte. Elle revient irrémédiablement.

Nathanaël. Mon jeune frère. Toi qui agit comme un père pour l’être inférieur que j’étais, qui perdait patience, qui m’aimait malgré tout. Cette même personne qui d’un jour à l’autre passa de faire mon bonheur à extraire patiemment toute candeur de ma personne. Et ce à coup de regards de dégout et de gestes froid. Comment garder la tête froide quand vos seuls pensées deviennent que vous êtes une nuisance, et ce pour l’être qui compte le plus à vos yeux ? Tu n’as pas mis longtemps à t’en aller après cela. Prendre tes jambes à ton cou devant ces responsabilités qui aurait dû incomber à ton frère plus âgé mais incapable de quoi que ce soit, si ce n’est t’admirer, t’aimer et t’observer. Je t’ai haï. Le nier serait lâche. Mais très peu de temps, pas plus de quelques semaines. Je me suis vite rendu compte la chance qui m’étaient donné, revivre, faire tout ce auquel tu avais eu droit. Et j’ai surpassé bon nombre de nos congénères.
Et oui « nos ». Je sais que tu es devenu un être de la nuit également. Il y a quelques jours que je me renseigne sur toi, savoir que tu étais encore vivant au détour d’une salle de classe, par un étudiant trop bruyant fut une surprise. Ni agréable, ni décevante. Simplement surprenante, te savoir vivant. Tu es donc devenu un artiste déchu ? Ce n’est guère étonnant, j’ai toujours aimé tes peintures, celles que tu t’évertuais de cacher, bien que diminué je comprenais le besoin de te laisser faire. J’assistais de loin, caché à leur création. Avec fierté pour toi.
Quoi qu’il en soit. Tu comprendras que te savoir aussi proche de moi constituait une invitation en soit. De plus j’ai besoin de te voir, de te savoir en bonne santé, quand bien même notre seul contact serait visuel. Je ne comprends pas mon désir de te savoir vivant. Car après tout je n’ai jamais agi comme le frère ainé. Serait-ce une sorte d’instinct ? Peu importe. Je veux certaines choses trop contradictoires pour que je puisse les formuler. Un désir irrépressible de te voir. Et connaissant ton adresse et sa réputation je ne résiste plus.

Et voilà comment deux heures plus tard je me retrouve face à cette immense bâtisse, à la fois chic et imposante. Cela ne m’étonne pas de ta part comme choix de domicile. Quoi qu’il en soit, j’y entre, il le faut. Vivre mes propres expériences ne fera qu’accroitre mon expérience des relations humaines. Et ma curiosité naturelle concernant ton départ et ta personne.
A peine ai-je franchis un pas, que j’entends le parquet grincer de manière perceptible sous mon poids. Comme si en ne sonnant pas la maison parvenait tout de même à émettre des signaux symbole de la présence de quelqu’un. Extrêmement astucieux et intriguant. L’intérieur du manoir est tout en sobriété, tout en restant massif. Des murs à l’apparence rugueuse, un parquet ayant vu passé bon nombres de personnes, vivantes ou non. Tout ici inspire le respect et la crainte d’un affrontement. Est-il nécessaire de faire état des quelques peintures accrochés au mur ? Toutes n’étant pas de la patte de Nathanaël, du moins je le pense. Sa griffe sur ses peintures est perceptible, non pas par un style, mais par la présence de sentiments purs et puissants dans la peinture.
Une en particulier retient mon regard, elle m’est familière, à un tel point. Que je devine sans peine, qu’elle date de nos époques mortelles. Ainsi il a gardé des choses de cette période ? Etonnant.

J’ai à peine le temps de me poser des questions que je le sens derrière moi. Ce ne peut être que lui, cela m’étonnerait qu’il tolère un autre homme sous son toit. Je me retourne avant qu’il ne puisse m’attaquer avec ce qu’il semble tenir fermement dans sa main. Ses pupilles rétrécissent en quelques secondes. Il m’a donc reconnu, ou du moins il le pense. Il est vrai qu’à sa place je douterais fortement. Sans d’ample présentation il me prend les épaules et me colle au mur tout en me fixant afin de trouver une faille à mon déguisement.
« Qui es-tu ? » Je me doutais qu’il ne passerait par quatre chemins en me voyant mais de là à être aussi brusque et bourru.
Je pose mes mains sur les siennes et laisse une distance d’un pas entre nous, si nous devons discuter très bien mais il est inutile de me traiter comme un assassin. Je le fixe non pas comme lui, mais avec curiosité et émotion. Car après tout il demeure mon petit frère qui a grandi trop vite, une fuite et tous les abandons du monde ne peuvent changer ça.
« Qui veux-tu que ce soit ? Je n’espérais pas des épanchements d’émotions, mais tout de même Nath. »
Voyant sa réticence à mes paroles, je comprends qu’il faudra lui prouver mon identité.
« Nathanaël William Hilfiger né le 23 février 1780 à Londres soit onze mois après moi, Akkarin Samaël Hilfiger. Tu peins depuis ton adolescence, des scènes, des personnes, qui te permettent de t’oublier. Tu as toujours détesté la foule, pas de là à te qualifier d’agoraphobe mais suffisamment pour dire que tu évites les regroupements. D’ailleurs sais-tu d’où vient le mot agoraphobe ? Une Agora est une grand place publique … Excuse-moi, je m’emporte souvent loin du sujet initial en détails facultatifs.»
Je m’arrête tout en l’observant analyser mes paroles. Tout est juste mais est-ce suffisant pour lui démontrer notre lien.
« Oh je sais » dis-je en m’approchant.
« Je ne sais pas si tu gardes des souvenirs de ta vie de mortel, cependant j’ai conservé celui-là. » expliquais je en relevant ma chemise sur mon avant-bras droit afin de mettre à la lumière une cicatrice datant de mon humanité. La seule marque physique me restant de cette vie passée, elle était suffisamment profonde pour survivre à toutes les transformations possibles.
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyJeu 14 Juin - 20:46

    Deux siècles d’oubli, deux longs siècles d’immortalité et de bestialité. Deux siècles à mettre son passé de côté, à l’éviter comme la peste. Deux siècles à se créer un costume à sa mesure, à se forger une personnalité absolument opposée à celle qu’il avait arborée étant humain. Deux siècles, c’était tout de même long, bien assez pour que les habitudes s’impriment profondément au point de devenir des points d’ancrage solides. Mais deux siècles de certitudes venaient d’être balayés par une vision d’une seconde, prouvant une nouvelle fois à Nathanaël que rien ne pourrait effacer celui qu’il avait été jadis et qu’il reniait de toutes ses forces chaque jour qu’il passait sur cette terre. Quoi qu’il fasse, il restait prisonnier de ses souvenirs, prisonnier de l’humain qui était pourtant mort depuis des lustres … Il pouvait torturer et massacrer, il pouvait s’isoler et trier sur le volet les quelques personnes dont il appréciait la compagnie, il pouvait se montrer cynique et insensible, mais il ne pouvait pas empêcher son estomac de se serrer violemment à la vision d’un seul visage. Comme l’adolescent qu’il avait été, il retrouvait ce dégoût immédiat, cette nausée qui le prenait à la gorge, avant même qu’il ne puisse raisonner et se dire que son esprit lui jouait des tours … Encore. Il s’était déjà fait prendre à ce jeu une fois, par une maudite sorcière qui avait utilisé son esprit pour faire revivre un fantôme. Mais le fantôme qui était apparut alors était son frère tel qu’il se le rappelait des siècles plus tôt. L’homme qui lui faisait face aujourd’hui, bien qu’ayant les même traits, n’avait rien en commun avec une quelconque apparition spectrale. Si son visage était le même que dans son souvenir, ses yeux étaient sensiblement différents. Nathanaël se plongeait dans ce regard comme s’il espérait pouvoir y lire une réponse, comme si ces seuls yeux pouvaient le sauver de la vérité. Ce n’était pas Akkarin qui le regardait de cette façon, il en était bien incapable. Non … Il avait l’impression de se retrouver devant un miroir. Les traits de son frère aîné, et ses propres yeux ... Le vampire prit une inspiration laborieuse, sans même se rendre compte que c’était totalement inutile – deux siècles sans avoir besoin de respirer, et il en trouvait soudain la nécessité absolue, tachant vainement d’oxygéner un cerveau qui semblait souffrir d’un mal sacrément carabiné. Son frère, ses yeux … Si ce n’était pas une sorcière qui était à nouveau derrière cette hallucination, c’est que l’enfer venait de débarquer sur son pallier.

    Le vampire sentit les mains de son vis-à-vis se poser sur les siennes, pour le repousser sans violence aucune, mais dans un geste qui le brûla avec presque autant d’efficacité que s’il avait eu les mains couvertes d’eau bénite. Peau contre peau, sensation atroce. Nathanaël recula vivement, échappant à un contact plus prolongé dans un réflexe de dégoût bien trop ancré en lui pour qu’il puisse l’empêcher. Et ce n’était pas comme s’il avait eu peur de blesser les sentiments de l’apparition … Une apparition qui prit finalement la parole, répondant de bonne grâce à sa question. Trop aimable. Soudain Nathanaël aurait préféré ne jamais avoir demandé son identité, pour rester éternellement dans l’ignorance de son existence. Car c’était impossible. Tandis qu’il écoutait cette voix – qui était souvent revenue lui donner des cauchemars encore deux siècles après qu’il l’ait entendue la dernière fois – lui parler avec nonchalance, il sentait une vague glaciale l’envahir, le submerger, le noyer. Tout comme ses yeux, sa voix ne collait pas avec le personnage. La façon dont il s’exprimait, c’était tout bonnement impossible. Plus encore que les vérités qu’il énonçait, c’était la tournure des phrases, le ton posé, l’usage de mots qui dépassaient de loin les capacités du frère qu’il avait abandonné des siècles plus tôt. Un rictus déforma les lèvres de Nathanaël, exprimant à la fois toute sa répugnance, mais également son scepticisme. Une part de lui refusait d’admettre l’évidence, et se raccrochait à tous les détails qui pouvaient le conforter dans cette idée. Akkarin était mort et enterré depuis des lustres … Mais il était le seul dont le peintre ne se soit pas soucié de la sépulture. Il s’était déplacé pour les enterrements de ses sœurs et de sa mère, mais il avait soigneusement évité celui de son frère, se réjouissant presque de sa disparition précoce. De là à aller vérifier sa tombe, c’était au-delà de ses forces. Mais il était mort, cela ne pouvait pas en être autrement. Et quand bien même il y avait eu un vampire assez tordu pour le transformer, ou même si Satan avait trouvé la farce assez délectable pour le faire revenir sur terre après son trépas, cela n’expliquait pas cette intelligence. Ce regard acéré, ces phrases dénotant une culture qui le dépassait. Ce n’était pas le frère qu’il avait laissé en arrière, celui dont il s’était occupé pendant des années, le nourrissant, l’habillant, le divertissant. Il avait quitté un très jeune enfant empêtré dans le corps d’un homme fait, et cette apparition voulait lui faire croire qu’il était à présent … un homme mûr et cultivé dans un corps de vampire ?

    Malgré ses doutes, Nathanaël resta silencieux, jaugeant son vis-à-vis du regard, tentant de surmonter cette impression de faiblesse bien trop humaine qui tétanisait ses membres. Mais il retrouva l’usage de ses jambes quand Akkarin releva sa manche, lui mettant sous le nez une nouvelle évidence. Un pas en arrière. Rien qu’un pas en arrière tandis qu’il aurait souhaité mettre des kilomètres entre eux, mais un seul pas que le vampire s’autorisa. La vue de cette cicatrice l’hypnotisait, le renvoyant dans un passé douloureux. Il se souvenait avec netteté du jour où son frère s’était blessé au bras, un fâcheux accident datant encore du temps où Nathanaël ne le voyait pas comme un fardeau, mais comme un membre de sa famille dont il avait la responsabilité et qu’il choyait comme son propre fils. Il s’était absenté quelques heures et quand il était revenu, il y avait du sang partout, et Akkarin semblait hors de contrôle. Nathanaël avait du surmonter sa propre panique pour rassurer son frère, tentant d’ignorer la blessure et l’odeur du sang qui lui donnait des vertiges – ô combien ironique – et avec patience, il avait fini par calmer Akkarin. La coupure était profonde, mais sans gravité, pourtant il avait fallu appeler un médecin, supporter ses leçons sur la façon dont la famille était gérée, et surtout … Se battre contre une énième demande, de mettre Akkarin dans un hospice. Hospice, asile, tout cela revenait alors au même pour Nathanaël, qui avait quasiment chassé le médecin de leur foyer en criant que jamais, tant qu’il serait vivant, on n’emmènerait son frère loin de lui … C’était la dernière fois qu’il avait prononcé une telle phrase, autant qu’il s’en souvienne. Quelques semaines plus tard, sa mère lui révélait la vérité sur son ascendance, et le jeune homme n’avait plus jamais fait l’étalage d’un tel amour pour Akkarin. Il n’y avait plus d’amour, et l’idée même qu’il y en ait eu un jour salissait sa conscience et lui donnait envie de vomir. Et aujourd’hui encore, cela restait un souvenir qui le faisait frémir. A quoi pensait-il, à cette époque ? Innocent et aveugle, il aurait mieux fait de lâcher la grappe à sa conscience et d’envoyer son aîné dans l’hospice qu’on lui conseillait depuis toujours … Un hospice où il aurait croupi jusqu’à sa mort, l’empêchant de revenir le hanter deux siècles plus tard. Car il n’y avait plus de doutes possibles à présent, Akkarin se trouvait devant lui, bien vivant. Ou en tout cas, bien réel.

    « Comment … » Laissa-t-il échapper d’un ton qui laissait entrevoir l’ampleur de sa stupéfaction, avant de se reprendre. Pas question de montrer sa faiblesse, plus maintenant. « Trop aimable de te fendre d’une visite après tout ce temps, je t’ai manqué ? Mais tu ne sembles plus avoir besoin de moi pour t’habiller ou te donner la becquée, je te prierais donc de quitter ma demeure avant que je ne t’y oblige. »

    La réaction avait été longue, très longue à venir, et était à des lieux de ce dont il était capable habituellement. Mais le choc était trop immense, trop inconcevable pour qu’il puisse trouver en un claquement de doigts une répartie cinglante. Il tentait laborieusement de retrouver son indifférence habituelle, ainsi qu’une violence qu’il espérait être suffisante pour qu’Akkarin tourne les talons. Mais il ne se faisait aucune illusion, et il sera le pieu avec plus de force entre ses doigts. S’il fallait le lui enfoncer à travers le cœur, il n’hésiterait pas une seconde cette fois. Il avait été trop faible pour tuer son frère quand il était encore humain, stoppé par des états d’âme sur lesquels il ne s’était jamais vraiment penchés depuis … Mais qu’il regrettait amèrement aujourd’hui.

    « Et crois-moi, je ne suis plus aussi indulgent que du temps où je te considérais comme un membre de ma famille. » Ajouta-t-il avec un regard vers le pieu qu’il tenait entre ses doigts.
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyVen 15 Juin - 9:19

Surprise mon cher petit frère. S’il m’a été donné de voir durant ces deux derniers siècles un euphémisme moins flagrant que la surprise de Nathanaël en cet instant, qu’on m’envoie en Enfer sans distractions pour l’éternité. Je n’ai jamais vu un homme aussi surpris, comme un petit chaperon rouge revoyant le loup des années après l’avoir laissé pour mort. Un mélange de surprise inconditionnel, de revoir cet être rebutant qu’on souhaitait mort, peut-être du regret de le voir ainsi se mouvoir habité par la vie qui devrait lui être interdite ? Un fantôme articulé par une semi activité, poupée imparfaite à laquelle on aurait insufflé la vie, un Frankenstein en somme. Mais après tout c’est bel et bien ce que je suis à ses yeux, une nuisance rebutante et à neutraliser, ou à simplement renier. Enchanté je suis la nuisance Hilfiger claquez des doigts et reniez moi à votre aise.
Ça serait simple n’est-ce pas ? Seulement en ma qualité de fantôme je suis tenace, ou du moins curieux. Toutes ces sensations nouvelles qui l’assaillissent, à sa place comment me sentirais-je ?
Comme tout ça est intéressant, sans m’en rendre compte un sourire d’anticipation entrave mon visage. Va-t-il croire que je me moque, ou bien encore que je prépare quelque chose, une intention meurtrière, un désir vengeur, ou mieux : des explications. Grand dieux tout ça est excitant. Je ne me suis pas sentie aussi stimulée depuis plus d’un siècle. Parait-il que voir la famille fait du bien. Et bien c’est affreusement vrai pour les uns, et dévastateur pour les autres. Il suffit pour constater cela de poser le regard sur ces yeux.

Maintenant que j’y songe, il est vrai que nous nous ressemblons. Je ne m’y étais jamais intéressait, après tous les souvenirs que je conserve de Nath sont floutés par l’admiration et l’amour dont débordait le demi homme que j’étais. Cependant quelques détails nous lient irrémédiablement, comme une épineuse plante viendrait nous rapprocher de tout son naturel en restant affreusement dangereuse. Cette ressemble par cette inimitable et captivante part de Nathanaël : ses yeux. Comment en définir la couleur sans utiliser de comparatif ? Car il n’est de mot capable d’approcher un tant soit peu de la couleur et les milliers de teintes de nos émotions dont ils ont le loisir de s’habiller. Comme un acteur change de costume, de jeu et de manières selon son rôle ces yeux se voilent de couleur, de teinte et de luminosité selon le sentiment ayant la cruauté de nous traverser. Si les yeux sont une fenêtre sur l’âme, ces fenêtres n’en sont que trop limpides et grandes. Et il n’est pas meilleur vis-à-vis qu’en cet instant précis, je peux discerner sans trop me tromper, car ces yeux sont identiques aux miens, l’exactitude de ses sentiments.
Tout d’abord la surprise bien sûr et ce mot d’incompréhension qui lui échappe d’une voix semi éteinte. Mais si ce n’était que ça. Un éclair de peur a précédé ce qui a été remplacé par du scepticisme mêlé à un fort dégout, tout cela recouvert par de la colère et par cette sensation voulant s’imposer aux autres de manière artificielle : l’indifférence.
Ce regard, cette pitié… Tout ce qui fait fulminer mon âme jusqu’en enfer. Ce qui pourrait me faire tout envoyer valser ainsi que ma propre vie par mégarde. Le rejet qui guide à la souffrance et cette incompréhension palpable de ce monde étouffant. Je me souviens de toutes ces sensations pour ne les avoir que trop vécu, seul en espérant que mon cher frère, ce héros, viendrait me chercher. M’aimer à nouveau, me traiter comme sa propre chair. Comme il l’a toujours fait. Quelle idylle idiote, j’ai été très sot. Mais aujourd’hui les choses sont différentes, dire que revoir ce regard m’indiffère serait faux. Il me transperce comme un souvenir glacial me glacerait les os, mais c’est tout. Je veux dire par là que mise à part ce regard que je hais depuis des siècles, aucun sentiment ne vient m’inspirer à la vue de mon frère dans cet état de dégout et de rage. Enfin. Il a mûri ce cher petit, cacher son mépris par de l’indifférence. Si seulement il avait fait cela deux siècles plus tôt. Au lieu de me sentir non désiré je me serais simplement sentie exclu.
Mais enfin, j’espérais secrètement une réaction un peu plus positive. Mon geste de recul signifiant non pas une distance de sécurité mais une pure commodité pour discuter s’est transformé en un acte beaucoup trop symbolique.

Nathanaël ne souhaite pas ma présence, ni ici, ni ailleurs où il puisse le voir. Je suppose que me savoir vivant à l’autre bout de la planète ne le toucherait que peu. Néanmoins sur Salvation, il serait obsolète de me demander de garder mes distances. Car je ne le ferais pas déjà. Mon intérêt pour cet homme fort et tourmenté face à moi ne fait que s’accroitre de secondes en secondes à force que d’autres questions me viennent à l’esprit. Et que nous nous recroiserons forcément par concours de circonstances, circonstances que je peux provoquer bien évidemment.
Tiens il s’arme de cynisme à présent, sa personnalité est multiple il semblerait, ce n’en est que plus passionnant. Oh et aussi de l’humour sur ma condition passé et mon incapacité à vivre seul, comme c’est touchant delà part d’un homme vivant reclus sans doute depuis deux siècles. Il me demande même si il m’a manqué … J’en aurais la larme à l’œil. Lui expliquer mon indifférence totale serait déplacé, et oui je me retiens de blesser les sentiments inutilement moi. Alors que tous les autres vampires ne s’en privent pas j’ai pour habitude de culpabiliser à la vue d’un homme triste, mais pas à la vue de son corps dénué de vie par mes soins. C’est paradoxal n’est-ce pas ? Car après tout avant la mort il a bien signifié un sentiment négatif qui aurait dû m’empêcher d’aller jusqu’au bout. Et bien c’est là que vient la nuance, l’angoisse qui se peint sur les hommes n’est qu’une peur de l’au-delà, pas de moi ni de ce que je m’apprête à faire. Ils ont peur de l’après, d’une quelconque répercutions de leurs acte dans la balance menant aux enfers. Quoi qu’il en soit une dernière phrase finit d’achever les doutes que je percevais de Nathanaël à mon égard. Il ne me considère plus comme un membre de sa famille. Alors que moi malgré toute l’indifférence et la haine que je devrais lui porter non. La rancœur sort par tous les ports de sa peau, une rancœur dont la raison est un secret inavouable de vive voix dont il serait prêt à éliminer la cause, simplement. Ce pieu qu’il sert comme une bouée de sauvetage lors d’un naufrage donnerait il fin à ma seconde vie ? Akkarin, victime de fratricide pour avoir rendu une visite de courtoisie à son cadet. Ça sonne bien n’est-ce pas ?

« Penses-tu vraiment que je nécessite ton indulgence ? Comme tu l’as si poliment fait remarquer je suis quelque peu différent, enfin à quelques détails près. Me tuer serait alors beaucoup plus ardu comme acte que m’abandonner tu ne crois pas ? » Mes paroles sonnent comme des reproches sincères. C’est d’autant plus drôle que j’ai assimilé son abandon depuis des dizaines d’années et que j’en suis presque arrivé à lui donner raison. On m’a surnommé l’Avocat du Diable à maintes reprises par le passé, il semblerait que ce surnom soit vrai. Défendre ce qui est flagrant après maintes questions et tribulations. Cependant les raisons de Nath concernant son départ me paraissent désormais envisageable, il devrait prendre du recul sur nos situations, c’est extrêmement bénéfique.
Après tout il n’a qu’une année de plus que moi en état de vampire, et je reste son ainé. Je ne me suis pas tourné les pouces durant ces deux siècles, sans ruminer une stupide vengeance pour autant. Je ne suis pas venu ici dans le but qu’il y ait quelconque mort. De la pratique de l’escrime à la lutte et en passant par le soccer. J’ai tout expérimenté comme discipline sportive et martial. Si bien que je m’en sors généralement gagnant en combat contre un vampire, les données que j’acquière par l’observation et les ouvrages s’accumulent à mon expérience de la vie après laquelle j’ai couru effréné. Cela a porté ses fruits, je suis désormais un vampire difficile à battre, mais qui ne combat que par dépit, quand aucune autre solution n’est possible.

« Je suis venu pour … En fait je suis venu sans raison apparente. » Autant être honnête après tout il est mon frère, parait-il. « Je tenais à te voir de mes yeux, toi et cette réaction à mon apparition. Mais puisque je suis là j’aurais une, non disons deux. Oui c’est ça deux questions. Après cela je repartirais d’où je viens sans plus faire intrusion chez toi. » Verrait-il venir le piège de mes paroles ? Non je ne pense pas. Après tout il souhaite tellement que je disparaisse qu’il ne doit trouver par-là qu’une porte de sortie à cette situation embarrassante pour l’évadé retrouvé.
« Bien je vais te poser la première tout d’abord, je ne veux pas savoir pourquoi tu es parti ça ne m’intéresse absolument pas. Te demander si ta nouvelle vie te rendait heureux par contre me torture les lèvres. Mais ce n’est pas ça. Sachant la cause de ce regard que tu me portais et que tu sembles réapprendre à grande vitesse et avec brio, je voulais savoir. Pourquoi as-tu changé d’attitude ? Je te dégoute certes. Mais plus encore, qu’est ce qui t’inquiète au point de me rejeter de ta vie ? Qu’est-ce que tu refuses systématiquement en me voyant ? » Voilà qui est dit, bien que beaucoup reformulé pour lui permettre la compréhension totale de mes intentions. Une inquiétude m’assaille cependant. Si il refusait simplement de répondre, car après tout rien ne l’y oblige. Il pourrait m’attaquer et soit m’achever soit battre en retraite. Mais quelque chose me pousse à croire qu’il y répondra. Malgré la transformation en vampire, les caractères des humains passé restent les mêmes, certains trait de caractères change en s’amplifiant ou en disparaissant mais jamais le vampire ne devient totalement différent. J’ai lu cela dans une page d’un ouvrage quasiment entièrement brulé. Ce livre m’est longtemps apparu comme la plus grande perte documentaire de l’histoire. Seulement je me suis rendue compte qu’à force d’observations on arrivait au même point. Et l’un des traits de caractère de Nathanaël durant sa vie est une sorte de franchise qui est discernable par son attitude, ses mimiques et son discours. Nous voici l’un comme l’autre au pied du mur. Cependant approcher un escabeau et y faire signe à Nath d’y monter est peu fiable, il doute de moi et une fois sur l’escabeau il serait plus vulnérable, mais la possibilité de s’échapper est trop belle.
Que vas-tu faire petit frère ?
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptySam 16 Juin - 21:55

    Le temps que Nathanaël avait passé avec Akkarin était si court qu’il aurait pu passer pour insignifiant, rapporté à la longueur de son existence. Un peu plus d’une vingtaine d’années où il avait été humain, et où il avait vécu avec sa famille, ses sœurs, sa mère, son frère. Une vingtaine d’années à chérir Akkarin comme on pouvait légitimement l’attendre dans une fratrie, malgré son handicap qui alourdissait ses jours et ses nuits. Et puis quelques années d’horreur totale, où l’amour s’était changé en une répulsion profonde et où il avait pourtant du faire semblant, continuer à avoir ses gestes quotidiens d’aide envers son frère, alors que chaque contact lui donnait des hauts le cœur. En tout, cela avait duré moins de trente ans, et il en avait été débarrassé grâce à la morsure d’un vampire qui avait décidé de faire de lui son semblable. Cette décision là était discutable, sans doute, mais cela avait eu l’immense bénéfice de lui donner un prétexte pour s’éloigner sans retour. Il était passé du côté des créatures de la nuit, il avait perdu son âme et par la même occasion, avait perdu toute responsabilité envers son frère. Libre pour l’éternité à venir, sans avoir à se soucier d’un infirme pendu à ses basques. Mais même l’éternité ne pouvait gommer son histoire, effacer de son esprit la souillure qu’il savait être présente, et qui serait son fardeau jusqu’à ce qu’il soit lui-même supprimé de la surface de la terre. Au moins, il n’avait pas à y penser chaque jour, sans personne pour le lui rappeler il pouvait prétendre à une vie différente, à un oubli tout relatif. Mais même ce repos là lui était interdit, visiblement. Son frère était revenu d’entre les morts et il n’y avait rien de pire que cette soudaine apparition. Même s’il n’était plus le boulet qu’il avait été, même s’il avait été capable de s’occuper de lui-même pendant les deux derniers siècles, et donc capable de le faire sans son aide pendant encore de très longues années, il n’en restait pas moins l’incarnation des démons personnels de Nathanaël, ses cauchemars les plus intimes. Il y avait seulement deux choses qui pouvaient le faire dévier de son indifférence habituelle, et engendrer en lui des sentiments quasi humains. La mort de Tara, et le retour d’Akkarin. Voilà qu’à présent il avait vécu les deux … Et si la mort de Tara n’avait pas été aussi définitive qu’il l’avait craint, il pressentait que la présence d’Akkarin ne serait pas si éphémère. A moins qu’il ne s’en occupe lui-même, une perspective qui le tentait de plus en plus à mesure que les secondes défilaient … Se débarrasser de son frère ne résoudrait pas le fond du problème, mais le soulagerait sans aucun doute d’une vision désagréable. Et dans une éternité ou deux, peut-être réussirait-il à ne plus frémir à son souvenir … Mais s’il était vivant, il n’aurait plus aucun répit, jamais.

    Un rictus s’afficha sur les lèvres du vampire à la réponse de son frère. Il pouvait entendre le reproche voilé, qui ne serait sans doute jamais évoqué clairement, mais qui ressortait dans cette petite phrase. Akkarin s’était senti abandonné, alors ? Qu’il en ait été capable à cette époque relevait presque du miracle, mais qu’il l’ait été ensuite, une fois ses nouvelles capacités cognitives développées … Effectivement, Nathanaël avait abandonné son frère, et il le referait volontiers à présent. Mais l’abandonner ne servait plus à rien. Il avait besoin d’une rupture bien plus ferme que ça, au moins l’assurance de ne plus jamais croiser sa route, au mieux le savoir en cendres dans un endroit où il ne risquait pas de revenir. S’il fallait qu’ils se battent, ce n’était pas une mauvaise idée. Il réaliserait ainsi un de ses plus vieux fantasmes, et s’assurerait que des deux il n’y en ait qu’un qui en réchappe. Même si lui-même devait y rester, quelle importance ? Il ne voulait pas d’une vie hantée par l’ombre de l’ignominie fraternelle.

    « Ni mon indulgence ni ma pitié, tu as raison, tu n’as jamais mérité autant de considération de ma part. De fait, je ne crois pas que te tuer serait plus difficile que t’abandonner. Et ça ne me dérange pas du tout d’essayer. Je te laisse une issue, empresse-toi de t’y engouffrer avant qu’il ne soit trop tard. »

    Il était encore trop bon de lui laisser cette issue, alors qu’il ne rêvait que de lui arracher proprement la tête des épaules. Rester stoïque, contrôler son indifférence, c’était ainsi qu’il s’était conduit depuis des siècles, c’était ainsi qu’il l’éconduirait si son frère avait la présence d’esprit de l’accepter. Mais il n’était pas qu’un vampire blasé par le monde qui l’entourait, et ses crises de rages pouvaient être spectaculaires. Qu’il en provoque une et son aîné ne serait pas déçu du voyage. Nathanaël était réputé pour être un des plus sanguinaires vampires de la région, et il n’avait pas gagné cette image grâce à ses peintures. Mais au-delà de son envie primaire d’effacer l’existence de son frère comme il aurait effacé un trait de crayon maladroit sur un dessin, il se posait mille et une questions sur la raison de sa présence ici. Et bien malgré lui, il ne pouvait empêcher une curiosité malsaine de poindre en lui. Comme il ne pouvait pas croire qu’Akkarin soit allé en enfer après sa mort, il n’y avait qu’une seule explication à sa présence ici, inchangé physiquement mais tellement supérieur intellectuellement, deux siècles plus tard. Quelqu’un avait eu la bonne idée de le transformer en vampire, sans doute juste après que lui-même ait été mordu. Alors, qui s’était lancé dans une telle entreprise, et surtout pourquoi ? Aucun vampire un peu sain d’esprit n’aurait jugé cet avorton digne d’obtenir l’immortalité, et Nathanaël ne concevait pas que qui que ce soit ait souhaité un seul instant avoir un débile dans ses pattes pour l’éternité. Un bébé dans un corps de vampire, avec une puissance physique hors norme et un appétit impossible à assouvir … A moins d’être complètement dérangé ou d’avoir des pulsions suicidaires, personne n’aurait du faire d’Akkarin un vampire. La seconde interrogation qui flottait résidait sur cette incroyable transformation qui l’avait doté de capacités mentales qui semblaient tout à fait normales, et donc tout à fait supérieures à celles qu’il avait pu avoir dans le passé, mais Nathanaël doutait qu’Akkarin ait la réponse à cette question. Le reste était bien moins intéressant, comme de savoir la raison de sa venue ici, en ce jour précis, après deux siècles où il s’était fait silencieux … Et pourtant c’est par ici qu’Akkarin sembla vouloir commencer. Sembla uniquement, car d’explication il n’en donna aucune.

    Mais c’est uniquement la curiosité qui empêcha Nathanaël de mettre sa menace à exécution, et qui le força à réfréner sa frustration, sa colère. Car il fallait bien avouer qu’il ne croyait pas un seul instant qu’une fois ses réponses obtenues, son frère tournerait les talons pour s’évanouir de sa vie à tout jamais. Il voulait poser des questions ? Très bien, qu’il les pose, mais qu’il n’espère pas recevoir de confession intime de sa part. Et s’il mettait trop de temps à débarrasser son plancher, Nath se ferait un plaisir d’assouvir la violence qui pulsait dans ses veines. Le laisser parler pouvait s’avérer une erreur, et une part de lui-même refusait tout contact supplémentaire avec son aîné, mais cette part-ci était bien moins puissante que la curiosité, l’envie d’en finir une bonne fois pour toute avec ses questions. Il avait toujours été avide de savoir, et aujourd’hui ne faisait malheureusement pas exception. Cela pouvait être un jeu intéressant, où il pourrait découvrir les réponses à ses propres questions, et c’était uniquement comme ça qu’il devait le voir. Mais la question d’Akkarin était beaucoup moins anodine qu’elle n’y paraissait, soulevant un malaise profond. Pourtant, le peintre n’en laissa rien paraître, et il haussa un sourcil narquois.

    « Cela fait beaucoup plus qu’une seule question, et il n’y a qu’une seule réponse … Mon changement d’attitude est exactement la raison pour laquelle je suis parti, et la raison pour laquelle je suis totalement satisfait de ma nouvelle vie loin de toi. Ca m’étonnerait beaucoup, à partir de là, que tu ignores la réponse. Ne me dis pas que tu as quitté la maison sans poser quelques questions autour de toi ? »

    Ce n’était pas une réponse, mais Akkarin était à même de comprendre … Au moins la surface. Pour le reste, qu’il ne compte pas sur lui pour être plus volubile. Mais Nathanaël était curieux de savoir si son cher frère aîné avait conscience de son identité – de son ascendance maudite. Mais ce n’était pas un sujet que le peintre souhaitait approfondir, et l’idée même de dévoiler le fameux secret à Akkarin ne le tentait pas plus que cela. Car cela amènerait inévitablement les autres questions, celles qu’il ne voulait même pas entendre posées à voix haute. Il préféra donc dévier le sujet, partir sur des terrains plus stables.

    « A moi de poser une question, alors. Qui a eu la folie de te transformer, et dans quel but ? Il devait être difficile de se douter de ce que tu … deviendrais après. » Ajouta-t-il avec un haussement de sourcil dédaigneux.

    Un visage tournait sans arrêt dans sa tête, une réponse trop évidente qu’il ne cessait de repousser. Il avait besoin de savoir au moins cela avant de le tuer, ses soupçons avaient besoin d’être effacés ou confirmés, mais il ne pourrait plus fermer l’œil tant qu’il ne saurait pas. L’existence d’Akkarin, sa présence ici, pouvait être bien plus que le fruit de sa propre volonté. Et ça, il ne le tolèrerait pas.
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyMar 19 Juin - 14:59

« Cela fait beaucoup plus qu’une seule question, et il n’y a qu’une seule réponse … Mon changement d’attitude est exactement la raison pour laquelle je suis parti, et la raison pour laquelle je suis totalement satisfait de ma nouvelle vie loin de toi. Ca m’étonnerait beaucoup, à partir de là, que tu ignores la réponse. Ne me dis pas que tu as quitté la maison sans poser quelques questions autour de toi ? »

Si tu savais, j’ai posé beaucoup plus de questions que tu n’imagines et certaines auxquelles personnes n’avaient pensés. J’ai appris à retracer mon arbre généalogique en émettant aucun détail de la vie des gens y figurant, cet arbre est le premier réel travail que mon cerveau pu réaliser. Je le conserve précieusement à l’abris d’ailleurs. Dedans ce trouve toutes les preuves, les traces, et les documents figurant de qui je suis et qui est ma famille. Il est naturel que ty figures aussi mon cher frère car après tout nous avons les mêmes sœurs, la même mère, le même grand père …
Quoi qu’il en soit il est sur désormais que tu es parti par dégout. Je m’en doutais mais je preferais en etre certain. Tu me voues une haine qui n’est mu que par la déraison. Hair une dégénerescence à ce point ? C’est tout à fait anormal et cache bien autre chose. Nous le savons tous les deux, et pour ma part je connais ta crainte. Oserais je te dire un jour qu’elle est fondée ? Et bien surement, après tout tu es mon frère. Petit frère qui plus est, je te dois la vérité. Et tu l’évites si ardamment que je me sentirais bien mal de ne rien te dire. Pauvre petit frère, pour peu j’aurais de la peine, enfin il faudrait que je ressente quelque chose à ton égard bien sur. Revoilà cet air supérieur qui te donne l’air adulte, et oui pour moi tu ressembles toujours à un enfant. J’ai agis sous tes jupes en subissant cet état qui m’était imposé, mais maintenant que j’ai accès à une logiquet une capacité de reflexion. Tu t’es toujours comporté comme un enfant. Tenter de protéger ta famille et ensuite fuir et disparaitre par la peur. Ce n’est pas une attitude d’homme mais bel et bien d’adolescent dont on a jamais serré la ceinture. Revoilà d’ailleurs cette attitude condescendante.

« A moi de poser une question, alors. Qui a eu la folie de te transformer, et dans quel but ? Il devait être difficile de se douter de ce que tu … deviendrais après. »

Amusant. Tu m’envoies des pics sur mon état passé maintenant. Comme c’est orginial et bien trouvé, personne n’y aurait pensé vraiment. Pour peu je te donnerais un QI de plus de deux cents.
Bref, je n’assume que partiellement l’état inférieur qui m’incombais en cette époque, vivre ainsi au crochet des autres, ressentir beaucoup trop violemment des sentiments ou encore s’attacher si vite. Pour ensuite se retrouver seul, sans celui qui vous nourrissait et cherissait, mais d’abord se retrouver hai, sans comprendre, sans rien pouvoir faire si ce n’est observer, et enfin se faire rejeter. Jeter dans un hospice n’est ce pas ? Il s’en est fallu de peu avant que vous n’obteniez tous ce que vous souhaitiez, me voir disparaitre, retirer l’élément gengrainé afin de preserver la beauté du groupe. Finalement la gengraine s’est transformé en quelque chose de beaucoup plus sain que vous tous. Mère, me regretteriez vous à présent ? Verriez vous en moi autre chose que d’horribles souvenirs de votre enfance. Ou alors auriez vous cette meme reaction que Nathaniel, d’abord la surpsie et enfin encore ce dégout. Car finalement une bête à laquelle on aurait donné des capacités cérabrales humaines, n’en reste pas moins une bete ?
Ah mon cher Nathanael si tu savais, que tout ceci est en fait grace à toi. Je ne sais pas ce que tu as fait à Duncan Thunder mais je ne t’en remercierais jamais assez. Grace à lui je suis vivant et pour ton plus grand plaisir en plus. Cet homme ne voue une haine sans borgnes et c’est bien pour ça qu’il s’est abaissé à transformer quelqu’un comme moi. Tout ça dans le but de te détruire, si c’est pas mignon cet homme qui esperait un fratricide va etre content, mais il semblerait que ce soit toi qui me sautera dessus. La vengeance peut pousser les hommes très loin, et tu sembles en avoir totalement dérouté un de telle sorte qu’il te suive jusqu’à la mort pour te faire payer. Si tu avais vu son visage, lui qui esperait empirer l’état dans lequel j’étais et se retrouver avec une bête sauvage obeissante. Quand je me suis embelli et instruit que mes paroles sortaient avec tant de naturel et d’une voix que je ne me connaissais pas. Ce visage se déconfir sous l’effet de mes paroles. Quand j’ai clairement fait comprendre que jamais je n’irais te tuer, que j’avais d’autres plans, une vie à mener, des choses à découvrir. Et que tout ce qui apportait au Hilfiger n’avait aucun attrait à mes yeux, que je partirais soit entier de son grès, soit mort de ses mains. Qu’il m’a laissé filé dans un accès de délire dont il se mord surement les lèvres. Car désormais que je t’ai sous la main. Penses tu que je te laisserais partir ? Il est hors de question de rompre ces liens de famille.

« En effet, difficile à imaginer. Mais plus belle en fut la surprise. » Je souris à cet homme qui semblerait prêt à vomir à chacune de mes paroles. Il est temps de te remercier cher petit frère. « Quand à mon créateur, tu le connais. Il s’agit d’un vampire que tu as quelque peu contrarié par le passé. Son dessein était aussi logique qu’iréalisable, un petit fratricide afin de se venger. Il aurait eu vent de ta haine pour ma personne et aurait voulu s’en jouer. Un certain Duncan Thunder. » Voilà c’est dit, à toi de remonter seul le fil d’Arianne et de comprendre comment c’est arrivé, comment je suis parti, pourquoi tu ne le sais pas. Et oui la honteuse créature insoummise de Thunder, il ne s’en vante pas. Et qui le voudrait ? « Je tiens à te remercier d’ailleurs, je ne sais pas ce que tu lui as fait. Mais c’est grace à toi si désormais je me tiens devant toi. » Quelques remords en plus ne devrait pas lui faire de mal, ce frère qui me hait est la cause seule de sa rage. J’espere que durant ces deux derniers siècles tu as pris le temps de vivre en te disant seul Hilfiger vivant, car désormais que tu le sais, je n’ai aucune raison de demeurer à l’affut de toute fuite.
Loin de me jeter sous le feu des projecteurs j’ai toujours aimé calme et tranquilitié cependant, Salvation devra faire avec deux Hilfiger maintenant. Que ça te plaise ou non, et si jamais l’envie te prend de me tuer, je me protègerais assez pour fuir et continuer à vivre. Te blesser n’est absolument pas dans mes projets mais demeurer vivant oui. Tue moi petit frère et c’est tous tes songes que je viendrais honter, chaque miroir, chaque toile, chaque regard sera couvé par mon âme et ma présence si répugnante à tes yeux. Je veux vivre et je veux que tu le saches.
Cependant il me plait à imaginer comment serait la vie si tu abandonnais ta rage illogique et me traitait comme le frère que je suis. Il est idiot de se dire qu’un jour tu agiras ainsi, mais l’espoir n’a jamais tué personne. De plus je n’ai rien à perdre qui ne m’a pas délaissé il y a plus de deux siècles.
Je fais le tour de l'immense pièce constituant le hall d'entrée, nous sommes seuls je le sens. Ce décor massif est tout simplement parfait pour lui. Sans aucunes craintes je lui tourne le dos afin d'observer les toiles et autres peu d'objets ornant les murs. Je tourne uniquement la tête après quelques minutes me semblant des heures d'observation et observe ce frère qui devrait m'avoir manqué, mais pour lequel aucune sensation ne vient m'habiter.
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyMar 26 Juin - 20:44

    Les doigts serrés sur le pieu, au point qu’il ne sache plus où s’arrêtait sa peau et où commençait le bois ouvragé, il attendait. Cette anxiété ne lui était pas familière, il avait l’habitude d’être le seul maître en son domaine, de régner sans que rien ni personne ne puisse se mettre en travers de son chemin. Bien peu étaient ceux qui pouvaient se vanter de lui avoir déjà fait ressentir une telle sensation de vertige – la peur, la vraie. Il ne faisait plus face à un fantôme, son revenant était bel et bien réel, et sa présence nécessitait une explication. Car quelqu’un avait décidé de mettre en marche pour lui un processus d’immortalité, quelque chose que les vampires ne faisaient qu’avec une extrême prudence, et de grandes difficultés. Et à moins que ce vampire n’ait été aussi attardé que son frère à cet époque, il devait bien avoir une raison de le faire. Une raison qu’il entrevoyait avec une clarté terrifiante et qui le glaçait au plus profond de lui-même. C’était une éventualité à laquelle il n’avait jamais pensé, pas comme ça. Mais récemment, il y avait eu du changement. Le prénom d’Akkarin était réapparu quelques jours plus tôt, alors même qu’il était censé être mort depuis des siècles, empoisonnant son esprit par des doutes abjects. Mais ça n’avait été qu’une arme de plus pour le blesser, un mensonge monté de toutes pièces par Elle, Tara. Du moins, il l’avait cru jusqu’à aujourd’hui. Elle avait finalement reconnu que ce n’était pas la vérité, qu’elle n’avait pas touché à Akkarin. Pas touché … Du moins, pas couché avec. Mais avait-elle fait pire que ça ? Ouvrir ses cuisses pour l’aîné des Hilfiger était finalement peu de choses à côté de cette trahison plus vaste, plus absolue. Si c’était Elle ? Si Elle était revenue vers son frère après sa transformation, attirée comme il l’avait été par Jezabel, dans le seul but de se créer un esclave éternel, un jouet pour assouvir ses pulsions malsaines, et atteindre par la même occasion celui à qui elle avait tourné le dos ? Elle avait déjà tant menti, et il avait fini par fermer les yeux à chaque fois, mais s’il s’avérait que c’était elle la responsable de la présence de son cauchemar ici … Il serait difficile d’oublier cette trahison. C’était donc le visage de Tara qui flottait devant ses yeux en ce moment, avec cette atroce sensation de peur qui lui serrait les entrailles. Il fallait qu’Akkarin parle, à présent. Qu’il parle ou que son sang gicle sur les murs jusqu’à ce que sa langue se délie, et que le peintre soit fixé sur son sort. Mais il n’eut pas besoin d’en arriver à de telles extrémités, son frère semblant d’humeur bavarde.

    Le soulagement l’envahi tandis que le nom du créateur faisait surface, bien que son identité fasse ressurgir en lui une nouvelle vague de colère. Ce n’était pas Tara, c’était déjà ça … Mais Thunder, voilà qui n’était finalement pas surprenant du tout. Il était le seul assez tordu pour élaborer un tel plan, pour espérer ruiner sa vie en créant un monstre défiant tous les acquis des vampires. Un monstre qui avait finalement surpassé son maître en bien des points, à ce qu’il pouvait en juger. Mais il avait tout de même atteint son but, même deux siècles plus tard. De fratricide, il n’y en avait pas encore. Mais Nathanaël doutait que Thunder ait souhaité qu’Akkarin tue son frère. Oh non, il devait simplement vouloir faire de la vie du peintre un nouvel enfer, et voilà qu’il avait finalement réussi, bien qu’à retardement. Non content de lui souffler sa bien-aimée, l’immonde pourceau avait également mis la main sur son frère. Les lèvres de Nathanaël se tordirent sous l’effet de la rage, tandis qu’il notait bien soigneusement de régler son compte à Thunder au plus tôt. Sa clémence avait atteint une limite aujourd’hui, il n’était plus question de le laisser fouler cette terre plus longtemps, pas après ce qu’il venait de lui faire … Après ce qu’il avait fait deux cent ans plus tôt, dans le seul but de le détruire. Nathanaël pouvait imaginer la scène avec une netteté effroyable, son frère encore diminué par sa tare génétique, et Thunder se faisant un immense plaisir de le saigner comme un porc, avant de le nourrir de son propre sang, faisant de lui sa créature. Voilà une nouvelle raison de ressentir du dégoût pour Akkarin, comme quoi son sang resterait à jamais pourri par ses géniteurs, peu importait ses capacités cérébrales …

    « Epargne-moi tes remerciements, la meilleure preuve de ta reconnaissance aurait été que tu arraches le cœur de ton créateur, mais tu as visiblement gardé certaines faiblesses de ton humanité. Eclaire-moi, pourquoi n’as-tu pas accédé à sa volonté ? Tu ne l’as pas tué, il ne t’a pas tué, et je suis toujours vivant. N’y aurait-il pas un léger problème dans cette équation, professeur Hilfiger ? » Lâcha-t-il en insistant sur le titre, qu’il lui accordait dans un but purement railleur.

    Son frère semblait extrêmement fier de ses nouvelles capacités, et le vampire pouvait le comprendre. Mais cela n’enlevait absolument rien à ce qu’il était réellement, et à ce qu’il avait été dans le passé. Sa façon de parler plongeait Nathanaël dans un malaise de plus en plus profond, comme s’il ne pouvait concevoir de l’entendre parler ainsi … Comme s’il craignait que cela ne les dirige vers des terrains qu’il ne souhaitait pas aborder. Il ne fallait pas se leurrer, si son frère était ici, ce n’était pas pour faire un brin de causette amicale et disparaître par la suite. A un moment où à un autre, ils en viendraient aux morceaux délicats. Et ça, Nathanaël le refusait catégoriquement. Il n’avait pas l’habitude de fuir devant les problèmes, mais celui-là était trop profondément enfoui en lui, et remuait trop de mauvais souvenirs pour qu’il ait la moindre envie d’y faire face. Il y avait des blessures qu’il n’avait pas envie de toucher, même dans l’optique de les guérir. La guérison, ici, n’existait pas. Pas besoin de raviver la plaie, dans ce cas.

    « Tu as posé tes questions, j’ai posé les miennes, les retrouvailles sont terminées. Retourne t’occuper sagement comme tu l’as fait ces deux cent dernières années, en prétendant que je n’existe pas. C’était une très bonne technique et je regrette que tu y ais mis fin si tôt, mais il est temps de retrouver tes habitudes. » Lâcha-t-il finalement, une fois que sa patience ait été consumée entièrement à le voir faire le tour de son entrée comme s’il possédait les lieux, ou qu’il y avait le moindre droit. « Ton petit jeu est terminé. Dehors. » Ajouta-t-il d’un ton glacial. Dernière sommation.
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyMer 11 Juil - 10:55

Mes paroles atteignent leur cible et de la rage lui tord le visage à peine impassible qu’il tente d’arborer. Il le connait donc, ce Thunder, ce pourceau d’Epicure, cet incapable à la vengeance facile. Peut-être que la haine que lui inspire Thunder dépasse le dégout pour moi ? Quelle blague. Je ne pense jamais avoir vu sentiment aussi fort que celui qu’il m’octroie. Pour peu j’en serais flatté, plus révélateur que la peur humaine de la mort, plus puissante que l’amour fou, et plus blessant que n’importe qu’elle torture physique. Dans un sens je t’aide à te maitriser petit frère, un remerciement serait bienvenu. Mais avant tout ça aurais-je vu du soulagement ? Y a-t-il quelqu’un que tu crains plus que Thunder ou mon apparition ? Voilà qui est fort intéressant, je me demande qui peut te tétaniser plus que ça. Ton créateur peut être ? Non je ne pense pas, Soul m’a dit qu’il s’agissait d’un certain Carpenter. Il se terre et ne semble menacer personne. Quoi que, cela pourrait être une excellente excuse pour agir dans l’ombre tout en utilisant Nath. Ou alors ce n’est pas un homme qui le terrifie plus mais une femme. La seule femme avec laquelle je me souviens avoir jamais vu Nathanaël est Tara. Ma chère beauté angélique dont la protection était maternelle. Je dois admettre être nostalgique de son traitement, bien que mon état était alors celui d’un faible elle restait. Sa disparition à la même époque que Nathanaël … Un lien ? Tara serait vivante ? Un vampire peut être. Je chercherais plus ample informations une fois parti. Il n’empêche que quelque chose est plus dangereux que de voir revenir son frère détesté d’entre les morts par un ennemi juré pour Nathanaël. Et il me gêne de savoir quoi.
Il reprend contenance rapidement pour afficher à nouveau ce regard écœurant qu’il affectionne tant à ma vue. Le pieu toujours à la main je retourne la tête pour observer les murs sobre contenant quelques toiles. Le voilà qui reprend dans mon dos de sa voix dont le timbre n’approche que trop le mien, je souris à cette pensée. On se ressemble, c’est un fait. Quand bien même tu construirais un mur de milliers de kilomètres entre nous, quand bien même tu me défigurerais et je te laisserais faire, on continuerait de se ressembler. Après tout nous sommes frères.

« Epargne-moi tes remerciements, la meilleure preuve de ta reconnaissance aurait été que tu arraches le cœur de ton créateur, mais tu as visiblement gardé certaines faiblesses de ton humanité. Eclaire-moi, pourquoi n’as-tu pas accédé à sa volonté ? Tu ne l’as pas tué, il ne t’a pas tué, et je suis toujours vivant. N’y aurait-il pas un léger problème dans cette équation, professeur Hilfiger ? »

Ma reconnaissance envers toi s’arrête au fait que tu aies mis en colère Thunder. Ce n’est que des remerciements vocaux et psychiques, jamais je ne ferais quoi que ce soit pour te rendre service. Jamais. Ce n’est pas de la haine ou de la rancœur, je n’en ai plus pour ma part, surement de la maturité que tu n’as pas eu. Mais ce n’est pas la question, je ne ferais rien allant contre toi, ni pour toi. A moins que cela ne nourrisse mon propre intérêt bien évidemment. Quand à accéder à sa volonté, figure toi que j’y ai songé. Seulement rien de tout ça ne t’es compréhensible quand bien même tu essayerais de te mettre à ma place jamais tu ne pourrais imaginer t’approcher de mes pensées alors.
Mon cerveau se mettait en marche, j’étais enfin capable de réflexion sensée et logique, j’ai redécouvert le monde et je me suis redécouvert moi-même. J’ai conservé tous mes souvenirs de la vie humaine, peut-être parce que dans mon cerveau aucune connaissance n’était là, il n’y avait rien à effacer au profit du gêne vampire. J’ai tout gardé et conservé des souvenirs familiaux. Tu sais, l’enfance si attendrissante, toi me défendant envers et contre tout comme un frère que tu étais. J’en ai eu la larme à l’œil quand j’ai enfin compris tous ces faits et geste qui avaient longtemps eu lieu sous mon nez, ces paroles qui prenaient un sens. De la nostalgie, du bonheur, moi être inférieur j’étais simplement aimé. Puis vint la sordide réalité, une jolie petite histoire d’inceste qu’on a recouvert de secret et de non-dit. Ta crainte d’être plus que mon frère, d’être comme moi. Et là tout a basculé n’est-ce pas ? Comme c’est affligeant, les peurs humaines. Ce n’est pas comme si tu allais mourir d’être identique à moi, tout ceci est psychologique, rien de tout ça n’est rationnel. Si tu pouvais te détacher des peurs immatériels ne menaçant en rien ta personne tu serais alors plus fort petit frère. Plus puissant, inhumain sans sentiments négatifs et ne profitant que du bon mais soit.
Thunder est arrivé, se moquant du politiquement correct et de la bienséance il a transformé une erreur de la nature pour en faire ce que je suis. Le gêne du vampire loin de conserver mon état ou de l’empirer si c’était possible alors, il m’a soigné et encore plus, augmenté mes capacités, surpassant ainsi intellectuellement mon créateur et bon nombre de vampires. Je ne dirais pas que je suis le plus malin ou le plus intelligent, car qu’est-ce que cela vaut à notre ère mais j’ai la prétention de me trouver dans la moyenne haute. Ce qui est amplement suffisant pour survivre près de deux cents ans. Il m’a donné cette renaissance, cette chance de recommencer une vie comme les autres, d’apprendre et de comprendre. De continuer cette observation que mon état diminué m’a apprise. Et désormais je profite, je suis spectateur de l’humanité, je concilie tout ce que je vois et sait. Ni pour un camp ni pour l’autre je suis neutre et impliqué. Voilà pourquoi tuer l’être m’ayant donné la possibilité de vivre serait inintéressant. Je n’en vois pas l’utilité sa cruauté a été compensé à mes yeux par ce cadeau qu’il m’a fait. De plus il m’a laissé partir devant mon changement d’état et ma décision de ne plus rien avoir à faire avec toi à l’époque. Donc pour reprendre tes mots.

« Je ne l’ai pas tué par gratitude, il ne m’a pas tué par stupidité et tu es toujours vivant par concours de circonstances. » Que je parle correctement ne signifie pas obligatoirement que je suis professeur, bien que ce soit le cas… Certes.

« Tu as posé tes questions, j’ai posé les miennes, les retrouvailles sont terminées. Retourne t’occuper sagement comme tu l’as fait ces deux cent dernières années, en prétendant que je n’existe pas. C’était une très bonne technique et je regrette que tu y aies mis fin si tôt, mais il est temps de retrouver tes habitudes. »

Ma présence te gêne réellement. C’est follement amusant à constater, je marche et me rapproche de ce regard aux multiples facettes jusqu’à ne laisser qu’un mètre entre nous. Deux siècles à me cultiver et à vivre pleinement, désormais je ressens le vide de ta présence, comme si tu me manquais mais étrangement c’est différent. Difficile à définir, que tu le veuilles ou non tu es ma famille et je suis la tienne aussi fort tu le nieras aussi, aussi fort ça sera vrai. D’une voix glaciale, autoritaire et forte un dernier ordre retentit pourtant me sommant de quitter les lieux. Je souris encore et toujours près de Nathanaël.

« Mon cher petit frère, les retrouvailles ont beau être terminées il est temps de faire connaissance non ? Ce n’est que le début je te l’assure. Quand à se battre ça serait inutile tu ne trouves pas ? Alors que tu as tant de choses à apprendre de moi … » Je souris encore plus si bien que toutes mes dents deviennent visibles. « Et de toi. »

Je cherche quelque chose pour m’assoir et m’affaisse aussi près que possible, après tout pourquoi se presser on a toute la vie devant nous.

« Jolie maison. Au fait comment va Tara, je suppose qu’elle a aussi changé. » Et oui, disparaitre à la même époque que toi est suffisant pour prouver qu’on est encore en vie. Et puis tu ne l’aurais pas laissé partir comme ça.
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyLun 23 Juil - 22:18

    Ce sentiment de peur qui lui serrait les entrailles à la seule vue de son frère était totalement irrationnelle, il le savait parfaitement. Déjà la première fois, quand il avait eu affaire à rien de plus qu’une apparition qui n’existait que dans sa tête, il en avait été tant perturbé qu’il avait laissé s’échapper une proie dont il souhaitait ardemment la mort. Pendant des semaines, ensuite, il s’en était voulu d’une telle faiblesse. Il avait laissé Akkarin derrière lui deux siècles plus tôt, dans le seul but de se détacher définitivement de lui, de laver ses souvenirs et de renaître sans aucune faille. Mais la faille était restée, quels que soient les stratagèmes qu’il avait utilisés pour oublier, passer outre. Et c’était d’un ridicule consommé que de frémir encore à la seule idée d’avoir choyé un frère monstrueux … A la seule idée d’être peut-être lui aussi un monstre issu d’un acte abominable. Cela n’aurait pas du avoir encore de l’importance. Sa mère, son grand-père, son père s’il existait, tous étaient morts, leur chair avait été depuis longtemps rongée par les asticots, leurs os étaient retournés à la poussière, il n’y avait plus rien d’eux. Plus rien qu’eux, Nathanaël et Akkarin. Les deux preuves encore vivantes, si le terme pouvait s’appliquer, qu’abomination il y avait eu. Nathanaël s’était cru seul, il ne l’avait finalement jamais été. Mais cela ne changeait absolument rien. Son sang ne se mettrait pas à bouillir, sa mère ne sortirait pas de sa tombe, sa peau ne tomberait pas en lambeau s’il admettait les faits. La sensation de souillure était uniquement dans sa tête, et nulle part ailleurs. Il devait surmonter ce fait à présent qu’Akkarin était revenu, s’il ne voulait pas tomber dans le piège parfait que Thunder lui avait tendu. Mais c’était tellement plus facile à dire qu’à faire. Il ne pouvait empêcher le dégoût de s’emparer de son être dès qu’il posait les yeux sur Akkarin, il ne pouvait empêcher les souvenirs de sa faiblesse humaine de remonter à la surface. Il était très loin de cet objectif qu’il s’était fixé il y a deux siècles, et qu’il n’avait déjà pas pu réaliser sans son frère. Maintenant qu’il était revenu, il ne se faisait aucune illusion sur ses chances de rémission.

    Entendre que Thunder n’avait pas tué Akkarin par stupidité ne fut pas pour étonner Nathanaël, néanmoins cela ne répondait pas complètement à ses questions. C’était un comportement étrange de la part d’un vampire au caractère aussi violent que celui-ci, le peintre était bien placé pour le savoir. Mais dans un sens, ce n’était sans doute pas uniquement la stupidité qui avait poussé Thunder à la miséricorde. La preuve en était aujourd’hui, alors que son plan venait enfin de se réaliser. Quant à savoir pourquoi il était encore en vie lui-même, cela ne l’intéressait pas le moins du monde. Une question plus judicieuse aurait été de demander pourquoi Akkarin ne se manifestait qu’aujourd’hui, mais le peintre n’avait aucune envie d’exprimer ce genre de curiosité. Akkarin n’avait vraiment pas besoin de croire que sa venue ici était d’un quelconque intérêt. Comme il le lui avait dit, le temps des questions était révolu. La curiosité était loin d’être aussi forte que son dégoût pour son aîné, et il n’avait plus qu’une seule envie : le voir disparaître, en vitesse. Etait-ce encore trop demander ? Visiblement, oui. Quand est-ce qu’Akkarin avait développé cet horripilant trait de caractère, qui le faisait savourer l’agacement de son frère sans même se cacher? Nathanaël regrettait presque le temps où il était encore incapable d’aligner plus de quatre mots d’affilée, au moins à cette époque il obéissait quand son frère lui donnait un ordre … Et il obéissait sans arborer ce petit sourire suffisant ! Nathanaël pouvait presque sentir sa satisfaction irradier de tous ses pores, et il se mettait aisément à sa place : était-il en train de savourer sa vengeance ? D’apprécier chaque instant où il pouvait faire augmenter la rage de son frère, dans le seul but de lui faire regretter la façon dont il s’était conduit avec lui deux siècles plus tôt ? Mais si le peintre était effectivement de plus en plus irrité par le comportement de son aîné, ce n’était pas ça qui lui ferait regretter quoi que ce soit, et encore moins prononcer des excuses. Il n’avait aucune excuse à donner, cette simple idée était grotesque. Et si Akkarin ne voulait pas d’excuses, il n’obtiendrait pas non plus de retrouvailles chaleureuses avec discussions sur les siècles passés.

    « Quitte à te choisir de nouveaux traits de caractère, tu aurais pu éviter de te servir aussi généreusement en arrogance. Quand bien même j’aurais des choses à apprendre de toi, qu’est-ce qui te fait croire que je souhaiterais les entendre ? Nous ne sommes plus rien l’un pour l’autre, même notre sang a été purgé. Il ne suffit pas que nous ayons grandi ensemble pendant une vingtaine d’années pour que nous soyons encore une famille. »

    Son ton était glacial, sans émotion aucune, mais il tentait de se persuader de la réalité de ses paroles en même temps que son frère. Ils n’avaient plus le même sang que quand ils étaient humains, mais ils partageaient trop de traits communs, et même une race commune. C’était une idée terrifiante, à bien y réfléchir. Mais il n’eut pas le temps de s’y appesantir, Akkarin se conduisant comme s’il était chez lui, faisant naître une nouvelle vague de colère chez le peintre, une vague qui dégénéra en un vrai ouragan quand le nom interdit franchi les lèvres de l’aîné. Et c’est sans réfléchir une seconde de plus que Nathanaël se jeta sur Akkarin, le souleva de son siège, et dans un geste que lui-même n’avait absolument pas prévu, lui enfonça le pieu dans l’estomac. Il l’avait laissé babiller sur le passé, mais il ne supporterait pas d’entendre le nom de Tara dans sa bouche. Pas après ce qu’elle lui avait dit, ce qu’elle avait laissé sous-entendre. Même s’il semblait ignorer ce qu’elle était devenue, c’était un sujet terriblement sensible. Et il venait de l’apprendre à ses dépends.

    « J’avais cru être clair en précisant que les questions étaient terminées. »

    Alors qu’il aurait souhaité viser plus haut, il s’était arrêté à ses entrailles, pour une blessure qui serait certes douloureuse mais loin d’être fatale. Un message qui avait le mérite d’être clair, si Akkarin avait cru qu’une paix pouvait s’installer entre eux … Mais un message qui était également bien trop clair pour Nathanaël : il ne pouvait pas le tuer. Comme il en avait été incapable des siècles plus tôt, alors qu’Akkarin était encore faible et innocent, il ne pouvait pas mieux le détruire aujourd’hui. Mais son frère n’était pas obligé de le savoir.
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MessageSujet: Re: The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers   The ghost within me ♠ Hilfiger's brothers EmptyJeu 23 Aoû - 15:25

Comme une pièce de théâtre, une tragédie antique ces retrouvailles sont des plus intéressantes. Une sorte d’Œdipe Roi 2.
Le seigneur de sa maison, riche, adulée, aimé de tous et vivant torturé par un maux inconnu à sa personne. Quand arrive l’apparition et énonce la vérité de la souillure d’Œdipe. Pauvre petit roi de pacotille qui s’est lui-même perverti. Terrifié par la vérité connue de tous et pourtant gardé secrète comme une incantation maudite. Va-t-il se châtier quand il saura la vérité, s’arracher les yeux et partir en pèlerinage ? Se donner la mort ? Se venger sur l’annonciateur de cette nouvelle ?
Après tout il est un artiste, ils sont souvent torturés et capable d’acte jugés folie par le commun des mortels. Un suicide, peut-être même partir en quête d’un scientifique fou pouvant changer son ADN ? Qui sait ce dont tu es capable Nathanaël.
Il me regarde comme s’il me voyait pour la première fou, et avec ce ton de répugnance et hautain au diable me critique.

« Quitte à te choisir de nouveaux traits de caractère, tu aurais pu éviter de te servir aussi généreusement en arrogance. Quand bien même j’aurais des choses à apprendre de toi, qu’est-ce qui te fait croire que je souhaiterais les entendre ? Nous ne sommes plus rien l’un pour l’autre, même notre sang a été purgé. Il ne suffit pas que nous ayons grandi ensemble pendant une vingtaine d’années pour que nous soyons encore une famille. »

Je souris, ce qui l’agace de plus belle.
Pourrait-il comprendre que je ne ris pas ses dépends ? Que c’est la situation et toute cette discussion qui m’amuse.
L’entendre prononcer le mot famille, cela reviendrait à placer le mot charité dans les mains de Satan. Pureté dans celle d’un prostitué ou même souvenirs dans les miens.
Cette conversation n’a aucun sens et rien n’en sortira. Je garderais mes opinions sur sa personne et lui m’en haïra que d’avantage. Je soupire et me décide à lui répondre, à propos de cette femme ayant fait naitre en son regard de l’amour. De la compassion et le faisant entrevoir la joie. Je me souviens toujours de ça.
Et au vu de la réaction immédiate je ne suis pas le seul. Une fraction de seconde, la rage déformant son visage, un corps tombant sur le mien et une sensation étrangère dans mon estomac.
Une douleur vive lançant dans tous membre désireux de bouger. Il a touché une zone fatiguant tout le corps, et relativement douloureuse. Le pieu est bien enfoncé et la douleur qui m’aurait fait perdre connaissance il y a plus d’un siècle, m’est presque habituelle.

« J’avais cru être clair en précisant que les questions étaient terminées. »

Les érudits ont été traqués comme les vampires, j’ai été empalé sur une croix trop de fois. Me défendant par la théorie alors que tout ce qu’ils croyaient était ce qu’ils pouvaient voir. Faibles humains. Vos points faibles vous rendent nourriture de tous les autres. Et désormais qu’un des point faible de Nath’ est clair, je vais pouvoir me renseigner.
Tara, est-elle morte ? Non, sinon il m’aurait simplement remis en place en me le disant comme si ça ne le touchait pas. Je présume qu’elle vit et qu’elle s’amuse fortement. Il m’est sauté dessus comme si j’étais coupable. Après tout il est vrai qu’à ses yeux ma nature souillée est ma faute. Cependant Tara a été la goutte d’eau. Je vais creuser tout ça.

Il ne souhaite pas que j’en apprenne sur lui, et sur Tara de surcroit.
Je me relève en grimaçant pour m’assoir sur le fauteuil le plus proche. Je relève mon Tee-shirt et observe la plaie. Je vais devoir me nourrir ce soir, afin de palier au sang que je vais perdre en retirant ce pieu. Mais plus vite il sera enlevé, plus vite le sang séchera.
D’un coup sec et d’un gémissement étouffé je le retire ainsi que mon tee shirt avec lequel j’appuie dessus. Je me rappelle avoir vu une toile blanche à quelques mètres, j’y jette donc le pieu qui s’y enfonce et coule de sang.
Ce coup est fait pour blesser mais ne pas tuer, la satisfaction se lit sur mon visage souffrant.
Nathanaël doit être suffisamment expérimenté pour tuer, or il ne l’a pas fait. Serais-je un mauvais fantôme impossible à faire disparaitre petit frère ?
Il est temps de lui répondre et de me préparer à partir. Cette visite est terminée, mais nos retrouvailles surement pas.

« Avoir grandi ensemble une vingtaine d’années, avoir la même mère, se ressembler autant physiquement et se connaitre malgré deux siècles fait de nous une famille petit frère. Tu le sais autant que moi, le nier n’est que retarder l’échéance. Je vais devoir te faire plaisir et finir notre entrevue, mais tu sais qu’on se reverra. Je t’inviterais bien à diner dimanche mais tu refuserais, n’est-ce pas ? Alors, réfléchis bien à ce que je vais te dire avant de m’en aller. »

Je me lève me dirige vers la porte en boitant quelque peu et constate ses épaules s’affaisser quelque peu. De soulagement ? C’est fort probable. Je lâche le tee shirt maculé de sang dont je me suis servi et je jette au sol.

« Tu es ma famille, dans tous les sens que ça implique, et ça même fuir ne te permettra pas d’y échapper. Sur ce, bonne soirée petit frère. »

Je sors après un dernier sourire et une demi-révérence finie dans la douleur.
Je souhaitais qu’il apprenne mon existence, désormais que c’est fait. Je me demande combien de temps vais-je devoir attendre avant qu’il ne vienne me rendre visite. Ce qu’il fera, je le connais car c’est ce que je ferais.
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